Journée mondiale de l’obésité infantile

Journée mondiale de l’obésité infantile

Point sur le travail important réalisé en réseau pour une prise en charge multidisciplinaire de cette maladie chronique multifactorielle.

L’obésité/surcharge pondérale touche environ 20 % de la population infantile. Le rapport « Health Behaviour in School-Aged Children (HBSC) » montre une augmentation du nombre d’enfants touchés par un problème d’obésité/surpoids dans presque tous les pays participants entre 2002 et 2014. Au Luxembourg, il y a une prévalence plus importante chez l’enfant en situation socio-économique défavorisée (www.HBSC.org: WHO_ObesityReport_2017_v3.pdf).  

Au niveau mondial (incluant le Luxembourg), le nombre de jeunes présentant une obésité a été estimé à 107.7 millions. Dans plus de 70 pays, il y a une multiplication par deux du nombre de jeunes atteints (GBO NEJM 2017).

C’est une maladie multifactorielle et sévère qui implique un risque important de complications à court et à long terme (diabète de type 2, hypertension artérielle, asthme, dépression, …).

La prévention de cette maladie est prioritaire mais dans la situation actuelle, une prise en charge structurée et multidisciplinaire est nécessaire pour ces enfants déjà atteints afin de prévenir les complications et la progression de ces complications.

Depuis plusieurs années, des équipes multidisciplinaires ont collaboré pour développer un programme de prise en charge des enfants présentant un problème de poids. En partenariat avec le Service National de Psychiatrie Juvénile (HRS), le Rehazenter, le LIH, l’Université de Luxembourg et la Clinique de l’Obésité Infantile de la Kannerklinik, le  programme MOving TOgetheR a pu être mis en place. En 2020, la Clinique de l’Obésité Infantile a pu ouvrir ses portes aux enfants et leur famille. Actuellement, elle leur propose des consultations, des prises en charge individuelles ciblées, mais également une orientation vers le Rehazenter ou vers un programme d’été à l’hôpital de jour de psychiatrie juvénile pour des prises en charge plus intensives et en groupe.

Dans les années à venir, nous espérons élargir les offres de soin afin d’améliorer et évaluer les résultats.

La prévention reste la priorité, mais une fois la maladie présente, nous poursuivrons notre travail en réseau pour combattre cette maladie et soutenir les jeunes et leur famille !