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Découvrez la table ronde organisée à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le SIDA

Découvrez la table ronde organisée à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le SIDA

Le 1er décembre 2021, à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le SIDA, le Service National des maladies infectieuses du CHL a organisé une table ronde.

1ÈRE PARTIE

Thème : Avancées et perspectives dans la prise en charge des IST (infections sexuellement transmissibles) / VIH
Invités :

  • Dr Thérèse Staub - Médecin chef du service national des maladies infectieuses.
  • Dr Carole Devaux - Investigateur principal de recherche du département Infection et Immunité du LIH - Présidente du Comité de surveillance SIDA.
  • Mme Emmanuelle Andlauer - Pharmacienne clinique pour le service national des maladies infectieuses.
  • M. Benjamin Vincent - Infirmier spécialisé en maladies sexuellement transmissibles.

Modérateur :

  • Mme Catarina Fernandes - infirmière chef d’unité du Service National des maladies infectieuses

2ÈME PARTIE

Thème : Stratégie 2021-2026 ONUSIDA : « Mettre fin aux inégalités. Mettre fin au SIDA »
Invités :

  • Dr Danielle Choucroun - Médecin et sexologue au Planning Familial.
  • Mme Laurence Mortier - Chargée de direction adjointe HIV Berodung / Croix Rouge luxembourgeoise.
  • Mme Mylène Porta - Centre LGBTIQ+Cigale.
  • Dr Pierre Braquet - Médecin infectiologue au CHL et chargé de nombreux projets nationaux dans le domaine des maladies infectieuses.

Modérateur :

  • Mme Catarina Fernandes - infirmière chef d’unité du Service National des maladies infectieuses.
TABLE RONDE - Journée mondiale de lutte contre le SIDA

TABLE RONDE - Journée mondiale de lutte contre le SIDA

Le 1er décembre 2021, à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le SIDA, le Service National des maladies infectieuses du CHL organise une table ronde de 16h30 à 18h00 :

1ÈRE PARTIE

Thème : Avancées et perspectives dans la prise en charge des IST (infections sexuellement transmissibles) / VIH
Invités :

  • Dr Thérèse Staub - Médecin chef du service national des maladies infectieuses.
  • Dr Carole Devaux - Investigateur principal de recherche du département Infection et Immunité du LIH - Présidente du Comité de surveillance SIDA.
  • Mme Emmanuelle Andlauer - Pharmacienne clinique pour le service national des maladies infectieuses.
  • M. Benjamin Vincent - Infirmier spécialisé en maladies sexuellement transmissibles.


2ÈME PARTIE

Thème : Stratégie 2021-2026 ONUSIDA : « Mettre fin aux inégalités. Mettre fin au SIDA »
Invités :

  • Dr Danielle Choucroun - Médecin et sexologue au Planning Familial.
  • Mme Laurence Mortier - Chargée de direction adjointe HIV Berodung / Croix Rouge luxembourgeoise.
  • Mme Mylène Porta - Centre LGBTIQ+Cigale.
  • Dr Pierre Braquet - Médecin infectiologue au CHL et chargé de nombreux projets nationaux dans le domaine des maladies infectieuses.


3ÈME PARTIE

Session « live » : Questions / Réponses

MODÉRATEUR :

  • Mme Catarina Fernandes - infirmière chef d’unité du Service National des maladies infectieuses.

Public Cible :

  • Etablissements scolaires / Lycéens / Grand public

Il n'est pas nécessaire de s'inscrire,  ce webinaire sera visible via ZOOM. 

Cette table ronde sera visible le mercredi 1 décembre à 16h30 via ZOOM ici.


Vos questions

Posez vos questions en direct ou d’ores et déjà via notre formulaire en ligne disponible ici.

World AIDS Day 2020

World AIDS Day 2020

Cette année, la Journée mondiale du sida du 1er décembre arrive en plein milieu d’une autre épidémie mondiale : la nouvelle maladie à coronavirus (COVID-19). L’intervention de santé publique à ces épidémies est liée:

*"La COVID-19 nous montre que personne n’est protégée d’une pandémie tant que tout le monde ne l’est pas. Si nous voulons surmonter ce défi, nous ne pouvons pas nous permettre d’oublier certaines personnes. Pour mettre fin aux pandémies concomitantes du VIH et de la COVID-19, il est essentiel d’éliminer la stigmatisation et la discrimination, de mettre les individus au centre de l’action, d’ancrer nos ripostes dans les droits humains et d’adopter des stratégies tenant compte du genre."

Depuis le début de la crise du COVID-19, ce sont les médecins et les soignants du Service National des Maladies Infectieuses (SNMI) installé au CHL qui prennent en charge les patients gravement atteints par le Coronavirus tout en assurent leurs autres missions de service national et notamment celles liées au dépistage, à la prise en charge initiale et au suivi des infections à VIH.

La crise sanitaire ne modifie pas l'offre proposée par le Service national des Maladies Infectieuses (SNMI) dans le cadre du suivi des infections à VIH, à savoir:

  • Un service de dépistage gratuit et anonyme par analyse sanguine 24h/24 ;
  • Des consultations médicales spécialisées par des médecins infectiologues au profit des personnes vivant avec le VIH ;
  • Des consultations infirmières sur l’éducation et l’adhérence au traitement ;
  • Le traitement d’urgence (PEP) après une situation à risque ;
  • La prescription et des consultations spécialisées pour la prophylaxie pré-exposition – PrEP – avant une situation à risque ;
  • Une contribution significative aux activités de recherche.

Un grand merci à toute l'équipe du SNMI pour sa disponibilité et son professionnalisme sans failles dont elle fait preuve depuis le début de cette crise.

Que ce soit dans le cadre de la prise en charge des patients hospitalisés ou d'autres missions liées au COVID (collaboration avec le Ministère de la Santé Luxembourg, formations au personnel, traçage au sein de l'hôpital,...), l'équipe du SNMI se mobilise sans relâche depuis maintenant 9 mois pour faire face à cette crise inédite.

Vous faites un travail extraordinaire!

*https://www.unaids.org/.../campaigns/world-aids-day-2020

Découvrez ci-dessous, quelques photos de l'équipe du Service national des Maladies Infectieuses.

 

World AIDS Day 2019

World AIDS Day 2019

La Journée mondiale du SIDA est l'occasion annuelle d'une mobilisation internationale en signe de solidarité avec les personnes infectées et affectées par le VIH et le SIDA.

Au Luxembourg, les acteurs nationaux actifs dans la riposte au VIH :

ont le plaisir de vous inviter à la Journée mondiale du SIDA 2019

Programme de cette journée

  • Stand de sensibilisation et d’information de 8h30 à 16h00, dans le hall d’entrée du CHL Centre

Stand de sensibilisation et d’information destiné au grand public sur les IST / VIH, organisé par le service national des maladies infectieuses. En échange d’un ruban rouge, les dons collectés seront versés à l’association NADIEZHDA Asbl.


  • Journée de sensibilisation sur le VIH/SIDA à l’intention des élèves de 08h00 à 16h00 dans l'amphithéâtre du CHL Centre

Une journée de sensibilisation sur le VIH/SIDA à l’intention des élèves des classes de 10ème, 11ème et 12ème Technique, respectivement les 2ème, 3ème et 4ème Classique. Ateliers interactifs (Inscriptions cloturées)


  • Vernissage de l'exposition du concours "Preventive Art - Demistify Condoms – Patient partenaire", à 17h00 dans le foyer de l'amphithéâtre et amphithéâtre du CHL Centre

    • 17h30: Accueil du public avec visite des expositions
    • 18h00: Mot de bienvenue et discours officiels
    • 18h30: Remise des prix du concours "Preventive Art"
    • 19h00: Réception de solidarité
European testing Week 2019

European testing Week 2019

Le CHL participe officiellement à la semaine du dépistage DU SIDA. Cet évènement est organisé par European Centre for Disease Prevention and Control.

Du 22 au 29 novembre, de 7h00 à 15h00, à la Consultation infirmière de l’Unité 20 (2e étage CHL Centre)

  • Sans rendez-vous
  • Il n'est pas nécessaire d'avoir uneprescription médicale.
Le CHL s'engage contre le sida

Le CHL s'engage contre le sida

Le 30 novembre:

  • En participant à une journée de sensibilisation sur le VIH/SIDA à l'intention des élèves des lycées luxembourgeois
  • En tenant un stand d’information pour sensibiliser au SIDA/VIH et aux maladies sexuellement transmissibles dans le hall d'entrée du CHL Centre. (Distribution de brochures d’information /distribution de préservatifs / distribution de rubans rouges, symbole de Sidaction)

Le 1er décembre pour la journée Mondiale de lutte contre le sida:

  • La Division de la Médecine préventive, le service National des Maladies Infectieuses du CHL et le LIH se sont joints au DIMPS (Dispositif d’Intervention Mobile pour la Promotion de la Santé Sexuelle) pour une journée de sensibilisation grand public et de distribution de préservatifs. Le dépistage restant la pierre angulaire de la prévention du VIH, l’unité mobile DIMPS était présente à la Gare de Luxembourg, de 10h à 14h, pour offrir un test de dépistage du VIH, rapide, anonyme et gratuit, à toute personne désireuse de le faire. Des informations sur l’infection au VIH ont été données et le public présent a pu visionner un film en 3D sur l’action du VIH dans le corps.

Plus d’infos ici.

Les maladies sexuellement transmissibles (MST)

Les maladies sexuellement transmissibles (MST)

Aussi appelées maladies vénériennes, les Maladies Sexuellement Transmissibles (MST) sont plus nombreuses qu’on ne l’imagine.

Elles peuvent être provoquées par : 

  • Un virus
  • Une bactérie
  • Un parasite
  • Un champignon


La plupart d’entre elles se soignent facilement mais, non traitées, elles peuvent entraîner de graves complications.

Leurs transmissions sont principalement lors de relations sexuelles :

  • Rapport anal
  • Vaginal
  • Oro-génital

C’est pourquoi il est important de se protéger lors des rapports sexuels, de se faire dépister et de traiter les MST.

Retrouvez dans la brochure "Les maladies sexuellement transmissibles (MST)"

  • Les MST et leur évolution clinique
  • Les transmissions
  • Les dépistages et ces délais
  • La prévention 

Découvrez également notre Quizz interactif

Le quizz est téléchargeable:

Au Luxembourg, les MST sont en augmentation depuis les années 1990, il est donc primordial de vous informer sur les façons de vous protéger, ou de vous faire dépister.

La meilleure prévention face aux maladies sexuellement transmissibles reste le préservatif... et l'information.

Services associés
Journée Mondiale contre le SIDA: Testez vos connaissances sur les Maladies Sexuellement Transmissibles (MST)!

Journée Mondiale contre le SIDA: Testez vos connaissances sur les Maladies Sexuellement Transmissibles (MST)!

A l'occasion de la Journée Mondiale contre le SIDA le 1er décembre, nous vous proposons un quizz afin de tester vos connaissances sur les maladies sexuellement transmissibles (MST) et le sida!

Le quizz est téléchargeable:

Au Luxembourg, les MST sont en augmentation depuis les années 1990, il est donc primordial de vous informer sur les façons de vous protéger, ou de vous faire dépister.

La meilleure prévention face aux maladies sexuellement transmissibles reste le préservatif... et l'information.

Découvrez ici la nouvelle brochure d'information sur "les maladies sexuellement transmissibles (MST)" éditée par le Service National des Maladies Infectieuses du CHL

WORLD AIDS DAY 2017

WORLD AIDS DAY 2017

La Journée mondiale du SIDA est l’occasion annuelle d’une mobilisation internationale en signe de solidarité avec les personnes infectées et affectées par le VIH et le SIDA.

Au Luxembourg, les acteurs nationaux actifs dans la riposte au VIH :

ont le plaisir de vous inviter à la journée de solidarité organisée à l’occasion de la journée mondiale du SIDA et au vernissage de l’exposition du concours « Preventive Art - Demistify Condoms »

Vendredi 1er décembre 2017, dans les locaux du Oekozenter, 6, rue Vauban | L-2663 Luxembourg

Programme

  • 08h30 - 11h30 : Une journée de sensibilisation sur le VIH/SIDA à l’intention des élèves des classes de 10ème, 11ème et 12ème Technique, respectivement les 2ème, 3ème et 4ème Classique. Locaux Oekozenter Paffenthal

  • 12h00 - 16h00 : Dépistage par TROD dans le DIMPS et distribution de rubans rouges et de préservatifs. Place de Gare Luxembourg.

  • 16h30 : Accueil et visite de l'exposition du concours « Preventive Art - Demistify Condoms »
  • 17h00 : Discours officiels de:
    • Mme Lydia Mutsch, Ministre de la santé 
    • Mme Carole Delvaux, présidente du Comité de Surveillance SIDA.
  • Remise des prix du concours "preventive art". Réception de solidarité

La recherche autour des maladies infectieuses

La recherche autour des maladies infectieuses

Causées par des micro-organismes pathogènes comme les bactéries, les virus, les parasites ou les champignons, les maladies infectieuses peuvent se transmettre directement ou indirectement d’une personne à l’autre. 

Si certaines de ces maladies, comme le rhume ou l’angine, sont bénignes, d’autres, comme le paludisme, la tuberculose, le sida ou les hépatites sont beaucoup plus graves, et il n’existe pas toujours de traitements définitifs. 

Les médecins du service national de maladies infectieuses du CHL ont une longue tradition de recherche, et ils ont développé des liens de collaboration très forts avec l’unité de maladies infectieuses du LIH (Infectious Diseases Unit). Ils sont depuis de nombreuses années impliqués dans projets de longue haleine, notamment sur les virus du sida ou de l’hépatite C.


Recherche et suivi des patients atteints du virus du sida

  • Un ambitieux projet européen de recherche sur le sida: Projet EuroSIDA  

Financé par la Commission européenne dans le cadre du programme de recherche FP7, le projet EuroSIDA a pour vocation de suivre le pronostic clinique à long terme des patients porteurs du virus du sida en Europe et de vérifier l’impact des traitements antiviraux sur leur état de santé. Le projet a démarré en 1994 et il s’est étoffé au cours des années prenant en compte les évolutions des traitements anti-VIH et les avancées de la médecine pour le suivi des patients infectés. A ce jour, il inclut plus de 22 000 patients, porteurs du virus du sida et suivis dans plus de 100 hôpitaux de 35 pays européens, dont le CHL. Entre 200 et 300 patients du CHL ont en effet été inclus au fil des années dans les différentes cohortes recrutées par le projet. L’analyse des données recueillies a permis de nombreuses publications, étudiant différents aspects des évolutions du virus et des réponses aux traitements antiviraux. 

Les chercheurs se sont ainsi intéressés aux potentielles conséquences du gain de poids consécutif à la prise de traitement antiviraux, en vérifiant notamment les risques cardiovasculaires et de diabètes. En étudiant ainsi les incidents cardiovasculaires et le diabète de patients « neutres » avant la prise de traitement antiviraux, et en les corrélant avec leur évolution pondérale, ils ont identifié une augmentation des risques cardio-vasculaires chez les patients considérés au départ comme de poids « normal ». Le risque de développer un diabète augmente aussi avec la prise de poids, indépendamment toutefois du poids d’origine des patients6.  

L’analyse des données concernant la prise en charge des patients VIH dans les différents pays européens, et notamment la comparaison entre les pays est-européens et les autres, a aussi permis d’identifier de grandes différences : la prescription de traitements antirétroviraux pour des patients asymptomatiques est faite plus tard dans les pays d’Europe de l’Est. Rares sont aussi les centres de traitements est-européens à effectuer des tests de résistance avant de prescrire des traitements antirétroviraux ou si les traitements antirétroviraux ont échoué. Enfin, les différences sont notables entre les pays d’Europe de l’Est et les autres concernant la vaccination contre l’hépatite B, l’accès direct aux antiviraux, l’intégration de traitements VIH/tuberculose, et l’examen de santé général des porteurs de virus pour identifier d’autres problèmes.


L’hépatite C au Luxembourg : études épidémiologiques sur des populations cibles

  • Une étude épidémiologique au Luxembourg sur les usagers de drogue et le virus de l’hépatite C: Projet HCV-UD

Mis en œuvre en collaboration avec le LIH, mais aussi avec l’Abrigado et plusieurs autres centres d’accueil des drogués au Luxembourg, le projet HCV-UD s’adresse à une population particulièrement à risque d’infection par le virus de l’hépatite C : les usagers de drogue. 

L’étude, réalisée sur base d’un questionnaire et d’un suivi biologique, permet de connaître l’état de santé des participants, vérifiant ainsi s’ils sont affectés par le virus et pouvant proposer des traitements. Elle permet aussi de mieux identifier les facteurs de risque associés à la prise de drogues, d’évaluer l’efficacité des nouveaux traitements et d’améliorer les actions de prévention. A ce jour, 330 personnes ont accepté de participer à l’étude. Les données recueillies n’ont pas encore été analysées et le recrutement se poursuit. 

  • Une étude sur l’hépatite C en prison au Luxembourg: Projet HCV CPL

Cette étude a démarré en 2003. A l’origine, le projet avait pour but le recensement et le traitement des patients infectés par le virus de l’hépatite C emprisonnés au Centre Pénitentiaire de Luxembourg et leur possible ré-infection. Entre 2003 et 2013, 665 prisonniers ont été testés positifs, 204 ont été traités. 44 n’ont pas répondu au traitement, 43 ont été perdus de vue et 122 ont été guéris. Les médecins du CHL et les chercheurs du LIH ont toutefois observé qu’un pourcentage trop élevé de détenus guéris étaient à nouveau ré-infectés à leur sortie de prison. Le protocole de l’étude a alors été récemment modifié pour permettre une meilleure évaluation du taux d’infection par hépatite C en prison. Il inclut aussi dorénavant la mise en œuvre d’un réseau d’accueil des détenus dès leur sortie de prison, prévoyant un contact chez un médecin généraliste prescripteur de méthadone. 

Dr Vic Arendt, médecin infectiologue au CHL

Mon premier travail de recherche, c’était dans un laboratoire de virologie (étudiant les virus), à la fin de ma spécialisation à New York. En arrivant au CHL, j’ai pu poursuivre dans cette voie, en étant dès l’origine impliqué dans la création d’un laboratoire de virologie à l’hôpital. Ce labo prenait en charge le suivi des patients HIV, en étudiant l’évolution des charges virales. Nous faisions des cultures de virus, qui nous permettaient de mieux voir comment se développait le HIV, mais aussi de vérifier l’efficacité (toute relative) des monothérapies et des premiers médicaments. Le laboratoire a pris de l’ampleur, il s’est spécialisé dans la résistance aux antiviraux, puis a développé une branche sur la virologie et l’immunologie fondamentale… il a aussi été intégré à ce qui était à l’époque le CRP-Santé, aujourd’hui LIH.

Avec l’équipe du laboratoire, j’ai participé à plusieurs projets de recherche sur le sida, notamment en Afrique, avec le soutien du Ministère de la coopération luxembourgeoise. Nous avions par exemple un projet au Rwanda, pour étudier la transmission du virus entre la mère (séropositive) et l’enfant, pendant la grossesse puis l’allaitement. A cette époque, alors qu’on connaissait la possibilité d’infection par la mère à l’enfant au moment de l’allaitement ou de la grossesse, on ne donnait pas systématiquement de traitement tri-thérapique à la mère – la prescription du traitement dépendait du degré de déficience immunitaire de la personne. Notre étude nous a amené à prescrire à toutes les femmes enceintes et allaitantes séropositives, un traitement de tri-thérapies, et nous avons constaté une très forte réduction de la transmission du virus entre la mère et l’enfant. Les résultats de ce travail ont été largement reconnus par la communauté internationale médicale.

Aujourd’hui, je participe à deux études menées au Luxembourg sur l’hépatite C en collaboration avec le LIH. Dans notre pays, ce sont les usagers de drogue les plus affectés par ce virus. Nous voudrions en connaître la prévalence, les guérisons naturelles s’il y en a, connaître les différents types de génotypes, mieux évaluer le nombre de patients qui devraient recevoir un traitement antiviral. Nous voudrions aussi vérifier la corrélation entre les habitudes de consommation des drogues, la durée et les substances consommées et le risque d’infection à l’hépatite C.»

VIH / SIDA

  • Essai d’interruption du traitement chez des patients séropositifs avec un faible taux de virus dans le sang

L’infection au VIH peut être contrôlée avec des antirétroviraux qui diminuent la charge virale (nombre de particules dans le sang). Le virus n’est pas éliminé mais sa quantité est si faible qu’il ne peut plus être détecté. Le traitement doit continuer à vie. Il peut être toutefois associé à de nombreux effets indésirables et certains patients développent parfois une résistance au médicament. L'objectif de cette étude est d'évaluer la proportion de patients dont la charge virale reste faible même après 48 semaines (11 mois) d'interruption du traitement. Dans un premier temps, la charge virale sera mesurée chez des patients séropositifs sous traitement antirétroviral. Dans un second temps, les patients avec une charge virale très basse se verront proposer une interruption de traitement sous suivi rigoureux. 643 patients seront inclus en Belgique et au Luxembourg.

  • Nouvelle stratégie de traitement précoce du VIH

Après détection du VIH, le début du traitement est généralement envisagé en fonction du taux de CD4+ (cellules du sang qui aident à combattre les infections). Ce taux est élevé en début d’infection puis diminue avec le temps. Si ce taux descend en dessous de 350 cellules/mm3 ou si des symptômes de SIDA apparaissent, un traitement doit être débuté. Certains experts pensent cependant que le traitement devrait commencer plus tôt.

L’objectif de cette étude est de définir si le démarrage d’un traitement précoce (lorsque le taux de cellules CD4+ est élevé) permettrait au patient de rester en bonne santé plus longtemps. Les patients acceptant de participer seront répartis en deux groupes : les patients du premier groupe recevront un traitement contre le VIH immédiatement après le recrutement, les patients du second débuteront le traitement lorsque le taux de cellule CD4+ sera au-dessous de 350 cellules/mm3 ou si des symptômes du SIDA apparaissent. Les patients seront contrôlés par leur médecin tous les quatre mois. 4 000 personnes devraient participer dans le monde entier. L’étude dure environ 6 ans.


HEPATITE C

  • Toxicomanie, hépatite C et substitution : étude épidémiologique, comportementale et clinique au Luxembourg

L'hépatite C (HCV) est un virus qui s’attaque aux cellules du foie et entraine son inflammation. Le virus est transmis essentiellement par voie sanguine et les consommateurs de drogues injectables (par seringue) y sont souvent exposés.

L’objectif de cette étude est d’évaluer la proportion des usagers de drogue infectés par le virus de l’hépatite et de connaître leurs habitudes de consommation pour mieux comprendre les facteurs de risque de transmission du virus. Des échantillons de sang, des informations sur les habitudes de consommation et sur le développement de la maladie seront recueillies. 1000 patients devraient être recrutés au Luxembourg.

  • Prise en charge de l’Hépatite C en milieu carcéral

L'hépatite virale C (HCV) touche environ 1% de la population mondiale. Elle est cependant beaucoup plus fréquente dans la population carcérale (29-35%), notamment dû au taux élevé de consommateurs de drogue injectables. Ce virus peut entraîner à long terme des lésions au niveau du foie, dont la plus grave est la cirrhose, pouvant évoluer vers un cancer du foie.

L’objectif de cette étude est d'analyser les possibilités de prise en charge de patients ayant une sérologie hépatite virale C positive lors d'un séjour en milieu carcéral et d’évaluer le taux de réinfection et de super-infection (infection par d’autres souches VIH) lors de leur séjour en prison. Des échantillons de sang et des examens médicaux seront réalisés et des données sur les habitudes de consommation des drogues et sur les antécédents d’infection seront recueillies à l’entrée en prison, annuellement et à la sortie de prison. Environ 250 patients seront recrutés.


ROUGEOLE

  • Effets à long-terme de la vaccination et de l’infection naturelle par le virus de la rougeole.

La rougeole est une maladie hautement infectieuse causée par un virus qui peut avoir des effets indésirables graves et durables. La vaccination contre ce virus permet de développer des cellules immunitaires mémoires (cellule de défense de l’organisme) appelées lymphocytes B et T et des anticorps (des protéines capable de reconnaitre des substances étrangères au corps) qui persistent plusieurs années dans l’organisme pour protéger l’individu contre l’infection.

L’objectif  de ce projet est d’étudier les types de lymphocytes B obtenus avant et après la vaccination et de vérifier si l’identification spécifique du virus (son identité virale) change après une vaccination. 50 patients séronégatifs au virus de la rougeole et acceptant d'être vaccinés seront inclus au Luxembourg. Le suivi durera pendant 3 ans.

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