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ImmunoTox : Un nouveau réseau pluridisciplinaire au CHL pour une prise en charge optimale des toxicités immuno-induites

ImmunoTox : Un nouveau réseau pluridisciplinaire au CHL pour une prise en charge optimale des toxicités immuno-induites

L'essor de l'immunothérapie, notamment des inhibiteurs de points de contrôle immunitaire (checkpoint inhibitors), a constitué une révolution majeure en oncologie. Ces traitements ont permis d’obtenir des résultats jusque-là inespérés, avec des rémissions prolongées, une amélioration significative de la survie voire des guérisons pour de nombreux patients atteints de cancers avancés. Cependant, comme tout traitement, l'immunothérapie n’est pas dénuée d’effets secondaires.

Le principal défi posé par ces toxicités n’est pas tant leur fréquence que leur variabilité et leur diversité. En effet, tous les organes peuvent être affectés : peau, poumons, système nerveux central, système endocrinien, yeux, foie, et bien d’autres. Certaines d'entre elles peuvent être irréversibles, sévères (parfois fatales Si non reconnues ou traitées de manière suboptimale). De plus, ces effets secondaires peuvent apparaître à des délais extrêmement variables, allant de quelques semaines à plus d’un an après l’initiation du traitement.

Un autre enjeu de taille est que les recommandations actuelles émanant des sociétés oncologiques, bien qu’unanimes, sont basées essentiellement sur des études rétrospectives. En conséquence, la prise en charge des toxicités immuno-induites repose souvent sur une approche individualisée, en particulier lorsque la corticothérapie de première intention s’avère inefficace et qu’un recours à des traitements ciblés, tels que les anti-IL6 (tocilizumab), devient nécessaire.

Dans ce contexte, l’oncologue seul ne peut plus garantir une prise en charge optimale de ces complications. La complexité croissante des effets secondaires liés à l’immunothérapie impose une approche pluridisciplinaire. La solution ? L'une d'entre elles nous vient de Belgique, où un projet pilote de la BSMO (Belgian Society of Medical Oncology), appelé BiTox, a été mis en place il y a trois ans. Ce réseau réunit des oncologues et des spécialistes d’organes experts en toxicités immuno-induites lors de réunions multidisciplinaires bimensuelles. L’impact de ce dispositif est significatif : sur 250 cas présentés, les recommandations du panel d’experts différaient dans près de 75 % des cas par rapport à la prise en charge initiale.

S’inspirant de ce modèle, le Centre Hospitalier de Luxembourg met en place ImmunoTox, une plateforme collaborative dédiée aux professionnels de santé pour une prise en charge optimale des toxicités immuno-induites. Ce réseau rassemble une liste de spécialistes issus de diverses disciplines – cardiologie, pneumologie, endocrinologie, gastro-entérologie, dermatologie, neurologie, ophtalmologie, entre autres – afin de garantir une expertise adaptée à chaque cas. Pour chaque spécialité, un expert référent s'est proposé pour assurer la discussion des dossiers et proposer les stratégies thérapeutiques les plus appropriées.

L’objectif d’ImmunoTox est double : d’une part, assurer une prise en charge rapide, personnalisée et basée sur les dernières avancées scientifiques ; d’autre part, permettre une amélioration continue des connaissances en immunotoxicologie grâce à une base de données centralisée et une veille scientifique constante.

Avec ImmunoTox, le CHL se positionne ainsi comme un acteur clé de l’innovation en oncologie, en proposant un modèle de prise en charge pluridisciplinaire inspiré des meilleures pratiques internationales. Ce réseau marque une étape décisive vers une gestion efficace, rapide et sécurisée des toxicités sévères liées à l’immunothérapie, au service des patients et des professionnels de santé.

Tableau des spécialités et des référents CHL du réseau ImmunoTox

Nom

Spécialité

Email

ALABART MARTA

PHARMACIE

Alabart.marta@chl.lu

DR BOURLOND

DERMATOLOGIE

Bourlond.florence@chl.lu

DR CODREANU

CARDIOLOGIE

Codreanu.andrei@chl.lu

Dr DEBAUGNIES

LABO HEMATO

Debaugnies.france@chl.lu

Dr KERSCHEN

NEUROLOGIE

Kerschen.philippe@chl.lu

Dr LE GOUEFF

IMMUNOLOGIE

Legoueff.anouck@chl.lu

Dr LINSTER

NEPHROLOGIE

Linster.charel@chl.lu

Dr NGUENANG

PNEUMOLOGIE

Nguenang.marina@chl.lu

Dr PHILIPPI

RADIOTHERAPIE

Swen.philippi@baclesse.lu

Dr PLIER

RHUMATOLOGIE

Plier.marc@chl.lu

Dr RAVARANI

ENDOCRINOLOGIE

Ravarani.lisa@chl.lu

Dr SERVAIS

HEMATOLOGIE

Servais.sophie@chl.lu

Dr WILPUTTE

GASTRO-ENTERO

Wilputte.jean-yves@chl.lu

 

Toutes informations sur le site : https://immunotox.lu/
 

STOP A LA VIOLENCE !

STOP A LA VIOLENCE !

Pierre, infirmer aux urgences, s’est fait casser les dents. Selon l’agresseur, le temps d’attente était trop long.

Les équipes des urgences sont là pour vous aider, pas pour subir des agressions.

Aucune forme de violence, physique ou verbale, ne sera tolérée.

  • Ce service est placé sous vidéosurveillance.
  • Nos agents de sécurité sont prêts, prêts à intervenir.
  • L’atteinte à des professsionnels de santé est passible de lourdes sanctions.
  • La Direction du CHL portera systématiquement plainte en cas d’agression.
STOP A LA VIOLENCE !

STOP A LA VIOLENCE !

Valentine, médecin aux urgences, a été menacée de mort. Selon l’agresseur, le diagnostic et le traitement n’étaient pas adaptés.

Les équipes des urgences sont là pour vous aider, pas pour subir des agressions.

Aucune forme de violence, physique ou verbale, ne sera tolérée.

  • Ce service est placé sous vidéosurveillance.
  • Nos agents de sécurité sont prêts, prêts à intervenir.
  • L’atteinte à des professsionnels de santé est passible de lourdes sanctions.
  • La Direction du CHL portera systématiquement plainte en cas d’agression.
10 ans d'immunothérapie au CHL : témoignages

10 ans d'immunothérapie au CHL : témoignages

À l’occasion de la Journée mondiale contre le cancer 2025, découvrez une conversation inédite en luxembourgeois et en français sur l’évolution de l’immunothérapie et son impact sur les patients.

Avec :

  • Dr Martina Degiorgis – Médecin spécialiste en oncohématologie
  • Mme Ciela Verissimo – Infirmière expérimentée en oncohématologie
  • Mme Hepp-Zuidberg – Patiente traitée par immunothérapie (témoignage en luxembourgeois)
  • M. Dalele – Patient traité par immunothérapie (témoignage en français)

Un échange entre soignants et patients pour mieux comprendre cette avancée majeure en oncologie.

Nouveau : accès aux images des examens radiologiques via QR Code

Nouveau : accès aux images des examens radiologiques via QR Code

Dans les services d’imagerie du CHL, comme dans les autres hôpitaux, le CD-Rom contenant les images des examens est dorénavant remplacé par une fonctionnalité plus rapide, plus éco-responsable et plus sécure.

Le patient qui souhaite disposer de ses images (pour son dossier personnel ou pour les transmettre à un autre professionnel de santé), peut (à l’issue de son passage en radiologie ou sur demande), recevoir :

  • un formulaire reprenant un QR Code et un code PIN et/ou
  • 2 mails (le 1er avec le code PIN et le 2ème avec le QR Code)

Le patient pourra dès lors accéder à ces images dans l’Archive Nationale LuxiTH en 3 clics :

1 : Scanner le QR Code


2 : Renseigner le code PIN reçu


3 : Indiquer sa date de naissance 

Remarque : date de naissance à l’envers : 01.04.1966 à indiquer comme suit : 1966-04-01


Remarques : 

  • Les images sont disponibles 2 à 3 jours après la réalisation de l’examen.
  • Les identifiants transmis permettent l’accès aux images pendant 3 mois maximum.
  • A l’issue de cette période, le patient peut toujours consulter ses images en demandant un nouveau QRCode via l’adresse sec.qrcodeRX@chl.lu
  • A noter que les images sont disponibles dans le DSP (Dossier de Soin Partagé) du patient et cela sans contrainte du délai de 3 mois.
La grippe chez l'enfant - Informations et conseils

La grippe chez l'enfant - Informations et conseils

La vague épidémique de la grippe vient d’atteindre un pic au Luxembourg. 
Entre le 6 et le 12 janvier, 1.342 cas de grippe ont été recensés, soit une augmentation de 80% par rapport à la semaine précédente, selon le rapport hebdomadaire publié le jeudi 16 janvier par le ministère de la Santé.
Le service des Urgences Pédiatriques travaille à flux continu, sous tension, avec des temps d’attente en augmentation.

Les urgences sont réservées aux cas les plus graves. S’il ne s’agit pas d’une urgence médicale à proprement parler, appelez en priorité votre médecin de famille ou veuillez consulter à la maison médicale pédiatrique pour les enfants de 0 à 16 ans (ou alternativement adulte pour les patients de plus de six ans). 

Voici quelques informations concernant la grippe :

La grippe c'est quoi ?

La grippe est causée principalement par les virus Influenza A et Influenza B.

Les premiers symptômes de la maladie incluent :

  • Une sensation de malaise général.

  • Une brusque poussée de fièvre.

  • Des frissons.

  • Des maux de tête et des douleurs articulaires et musculaires.

Ensuite, on observe une majoration des symptômes respiratoires ( écoulement nasal, maux de gorge, toux ), associés à de la fièvre qui peut persister 8 jours. Des symptômes gastroentérologiques peuvent être associés et sont plus fréquents chez les enfants.

La convalescence dure en moyenne 1 à 2 semaines.

Les infections grippales sont majoritairement bénignes.

Cependant des complications peuvent apparaître. Certaines complications sont fréquentes comme les otites et les pneumonies ; d’autres, plus rares, peuvent même être potentiellement graves.


Transmission ?

Le virus de la grippe se transmet facilement de personne à personne par :

  • Voie aérienne, c’est-à-dire la dissémination du virus dans l’air par l’intermédiaire de quintes de toux, d’éternuements ou de gouttelettes de salive.

  • Le contact direct de moins d’un mètre avec une personne infectée : poignée de main, accolade, baiser, bise …

  • Le contact indirect avec des objets touchés et donc contaminés par la personne malade : poignées de porte, billets de banque, …


Comment se protéger davantage contre la grippe saisonnière :

Il est essentiel d’adopter des gestes barrières pour limiter la propagation du virus :

  • Lavez-vous les mains régulièrement avec de l’eau et du savon pendant 30 secondes en frottant soigneusement les paumes, les doigts, le dos des mains et sous les ongles.

  • Couvrez-vous la bouche et le nez avec un mouchoir en papier lorsque vous toussez ou éternuez. Si vous n’avez pas de mouchoir, utilisez le creux de votre coude.

  • Jetez immédiatement les mouchoirs usagés à la poubelle et lavez-vous ensuite les mains.

  • Évitez les contacts physiques comme les accolades, baisers et poignées de main.

  • Évitez les foules et les rassemblements durant la saison épidémique.

  • Restez chez vous si vous êtes malade pour éviter de contaminer votre entourage.

  • Aérez régulièrement les pièces, au moins 3 à 4 fois par jour pendant 10 minutes.

En respectant ces gestes simples, vous contribuez à protéger votre santé et celle des autres.


Traitement :

On peut soulager les symptômes tels que la fièvre ou les douleurs musculaires avec un médicament à base de paracétamol.

L'aspirine ( acide acétylsalicylique ) n'est pas recommandée pour les enfants et les adolescents.

Ne pas oublier les lavages de nez fréquents chez les nourrissons.

Pendant toute la durée des symptômes, il faut rester à la maison, boire beaucoup et se reposer.

Certains cas nécessitent la prescription de médicaments antiviraux.

En cas de complications, d’autres traitements peuvent s’avérer nécessaires.


Certains symptômes doivent amener à consulter très vite :

  • Fièvre chez un bébé de moins de 3 mois ou fièvre mal tolérée.

  • Teint pâle ou coloration anormale de la peau.

  • Essoufflement au repos et difficultés respiratoires.

  • Douleurs liées à la respiration ou à la toux, présence de sang ou de crachats purulents.

  • Difficulté à se nourrir, signes de déshydratation modérés à graves.

  • Malaise ou troubles de la conscience, aucune réaction aux stimulations, état amorphe et moins éveillé.

  • Si votre enfant vit avec une maladie chronique ou a un système immunitaire affaibli ou déficient ET présente une température de plus de 38,5 °C.

     

La grippe chez l'enfant Informations et conseils - Janvier 2025

Les urgences sont  réservées aux cas les plus graves

Les urgences sont réservées aux cas les plus graves

Pour son otite, Maggie est allée chez son médecin de famille au lieu de se rendre aux urgences

Les urgences sont réservées aux cas les plus graves.

  •  J’appelle en priorité mon médecin de famille

  •  Si je n’en ai pas, je pense à aller consulter à la maison médicale en cliquant ici

  • Mon état est grave et nécessite des soins immédiats, alors je me rends aux urgences

     

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Les urgences sont  réservées aux cas les plus graves

Les urgences sont réservées aux cas les plus graves

Pour sa plaie, Nicolas est allé chez son médecin de famille au lieu de se rendre aux urgences.

Les urgences sont réservées aux cas les plus graves.

  •  J’appelle en priorité mon médecin de famille

  •  Si je n’en ai pas, je pense à aller consulter à la maison médicale en cliquant ici

  • Mon état est grave et nécessite des soins immédiats, alors je me rends aux urgences

     

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Les urgences sont  réservées aux cas les plus graves

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Pour ses douleurs de dos, Dan est allé chez son médecin de famille au lieu de se rendre aux urgences.

Les urgences sont réservées aux cas les plus graves.

  •  J’appelle en priorité mon médecin de famille

  •  Si je n’en ai pas, je pense à aller consulter à la maison médicale en cliquant ici

  • Mon état est grave et nécessite des soins immédiats, alors je me rends aux urgences

     

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Les urgences sont  réservées aux cas les plus graves

Les urgences sont réservées aux cas les plus graves

Pour ses maux de gorge, Giulia est allée chez son médecin de famille au lieu de se rendre aux urgences.

Les urgences sont réservées aux cas les plus graves.

  •  J’appelle en priorité mon médecin de famille

  •  Si je n’en ai pas, je pense à aller consulter à la maison médicale en cliquant ici

  • Mon état est grave et nécessite des soins immédiats, alors je me rends aux urgences

     

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