Dermatite atopique

Dermatite atopique

La dermatite atopique (DA) ou eczéma atopique est une dermatose inflammatoire chronique évoluant par poussées qui touche 10 à 20 % des enfants et 2 à 3 % des adultes en Europe. 

L’eczéma atopique débute souvent chez le nourrisson, atteint essentiellement les enfants, et s’améliore généralement en grandissant. Il est associé à une sécheresse cutanée, mais aussi à un prurit (démangeaisons) à l’origine de troubles du sommeil qui perturbent parfois gravement la qualité de vie des patients et de leur famille.

Hygiène

Douche ou bain régulier court (quelques minutes), dans une eau tiède (35°) . Éviter les bains chauds prolongés.
Utiliser un gel doux non parfumé ou un pain dermatologique pour laver corps et visage.
Rincer abondamment.
Sécher en tamponnant sans frotter.
Couper les ongles courts pour éviter les lésions de grattage.

Vêtements et environnement

Ne pas trop couvrir l’enfant (la transpiration est irritante). 
Ne pas surchauffer l’habitation, maintenir la chambre à coucher à 17-18 degrés et l’aérer quotidiennement. Eviter l’exposition au tabac.
Privilégier les textiles vestimentaires doux, souples et amples (éviter la laine). Pour les sous-vêtements et le linge de lit, choisir du 100% coton. De préférence couper les étiquettes des vêtements (frottements). Laver toujours les vêtements neufs avant de les porter.
L’achat de lessive spéciale est inutile mais en revanche, veiller à un bon rinçage du linge (cycle long). L’adoucissant est inutile sauf si votre linge est très rêche.
Les bains de mer ou en piscine sont tout à fait permis; après le bain, une douche et l’application d’un émollient sont recommandés.

Facteurs aggravants

Les substances irritantes au contact de la peau tels que les savons trop détergents.
La transpiration et la chaleur.
Le dessèchement induit par une hygiène mal adaptée ou un temps froid et sec. 
Les épisodes d’infection, les poussées dentaires.
Les contacts rapprochés entre un enfant atteint de DA et un individu porteur d’herpès (« bouton de fièvre ») font prendre le risque d’une aggravation sévère : à éviter.

Hydratation

L’utilisation des crèmes hydratantes émollientes est recommandée en traitement de fond pendant toute la durée de la DA quelque soit sa gravité. 
Utiliser une crème ou un baume émollient (= relipidant) sans parfum tous les jours après la toilette sur l’ensemble du corps et du visage, en massage doux. 
Augmenter la fréquence d’application par temps froid et sec.
Eviter les produits contenant des allergènes reconnus : fruits à coque (huile d’amande douce, de sésame, d’arachide), lait, blé, lanoline, parfums, huiles essentielles… Demandez conseil à votre médecin.

Traitement

En cas de poussée de DA, votre médecin vous prescrira une crème traitante à appliquer sur les plaques d’eczéma, le plus souvent un corticoïde local, parfois un immunomodulateur.
Ces traitements, sur recommandation de votre médecin, sont sans danger.

En cas de DA sévère ou de signes associés comme des troubles digestifs, respiratoires ou de la croissance, une consultation allergologique spécialisée est recommandée.

Services associés
Réflexologie plantaire spécifique à l'oncologie

Réflexologie plantaire spécifique à l'oncologie

Qu’est-ce-que la réflexologie plantaire spécifique à l'oncologie ?

La réflexologie spécifique à l’oncologie est une thérapie manuelle qui accompagne le suivi et le traitement médical d’oncologie dans une vision intégrative. La faculté d’autorégulation de l’énergie du corps et le processus de guérison sont soutenus et renforcés par la pratique du massage.

À qui s’adresse la réflexologie plantaire ?  

La réflexologie plantaire s’adresse à toute personne en recherche de mieux-être et de relaxation qui choisit ce soin de support complémentaire parallèlement au traitement médical (chimiothérapie, opération, radiothérapie, hormonothérapie). L’approche vise la détente profonde et le renforcement global des facultés autorégulatrices de l’organisme.

Comment fonctionne la réflexologie plantaire ? 

La réflexologie part du principe qu’il existe dans les pieds des zones réflexes correspondant à toutes les glandes, à tous les nerfs, à tous les organes et à toutes les parties du corps. Les mouvements et les pressions exercées sur les zones réflexes permettent la détente et la stimulation des capacités d’auto guérison du corps.

Comment se déroule une séance de réflexologie plantaire ?

  • Pieds-nus et en vêtements amples pour ne pas entraver la circulation, la personne massée est installée confortablement sur une chaise longue ou sur un lit. 
  • La réflexologue effectue des mouvements de relaxation sur toute la surface des pieds et exerce des pressions au moyen de son pouce, de ses doigts ou d’un stylet sur des zones très précises des pieds et des jambes.
  • Les pressions varient selon chaque personne. Plus une personne est sensible, plus il faut recourir à des mouvements de relaxation et à des pressions légères pour favoriser la détente.
  • La séance est structurée et systématique, la totalité d’un pied est travaillé puis la totalité de l’autre pied.
  • La séance peut-être accompagnée de musique et de diffusion d’huile essentielle selon le choix de la personne massée.

Quelles sont les indications ?

  • Apporter une détente profonde
  • Soulager le stress émotionnel
  • Apaiser l’anxiété
  • Harmoniser les énergies en cas d’épuisement
  • Soulager les troubles du sommeil
  • Soulager les douleurs tendinomusculaires et articulaires, les dérangements gastro-intestinaux, les céphalées
  • Diminuer les bouffées de chaleur
  • Soulager les fourmillements des mains et des pieds, les picotements, les sensations d’engourdissement et la sensibilité exacerbée
  • Soulager les lymphoedemes
  • Accompagner dans l’acceptation du schéma corporel modifié
  • Aider les personnes à mobiliser leurs ressources pour faire face à leur situation de santé

Y a-t-il des contre-indications ? 

La réflexologie est contre-indiquée en cas d’inflammation des pieds et des mollets, en cas de phlébite, de pied blessé, brûlé, ulcéré ou fracturé.

Y a-t-il des précautions à prendre ? 

Chez les personnes fiévreuses, chez les personnes en phase aiguë de maladie, chez les femmes enceintes, chez les bébés, les enfants, les personnes âgées et les personnes en fin de vie, la réflexologie plantaire se pratique avec modération. Les séances comportent essentiellement des techniques visant la détente.

Important : La réflexologie plantaire est compatible et efficace en complément d’un traitement médical. En aucun cas, elle n’établit un diagnostic, modifie une prescription ou applique un traitement pour une maladie spécifique.

Carte des pieds de la réflexologie plantaire

Comment s’inscrire ? 

Pour prendre ou annuler un rendez-vous, le plus simple est d’envoyer un mail en indiquant votre nom et votre numéro de téléphone à l’adresse suivante : 

sec.reflexo@chl.lu

La réflexologue vous contactera la semaine suivante. 

En cas d’empêchement, veuillez prévenir en envoyant un mail pour annuler votre consultation dès que possible.

 

Réf. : Reflexologie plantaire specifique oncologie Mai 2024

 

Services associés
Curetage et hystéroscopie

Curetage et hystéroscopie

Curetage : technique opératoire consistant à retirer de la matière présente dans l’utérus (sang, restes placentaires,…).

Hystéroscopie : technique opératoire consistant à visualiser l’intérieur de l’utérus avec retrait ou prélèvement, si nécessaire, de matière ou matériel.

La consultation pré-opératoire

  • Programmée avant votre hospitalisation.
  • Rencontre avec l’anesthésiste et l’infirmière pour vous informer des modalités d’hospitalisation et d’anesthésie et effectuer différents examens.

Déroulement de l’hospitalisation

  • Rester a jeun à partir de minuit la veille de l’intervention (ne rien boire ni manger, ne pas fumer).
  • Pour l’hystéroscopie, rasage des parties génitales à effectuer vous-même à domicile ou par la soignante à votre admission.
  • Après passage à la réception, vous serez hospitalisée au 2ème étage de la maternité.
  • Une chambre vous sera attribuée (chambre seule en fonction de la disponibilité dans le service).
  • Informations pré et post opératoires transmises par l’équipe.
  • Hospitalisation d’une journée.
  • Sortie après visite du médecin ou de l’assistant.

Douleur

  • Explication sur l’échelle de la douleur EVA (réglette d’évaluation).
  • Evaluation 2 fois par jour.

La douleur sera traitée par voie orale ou par voie intraveineuse (baxter).

Soins

  • La perfusion est retirée rapidement après l’intervention.
  • Surveillance des saignements et de l’état général.

Votre retour à domicile

  • Des informations vous serons communiquées pendant votre séjour par l’équipe soignante (repos, hygiène, traitement personnel et antidouleur, vie sexuelle, prévention diverse,…).
  • Ne pas conduire le soir de l’intervention.
  • Ne pas sortir seule.
  • Ne pas rester seule la nuit après l’intervention (présence d’un adulte responsable obligatoire).
  • Ne pas boire d’alcool.

Contact

En cas de problème ou si un événement nouveau se présente après votre sortie, veuillez contacter votre médecin traitant.

En cas d'urgence, vous pouvez vous adresser au CHL : (+352) 4411 3202

L’équipe de Gynécologie - Obstétrique reste à votre disposition et vous souhaite une bonne convalescence.

Services associés
L'ostéoporose

L’ostéoporose est une maladie se caractérisant par une diminution de la densité et de la qualité des os.

Elle affaiblit le squelette et augmente le risque de fractures, particulièrement au niveau de la colonne vertébrale, du poignet, de la hanche, du bassin et de l‘épaule. L‘ostéoporose et les fractures qui en résultent sont une cause importante d’infirmité et de morbidité.

Quelques faits importants

  • L’ostéoporose, connue comme « l‘épidémie silencieuse », est un problème d‘envergure mondiale.
  • Environ 1,6 million de fractures de hanche se produisent chaque annéedans le monde. D’ici 2050, ce nombre pourrait passer de 4,5 millions à 6,3 millions.
  • Chez les femmes de plus de 45 ans, l’ostéoporose totalise davantage de journées d‘hospitalisation que la plupart des autres maladies, y comprisle diabète et l’infarctus du myocarde.
  • On n’estime que seule une fracture vertébrale sur trois est signalée cliniquement.
  • Les femmes qui ont eu une fracture vertébrale courent un risque accru d’avoir une nouvelle fracture dans l’année qui suit.

Quelles sont les causes de l’ostéoporose ?

L’âge : avec l’âge, notre masse osseuse diminue.

Le sexe : après 50 ans, la maladie touche 1 femme sur 4 et 1 homme sur 8.

La prédisposition génétique : les enfants dont les parents ont une ostéoporose ont un risque accru d’ostéoporose.

L’appartenance ethnique : les blancs et les asiatiques sont plus fréquemment atteints d’ostéoporose.

Le poids : être mince prédispose à la diminution de la masse osseuse.

L’alimentation déséquilibrée : des apports alimentaires insuffisants en calcium, phosphore et vitamine D prédisposent à la perte osseuse. Les excès d’alcool et de caféine sont néfastes pour les os puisqu’ils favorisent l’élimination du calcium dans les urines.

Le tabagisme : le tabac entrave l’absorption digestive du calcium.

L’activité physique : la sédentarité favorise la perte osseuse.

Le manque d’ensoleillement : la vitamine D est synthétisée par la peau sous l’action des rayons ultraviolets du soleil.

Des maladies hormonales : déficit en hormones sexuelles (ménopause), troubles de la thyroïde et des glandes parathyroïdes, sécrétion anormale de cortisol.

Les traitements médicamenteux : les corticostéroïdes à dose élevée et sur une longue durée, les anticonvulsivants, les anti-coagulants.

La ménopause précoce : c’est-à-dire avant l’âge de 45 ans.

Quels sont les symptômes de l’ostéoporose ?

L’ostéoporose est une maladie dite asymptomatique, c’est-à-dire que la perte de masse osseuse ne donne lieu à aucun symptôme. Chez bon nombre de personnes ostéoporotiques, la maladie est uniquement diagnostiquée lorsque des complications sont apparues.

Quelles sont les complications de l’ostéoporose?

Les fractures constituent la principale complication de l'ostéoporose. Les plus fréquentes sont les fractures:

  •  vertébrales
  •  de la hanche
  • ​ du poignet

La fracture vertébrale se caractérise par l’affaissement d’une vertèbre, qui s’aplatit entre deux autres vertèbres. Ce type de fracture peut être à l’origine de douleurs intenses. Dans plus de la moitié des cas, les fractures vertébrales ne donnent aucun symptôme et peuvent s’accompagner d’une diminution importante de la taille ainsi que d’une courbure du dos vers l’avant, appelée cyphose.

Comment le médecin pose-t-il le diagnostic d’ostéoporose ?

  • Il commencera par vous poser un certain nombre de questions afin d’identifier des facteurs de risque d’ostéoporose.
  • Il vous proposera une analyse sanguine et urinaire.
  • Il vous proposera une estimation de la densité osseuse du talon par ultra-son.
  • Pour confirmer le diagnostic d’ostéoporose, il réalisera une ostéo-densitométrie. Il s’agit d’un examen radiologique qui mesure la densitéminérale osseuse.

Une alimentation équilibrée et riche en calcium est conseillée pour des os plus solides.

Calcium › votre objectif : 1200 mg par jour.

Quelques règles à respecter

  • Variez votre alimentation.
  • Consommez un produit laitier par repas.
  • Pensez à boire régulièrement sans attendre d’avoir soif.
  • Lorsque vous surveillez votre poids, préférez les aliments à faible teneur en matières grasses, ils contiennent autant de calcium.
  • Consommez des protéines, elles aident à fixer le calcium.
  • La vitamine D favorise l’absorption du calcium par l’organisme.

Les différentes sources de calcium

Calcium et eaux minérales :

L’eau minérale peut être une importante source de calcium.

(Teneur moyenne en calcium en mg)

Eaux plates

  • Hépar© - 555
  • Courmayeur© - 533
  • Contrexéville© - 486
  • Vittel© - 202
  • Évian© - 78
  • Volvic© - 12

Eaux gazeuses

  • Contrex Fines Bulles© - 486
  • Chateldon© - 383
  • Rozana© - 301
  • Salvetat© - 253
  • Quézac© - 241
  • Badoit© - 190
  • San Pellegrino© - 185
  • Perrier© - 149
  • Vichy Celestin© - 103
  • Saint Yorre© - 90
Calcium et fruits et légumes :

Les légumes et les fruits, peu riches en calcium, mais indispensables pour les vitamines, les minéraux et les fibres, doivent être consommés régulièrement.

(Teneur moyenne en calcium en mg)

  • Épinards (150g) - 168
  • Brocolis (150g) - 114
  • Haricots blancs cuits (150g) - 90
  • Cresson (50g) - 79
  • Farine de soja (50g) - 77
  • Amandes sèches (30g) - 75
  • Figues sèches (3 = 40g) - 64
  • Haricots verts (150g) - 60
  • Orange (1=130g) - 52
Calcium et produits laitiers :

La consommation quotidienne de produits laitiers, en quantité suffisante, permet d’assurer la couverture des besoins calciques.

(Teneur moyenne en calcium en mg)

  • Emmental (30g) - 356
  • Beaufort (30g) - 312
  • Cantal (30g) - 291
  • 1 yaourt lait entier nature - 189
  • 1 yaourt 0% de MG nature - 188
  • 1 yaourt lait entier aux fruits - 162
  • Fromage blanc à 0% (100g) - 126
  • Fromage blanc à 30% (100g) - 115
  • Lait demi écrémé (100ml) - 114
Calcium et aliments riches en protéines :

L’apport de protéines est indispensable pour préserver la force musculaire et pour les os.

(Teneur moyenne en calcium en mg)

  • Sardines à l’huile* (100g) - 400
  • Anchois à l’huile* (100g) - 200
  • Coquilles St-Jacques (100g) - 120
  • Crevettes cuites (100g) - 115
  • Truite (150g) - 105
  • Moules cuites (100g) - 100
  • Sole (100g) - 100
  • Omelette nature* (150g) - 120
  • Pain de mie (100g) - 100

* Aliment riche en vitamine D

Le calcium est naturellement présent dans de nombreux aliments. Une alimentation variée permet de couvrir vos besoins en calcium de 1200 mg par jour.

La vitamine D est essentielle car elle améliore l’absorption du calcium par votre tube digestif. Or, une grande partie de cette vitamine est produite par la peau sous l’effet des rayons du soleil.

Il est recommandé de vous exposer à la lumière du jour environ 15 minutes par jour (promenades en plein air, jardinage).

 

Restez actifs pour protéger vos os

Pratiquer une activité physique régulière permet de maintenir votre capital osseux. L’activité physique doit être adaptée à votre état de santé général. Demandez l’avis de votre médecin.

Quelques règles à respecter

  • Effectuez votre activité physique en bon état de forme. La fatigue favorise les faux mouvements.
  • Evitez les mouvements brutaux car ils peuvent être dangereux.
  • Protégez votre colonne vertébrale en limitant les mouvements en flexion et en rotation, nocifs pour les vertèbres.
  • Pensez à ne pas bloquer votre respiration au moment de l’effort.
  • Maintenez une activité physique régulière.
  • L’arrêt de l’exercice conduit à la perte rapide des bénéfices osseux et musculaires.

Des exercices simples à faire à la maison

Colonne vertébrale lombaire :

EXERCICE :

  • Asseyez-vous sur une chaise le dos droit contre le dossier.
  • Des haltères de 1,5 kg chacun sont fixés aux chevilles.
  • Effectuez des mouvements répétés de flexion de la hanche, le genou restant fléchi.

50 mouvements par jour de chaque côté.

  • Si cet exercice est douloureux, il faut cesser de le faire.

EXERCICE :

  • Placez-vous à genoux devant votre lit, votre buste reposant sur le lit, bras légèrement écartés.
  • Soulevez le buste sans prendre appui avec les mains et maintenez cette position pendant 2 à 3 secondes.

30 mouvements par jour.

  • Si cet exercice est douloureux, il faut cesser de le faire.

Hanche (région trochanterienne) :

EXERCICE :

  • Allongez-vous sur le côté, un haltère de 1,5 kg fixé à la cheville du coté opposé.
  • Rehaussez la tête en vous aidant de votre coude et en posant votre tête sur la main.
  • La position est plus stable en fléchissant votre jambe d’appui.
  • Élevez alors votre jambe portant l’haltère puis reposez-la.

30 mouvements par jour de chaque côté.

  • Si cet exercice est douloureux, il faut cesser de le faire.
Sports à bénéfice osseux direct

Certains sports préviennent directement la perte osseuse. Les sports les plus avantageux sont ceux au cours desquels il existe un impact sur le sol qui transmet une pression positive sur les os.

QUELQUES EXEMPLES :

Marche, course à pied, danse, tennis, gymnastique.

Sports favorisant l’équilibre

La plupart des fractures ostéoporotiques surviennent à l’occasion de chutes. Certains sports permettent l’entretien de l’équilibre et de la souplesse. Ainsi, on peut réduire le risque de ces chutes et diminuer leurs conséquences. On se rattrape mieux quand on trébuche et on peut mieux amortir le traumatisme.

QUELQUES EXEMPLES :

Thai-Chi, yoga, danse.

Sports à bénéfice cardio-respiratoire et musculaire

Certains sports n’ont pas démontré d’intérêt direct sur l’os mais aident à maintenir son capital musculaire. Ils permettent aussi de faire fonctionner l’ensemble de son organisme et de rester en bonne forme.

QUELQUES EXEMPLES :

Vélo, natation, ski de fond, aquagym.

À la maison, apprenons à éviter les dangers.

Recommandations

Si vous chutez souvent, parlez-en à votre médecin, une prise en charge spécifique peut être nécessaire.

  • Faites attention si vous prenez des médicaments pour dormir, ils diminuent votre vigilance et peuvent être à l’origine de chutes.
  • Faites contrôler votre tension, une tension trop basse peut provoquer des chutes au lever.
  • Attention lorsque vous êtes fatigué(e), cela favorise les faux mouvements… et la perte d’équilibre.
  • Si vous devez vous lever au cours de la nuit, allumez la lumière pour éviter une chute dans le noir.
  • Faites de l’exercice, l’activité physique entretient vos muscles et peut préserver votre capital osseux et surtout maintenir votre équilibre.

Conseils de prévention pour éviter les chutes

  • Évitez les sols mouillés ou glissants (carrelages, parquets, lino…), placez des systèmes antidérapants sous vos tapis.
  • Bon pied, bon oeil : portez des chaussures adaptées, contrôlez votre vue régulièrement et mettez vos lunettes le plus souvent possible.
  • Évitez de monter et de descendre inutilement au grenier ou à la cave.
  • Au réveil, asseyez-vous quelques instants sur le bord de votre lit avant de vous lever.
  • Faites attention à vos animaux domestiques.
  • Ne montez pas sur une chaise ou un tabouret, utilisez plutôt un escabeau stable.
  • Ne cirez pas vos escaliers et équipez-les de rampes de chaque côté pour faciliter la descente et la montée.
  • N’encombrez pas les lieux de passage avec des objets (plantes, guéridons, rallonges électriques…), préférez les téléphones sans fil.
  • Aidez-vous de barres d’appui et mettez un tapis antidérapant dans la douche ou la baignoire.
  • Assurez-vous que votre éclairage soit suffisant dans toute la maison et que votre chambre soit suffisamment chauffée.

L’objectif des traitements de l’ostéoporose est de réduire le risque de fracture chez les patients dont le risque est trop élevé. Le traitement doit être adapté en fonction de ce risque, les principes de prévention avec une alimentation variée et suffisamment riche en calcium et une activité physique régulière restant valables quelle que soit la situation. La prévention des chutes, quand elle est possible, est utile chez les patients fragiles.

Les médicaments apportant du calcium ou de la vitamine D sont nécessaires chez les patients ayant des apports insuffisants. Ils ne sont pas suffisants pour traiter une ostéoporose. Ils sont en revanche importants en complément des traitements de l’ostéoporose.

Le traitement médicamenteux de l’ostéoporose a fait beaucoup de progrès ces dernières années : il existe maintenant différents médicaments qui ont clairement démontré leur efficacité pour réduire le risque de fractures ostéoporotiques.

Conseils

Un traitement de l’ostéoporose, comme un traitement de l’hypertension artérielle, doit être pris régulièrement et de façon prolongée, pour être efficace. Ceci ne signifie pas que vous aurez le même médicament « toute votre vie ».

Attention, près de la moitié des patientes abandonnent le traitement dans la première année de prescription. C’est totalement insuffisant pour tirer bénéfice de son efficacité.

Votre médecin pourra vous conseiller sur le choix du traitement le plus adapté à votre cas.

Votre médecin vous précisera les conditions de prise des traitements. Celles-ci sont à respecter scrupuleusement car la bonne efficacité et la bonne tolérance des traitements en dépendent.

 

Schématiquement, on distingue 3 grands types de traitement selon leur mode d’action :

1. Les traitements qui freinent la perte osseuse

  • Le traitement hormonal de la ménopause (oestradiol par voie orale ou cutanée ou nasale) dont l’utilisation est maintenant limitée aux femmes ayant des symptômes liés à la ménopause compte tenu de son rapport bénéfice risque.
  • Le raloxifène en prise quotidienne, un médicament qui peut également avoir des effets bénéfiques sur d’autres cibles que le squelette, notamment la prévention du cancer du sein. Compte-tenu de ses propriétés, sa prescription est remboursée chez les femmes avant 70 ans.
  • La famille des bisphosphonates (alendronate, risédronate, ibandronate, acide zolédronique) qui constitue la famille de référence actuelle, administrée selon le traitement en comprimé une fois par semaine ou par mois, en injection trimestrielle ou en perfusion annuelle. Seuls l’alendronate et le risédronate par voie orale et l’acide zolédronique par voie intra-veineuse sont remboursés.
  • Le denosumab, en administration semestrielle par injection sous-cutanée. Ce médicament est remboursé en relais des bisphosphonates.

2. Un traitement qui stimule la formation d’os

Le tériparatide (hormone parathyroïdienne) administré par injections sous-cutanées quotidiennes pour une durée maximale de 18 mois dans le traitement des ostéoporoses sévères. Ce médicament est remboursé chez les malades ayant déjà eu au moins deux fractures vertébrales.

3. Un traitement qui agit sur la formation et la résorption osseuse

Le ranélate de strontium est un médicament en prise quotidienne. Il est remboursé en deuxième intention chez les patientes ayant une contre-indication ou une intolérance aux bisphosphonates et n’ayant pas de facteurs de risque thrombo-embolique veineux. Son taux de remboursement est de 30%.

› Remboursement en France

Le rapport bénéfices/risques du traitement

Votre médecin s’assure au cours des visites de suivi que vous continuez de prendre régulièrement votre traitement et peut revoir avec vous les modalités de prise qui conditionnent ses effets.

La densitométrie n’est pas le seul élément qui permette d’évaluer l’efficacité du traitement contre la survenue de fractures, mais la variation des résultats de la densitométrie aide le médecin à prendre la décision d’arrêter ou de poursuivre le traitement lorsqu’elle est refaite après une séquence thérapeutique de 3 à 5 ans.

Votre médecin peut également utiliser pour le suivi de certains médicaments le dosage de marqueurs sanguins ou urinaires qui reflètent les activités de formation ou de résorption osseuses. Leur intérêt réside notamment dans leur variation rapide qui permet d’apprécier l’effet osseux du traitement après quelques mois d’administration seulement.

Les risques inhérents à la prise de médicaments dépendent des propriétés de chacun. Ils peuvent conduire à la contre-indication du médicament selon votre état de santé, à une surveillance spécifique de sa bonne tolérance pour dépister des effets indésirables rares. Ils justifient une surveillance régulière par votre médecin qui pourra ainsi s’assurer à chaque visite d’un rapport bénéfices/risques toujours favorable permettant la poursuite du traitement.

Services associés
Le test HGPO (Hyperglycémie provoquée par voie orale)

Le test HGPO (Hyperglycémie provoquée par voie orale)

Votre gynécologue vous a prescrit un test pour dépister un diabète gestationnel (Hyperglycémie provoquée par voie orale HGPO).

Pourquoi ?

Certaines femmes peuvent développer pendant la grossesse un diabète – c’est ce qu’on appelle le diabète gestationnel. On sait que ce diabète survient plus souvent chez certaines patientes présentant des facteurs de risque.

  • « Je suis à risque d’avoir un diabète gestationnel si… » 
  • J’ai 35 ans et plus
  • J’ai déjà eu un diabète gestationnel, ou j’ai eu un «gros» bébé (poids supérieur à 4 kilos) à la naissance
  • Je suis en surpoids, càd. si mon Indice de Masse Corporelle (IMC) est > 25 : 
  • J’ai dans ma famille (parents, frères et sœurs) des personnes diabétiques

L’équipe médicale évalue ces facteurs de risque et décide s’il convient de rechercher chez vous ce type de diabète. 

Où ?

Il est réalisé au centre de périnatalité de la maternité le lundi matin entre 7h50 et 8h50, sur rendez vous uniquement. L’examen dure environ 2h30.

Conditions pour le bon déroulement du test :

  • Vous ne devez rien changer à votre alimentation ou à votre activité physique dans les jours qui précèdent ce test. 
  • Ne pas avoir mangé depuis au moins 8 heures, donc pour un test à 7h30 le matin, avoir fini complètement son repas / ou sa dernière collation à 23h30. 
  • Vous ne devez pas avoir pris de corticoïdes la semaine qui précède ce test.
  • Boire de l’eau est toléré.
  • Vous pouvez amener de quoi vous occuper (lecture, musique...).

Déroulement du test ?

  1. Un soignant va dans un premier temps réaliser la vérification du respect des consignes préalables (à jeun, …).
  2. Une prise de sang est réalisée pour mesurer votre taux de sucre à jeun, c’est ce qu’on appelle la mesure de la « Glycémie ». Ce contrôle se fait de deux façons différentes : prise de sang et ponction au bout du doigt.
  3. Par la suite vous devez boire la quantité d’un gobelet, contenant un liquide très sucré (75g de glucose).
  4. À partir de ce moment, il est important d’éviter les déplacements, on vous demande de rester au repos. On mesurera à nouveau votre taux de sucre dans le sang, 1 heure et 2 heures, après avoir bu la solution sucrée. A la fin du 2ème et dernier prélèvement le test est alors terminé.

Résultats

Vous allez recevoir une copie du résultat du test chez vous. 

Si les résultats du test sont normaux, il n’y a pas de suites à donner. 

Si le résultat est pathologique, la soignante vous contactera le jour même pour vous prévenir. Par la suite, votre gynécologue vous en informera de manière plus complète, il préviendra également l’équipe de diabétologie qui vous contactera dans les plus brefs délais pour débuter le suivi.

Il est alors très important de vous rendre au rendez vous qui vous sera donné, pour qu’on vous explique comment vous soigner et ainsi protéger votre bébé.

Contacts

Prise de RDV pour le test HGPO :
Secrétariat Gynécologie et Obstétrique 
Tél : 4411 3230

Et en cas de questions :
Consultation infirmière en diabétologie 
Tél : 4411 4483
diabet.consult@chl.lu

Services associés
Le diabète gestationnel

Le diabète gestationnel

Au Luxembourg en 2015, environ 6 femmes sur 100 ont développé un diabète pendant leur grossesse : c’est le diabète gestationnel.

Ce chiffre est en augmentation constante en raison notamment de l’âge plus tardif des premières grossesses et d’une plus grande fréquence de surpoids.
Non diabétiques avant la grossesse, ces futures mamans présentent un risque plus élevé de le devenir, dans les années qui suivent l’accouchement.

« Je suis à risque d’avoir un diabète gestationnel si… » 

  • J’ai 35 ans et plus
  • J’ai déjà eu un diabète gestationnel, ou j’ai eu un «gros» bébé (poids supérieur à 4 kilos) à la naissance
  • Je suis en surpoids, càd. si mon Indice de Masse Corporelle (IMC) est > 25 :

  • J’ai dans ma famille (parents, frères et sœurs) des personnes diabétiques

Qu’est ce que le diabète gestationnel ?

C’est une augmentation modérée du taux de sucre dans le sang (=glycémie) liée aux changements hormonaux de la grossesse.

Pendant la grossesse, l’insuline, hormone fabriquée par le pancréas et qui régule la glycémie devient moins efficace sous l’effet des hormones fabriquées par le placenta. Il faut alors plus d’insuline pour maintenir une glycémie normale.

Si le pancréas ne parvient pas à fournir la quantité nécessaire d’insuline, au-delà des valeurs de glycémie spécifique en période de grossesse : c’est le diabète gestationnel.

Pour la plupart des femmes ce diabète apparaît pendant la grossesse et disparaît après l’accouchement. Il revient souvent au cours des grossesses suivantes.

Quels sont les risques possibles pour mon bébé ou pour moi, si je suis atteinte de diabète gestationnel ?

Pour mon bébé : 
  • un poids de naissance augmenté (4kg et plus),
  • un traumatisme de l’épaule lié à des difficultés de «passage» d’un bébé trop gros lors de l’accouchement,
  • Une hypoglycémie (taux de sucre trop bas) à la naissance ou dans les jours qui suivent (à surveiller).
Pour moi : 
  • un accouchement plus difficile avec plus de risque de césarienne,
  • plus de risque d’apparition, dans les années qui suivent, d’un diabète de type 2 - donc définitif.

Comment éviter un diabète gestationnel ?

Je limite ma prise de poids

Le premier traitement du diabète gestationnel est préventif : c’est la limitation de la prise de poids au cours de la grossesse si le poids avant la grossesse est excessif.
L’observation des règles de base d’une alimentation saine et équilibrée voire l’instauration d’une diététique personnalisée, seront alors nécessaires.

Pour cela les diététiciennes du Centre Hospitalier peuvent vous aider, n’hésitez pas à en parler à votre gynécologue.

Je pratique une activité physique régulière marche, gym douce, aquagym, natation, …

Dans tous les cas conformez-vous aux recommandations de votre médecin.

Comment diagnostiquer le diabète gestationnel ? 

L’équipe médicale décidera s'il est nécessaire ou pas de rechercher le diabète gestationnel chez vous, vers le sixième mois (entre la 24e et la 28e semaine d’aménorrhée).

Le test de diagnostic s’appelle l’hyperglycémie provoquée orale (HGPO). 

N'hésitez pas à consulter notre dossier spécifique qui explique le déroulement de ce test.

En cas de diabète gestationnel, que faut-il faire ? 

Si les résultats du test sont supérieurs aux normes établies et donc pathologiques, votre gynécologue vous en informera. L’équipe de diabétologie vous contactera dans les plus brefs délais pour qu’une prise en charge spécialisée soit débutée.

Contacts

Secrétariat Diabétologie 
Tél : 4411 3111
sec.endo@chl.lu

Consultation infirmière en diabétologie 
Tél : 4411 4483
diabet.consult@chl.lu

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