Les 9 chiffres de la Prématurité

Les 9 chiffres de la Prématurité

A travers ce rapport annuel, le lecteur est invité à découvrir toute une série d’initiatives et de projets novateurs pensés et portés par nos équipes en 2019. Tous s’inscrivent dans notre ambition commune d’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins proposés.
2019 présente aussi son lot d’améliorations de prise en charge, en termes de précision des interventions, d’efficacité du traitement, et de nouveaux équipements de pointe à disposition de nos patients. Depuis octobre, le CHL a notamment été équipé d’une troisième IRM, ceci pour une prise en charge optimisée de nos patients. L’acquisition de ce nouvel équipement, en plus d’une série d’autres mesures mises en place, ont permis à notre service de radiologie de réaliser 14 333 séances d’IRM en 2019, un plus de 7% par rapport à 2018.
L’année 2019 a été marquée par la standardisation de la chirurgie robotique dans les domaines de la chirurgie digestive, endocrinienne, thoracique et urologique. Première au Luxembourg : le CHL est actuellement le seul hôpital du pays à utiliser de manière régulière le robot en chirurgie hépato-pancréatique.

Un autre projet novateur ayant marqué l’année écoulée a été l’ouverture des CHL Praxiszentren Mersch et Grevenmacher, des consultations médicales en dehors de l’hôpital. Véritable service de proximité pour la population, les CHL Praxiszentren permettent d’améliorer l’accès à la médecine spécialisée.
Devant le succès grandissant de ce concept, le CHL vient d’ouvrir un troisième Praxiszentrum à Steinfort. Y sont actuellement proposées des consultations en angiologie, chirurgie générale, dermatologie, gynécologie-obstétrique, orthopédie et en urologie

Pour la première fois de son histoire, la Maternité du CHL a dépassé en 2019 le cap des 3.000 accouchements en un an. La nouvelle Maternité, qui est entrée en service en 2015, et la présence de la seule unité de soins MIC (Maternal Intensive Care) du pays expliquent le succès sans cesse croissant du CHL.

En 2019, 172 668 patients ont été suivis au CHL au cours de l’année, chiffre impressionnant qui dépasse encore légèrement celui de 2018 (+1,4%). Le nombre de prises en charge ambulatoires a connu une progression de +2,7 %, la hausse des hospitalisations en hôpital de jour médico-chirurgical a même été de +6,5 %. Ces résultats sont le fruit de nos efforts déployés au cours de ces dernières années en vue de favoriser le virage ambulatoire.
Le CHL est aussi un acteur socio-économique important au Luxembourg (10ième employeur). En 2019, le CHL a employé 2 490 collaborateurs (2018 : 2 348). Les effectifs ont encore légèrement augmenté pour répondre à la hausse de l’activité hospitalière sur les deux dernières années.
En 2019, le CHL compte 91 emplois différents. Cette édition du rapport annuel met en lumière quelques-unes de ces fonctions. Plus ou moins connues par le grand public, elles sont toutes indispensables au bon fonctionnement de notre institution et agissent directement ou indirectement dans la prise en charge du patient.
En cohérence avec les années précédentes, le CHL affiche en 2019 une bonne santé financière qui contribue à consolider et à développer ses activités. Les comptes annuels présentent un bénéfice de 5,1M €, alors que l’offre médicale a été étendue et les investissements dans les équipements et dans les infrastructures se sont poursuivis.
Combattre le cancer du pancréas en période de COVID-19
Il s’agit du cancer dont la mortalité reste encore très élevée, d’une part à cause de sa biologie mais le plus fréquemment, en raison de son diagnostic tardif.
Le cancer du pancréas est le deuxième cancer de l’appareil digestif le plus fréquent, après le cancer colorectal. Sa fréquence augmente tous les ans et il pourrait même devenir la deuxième cause de mortalité par cancer d’ici 2030.
Plusieurs études ont montré que le pronostic du patient est nettement amélioré si le délai entre les premiers symptômes et le traitement est très rapide.
À l’occasion de la Journée Mondiale dédiée à la sensibilisation au cancer du pancréas, le CHL et ses équipes d’oncologues, de gastroentérologues, de radiologues, de médecins nucléaires et de chirurgiens spécialistes des tumeurs du pancréas et du foie vous informent que, malgré la crise sanitaire actuelle liée à la pandémie du COVID-19, ils sont présents pour prendre en charge les patients, car chaque jour compte dans la prise en charge du cancer du pancréas.
Nos équipes ont une large expérience dans le traitement du cancer du pancréas quel que soit son stade d’évolution: initial, localement avancé, ou métastatique. Elles disposent d’un plateau technique complet pour pouvoir garantir une prise en charge spécialisée, rapide et de pointe.
Comment est fait le diagnostic ?
Le bilan s’appuie principalement sur un examen clinique, une échographie abdominale et un scanner thoraco-abdomino-pelvien. Il est complété dans certains cas par une écho-endoscopie ou une IRM du foie. La confirmation du diagnostic repose sur l’examen anatomopathologique de tissus prélevés par biopsie ou de la tumeur enlevée au cours d’une chirurgie. Selon les besoins, d’autres examens peuvent être prescrits.
Comment est fait le choix de vos traitements ?
Une équipe médicale de différentes spécialités (oncologue, radiothérapeute, médecin nucléaire, radiologue, gastroentérologue, chirurgiens pancréatique) se réunit lors d’une réunion appelée Réunion de Concertation Pluridisciplinaire (RCP). Compte tenu de la situation du patient et en s’appuyant sur des référentiels de bonne pratique, ils élaborent une proposition de traitement. Celle-ci est ensuite expliquée au patient au cours d’une consultation du dispositif d’annonce par le médecin. Elle tient compte de l’avis du patient et doit faire l’objet de son accord. Un programme personnalisé de soins (PPS) lui est alors remis. Celui-ci est également envoyé au médecin traitant.
Dans quels cas la chirurgie est-elle indiquée ?
La chirurgie du pancréas peut être indiquée au moment du diagnostic ou plus fréquemment après un traitement néo-adjuvant de quelques mois. Les résections pancréatiques restent des interventions lesquelles doivent être adéquatement préparées.
L'équipe des chirurgiens impliqués dans la chirurgie du pancréas

Comment se préparer à l'intervention ?
Le chirurgien explique les objectifs de l'opération, la technique opératoire utilisée (notre équipe peux actuellement proposer une chirurgie par abord mini invasif - laparoscopie au robot - ou un traitement classique dans le cadre d’une chirurgie plus lourde nécessitant la résection et la reconstruction des vaisseaux ou d’autres organes simultanément), les suites et les complications possibles.
L'intervention est réalisée sous anesthésie générale. La consultation avec l'anesthésiste permet d'évaluer les risques liés à l'anesthésie, en prenant en compte les antécédents médicaux et chirurgicaux du patient.
Le patient devra signaler tout problème de santé, notamment d’éventuels allergies (rhume des foins, allergies aux médicaments, etc.), problèmes respiratoires (asthme, bronchite chronique), problèmes cardiaques (hypertension par exemple), problèmes de coagulation liés à une maladie ou à une prise régulière de médicaments (aspirine, anticoagulants), ainsi que le niveau de consommation d'alcool et de tabac.
Il est prouvé que l'arrêt du tabac quelques semaines avant une intervention réduit les complications postopératoires.
En prévision de l’intervention chirurgicale, un programme spécifique peut être prescrit au patient afin d’améliorer son état nutritionnel (compléments nutritionnels) et sa condition physique (via des séances de kinésithérapie).
Images prises au bloc opératoire



A travers ce rapport annuel, le lecteur est invité à découvrir toute une série d’initiatives et de projets novateurs pensés et portés par nos équipes en 2019. Tous s’inscrivent dans notre ambition commune d’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins proposés.
2019 présente aussi son lot d’améliorations de prise en charge, en termes de précision des interventions, d’efficacité du traitement, et de nouveaux équipements de pointe à disposition de nos patients. Depuis octobre, le CHL a notamment été équipé d’une troisième IRM, ceci pour une prise en charge optimisée de nos patients. L’acquisition de ce nouvel équipement, en plus d’une série d’autres mesures mises en place, ont permis à notre service de radiologie de réaliser 14 333 séances d’IRM en 2019, un plus de 7% par rapport à 2018.
L’année 2019 a été marquée par la standardisation de la chirurgie robotique dans les domaines de la chirurgie digestive, endocrinienne, thoracique et urologique. Première au Luxembourg : le CHL est actuellement le seul hôpital du pays à utiliser de manière régulière le robot en chirurgie hépato-pancréatique.

Un autre projet novateur ayant marqué l’année écoulée a été l’ouverture des CHL Praxiszentren Mersch et Grevenmacher, des consultations médicales en dehors de l’hôpital. Véritable service de proximité pour la population, les CHL Praxiszentren permettent d’améliorer l’accès à la médecine spécialisée.
Devant le succès grandissant de ce concept, le CHL vient d’ouvrir un troisième Praxiszentrum à Steinfort. Y sont actuellement proposées des consultations en angiologie, chirurgie générale, dermatologie, gynécologie-obstétrique, orthopédie et en urologie

Pour la première fois de son histoire, la Maternité du CHL a dépassé en 2019 le cap des 3.000 accouchements en un an. La nouvelle Maternité, qui est entrée en service en 2015, et la présence de la seule unité de soins MIC (Maternal Intensive Care) du pays expliquent le succès sans cesse croissant du CHL.

En 2019, 172 668 patients ont été suivis au CHL au cours de l’année, chiffre impressionnant qui dépasse encore légèrement celui de 2018 (+1,4%). Le nombre de prises en charge ambulatoires a connu une progression de +2,7 %, la hausse des hospitalisations en hôpital de jour médico-chirurgical a même été de +6,5 %. Ces résultats sont le fruit de nos efforts déployés au cours de ces dernières années en vue de favoriser le virage ambulatoire.
Le CHL est aussi un acteur socio-économique important au Luxembourg (10ième employeur). En 2019, le CHL a employé 2 490 collaborateurs (2018 : 2 348). Les effectifs ont encore légèrement augmenté pour répondre à la hausse de l’activité hospitalière sur les deux dernières années.
En 2019, le CHL compte 91 emplois différents. Cette édition du rapport annuel met en lumière quelques-unes de ces fonctions. Plus ou moins connues par le grand public, elles sont toutes indispensables au bon fonctionnement de notre institution et agissent directement ou indirectement dans la prise en charge du patient.
En cohérence avec les années précédentes, le CHL affiche en 2019 une bonne santé financière qui contribue à consolider et à développer ses activités. Les comptes annuels présentent un bénéfice de 5,1M €, alors que l’offre médicale a été étendue et les investissements dans les équipements et dans les infrastructures se sont poursuivis.
En l’honneur des bébés prématurés et de leurs parents, la Maternité du CHL a été éclairée en mauve, couleur emblématique de la Journée Mondiale de la Prématurité de ce mardi 17 novembre.

Le CHL rejoint ainsi le mouvement mondial « World Prematurity Day », dont l'objectif est de créer la compréhension autour de la prématurité et de ses enjeux.
Nous profitons également de cette journée pour expliquer le parcours de prise en charge des nouveau-nés prématurés au sein du service national de néonatalogie du CHL et de communiquer quelques chiffres clés de l'année 2019.

Cliquez sur l'image du parcours pour l'agrandir.





A l’occasion de la Journée Mondiale du Diabète ce samedi 14 novembre, notre équipe du service d'Endocrinologie-Diabétologie Pédiatrique (DECCP) a souhaité se mobiliser activement au sein du Centre Hospitalier du Luxembourg afin de sensibiliser un maximum de personnes au diabète de l’enfant et de l’adolescent.
Pour ce faire, elle a sollicité l’aide de nos patients afin de mettre en avant leurs plus beaux chefs d’œuvre en lien avec le diabète. Cette année, le thème "Covid-19" s'est imposé.
Un très grand merci à tous les artistes participants!
Cette année encore, nous avons tous été extrêmement impressionnés par votre talent et votre créativité!
Cette année, en raison du Covid-19, l'exposition est exclusivement accessible en ligne via notre page Facebook et notre site Internet. Bonne visite virtuelle!





L’hypoglycémie est une baisse du taux de sucre dans le sang en-dessous de 65 mg/dl avec ou sans symptômes.

< 3 ans
Entre 40 et 65 mg/dl : 5g + 5g*
< 40 mg/dl : 10g + 5g
3-6 ans
Entre 40 et 65 mg/dl : 5g + 10g*
< 40 mg/dl : 10g + 10g
6-12 ans
Entre 40 et 65 mg/dl : 10g + 10g*
< 40 mg/dl : 15g + 10g
12-18 ans
Entre 40 et 65 mg/dl : 15g + 10g*
< 40 mg/dl : 20g + 10g
*Glucides à action rapide (+ glucides à action lente si avant la nuit ou avant/pendant l’activité physique).
Valeurs indicatives à adapter à chacun :
Soit reprise de conscience :
› Ressucrage selon plan
› Appeler GSM diabéto : 621 25 25 28
Soit, pas de reprise de conscience :
› Appeler le 112
50 ml de jus / 1 bonbon / 1 carré de Dextro Energy® ou 4 mini
1/2 banane / 2 petits beurre / 200 ml de lait

Réf. : Flyer Hypoglycemie DECCP Juin 2024
Le néonatalogue est un pédiatre spécialisé qui s’intéresse au nouveau-né, de la grossesse jusqu’aux premiers mois après la naissance. Il prend en charge la santé et le développement du nouveau-né fragile et du nourrisson.
Le médecin néonatologue assure la prise en charge médicale du nouveau-né à besoins spécifiques, depuis la salle d’accouchement jusqu’à son départ à la maison.
Il travaille en milieu hospitalier en équipe pluridisciplinaire au sein d’une unité spécialisée, unité dans laquelle la surveillance et les soins prodigués aux nouveau-nés sont continus.
Les unités de soins néonataux prennent en charge les nouveau-nés prématurés et les enfants nés à terme présentant des malformations (notamment des malformations pulmonaires, intestinales ou rénales), des troubles de l’adaptation à la vie extra-utérine, une détresse respiratoire, ou encore une infection.
Les principales qualités du néonatologue sont la rigueur et la prise en charge de l’urgence, mais il doit également être un expert dans la communication avec les parents ou proches de l’enfant, ainsi que l’équipe soignante.
Aujourd’hui, le président de la Commission administrative du CHL, M. Paul Mousel, a visité les différents services d’hospitalisation dédiés à la prise en charge des patients COVID+. La visite a été guidée par le Dr Romain Nati, Directeur général du CHL, le Dr Martine Goergen, directeur médical du CHL et Mme Monique Birkel, Directrice des soins du CHL.
M . Mousel a profité de sa venue à l’hôpital pour échanger avec les équipes médico-soignantes du terrain et se faire une image des conditions de travail actuelles en zone COVID+ .
Au cours de la visite, M. Mousel a témoigné son soutien à l'ensemble des équipes du CHL et les a remercié une nouvelle fois pour l'énorme investissement et engagement dont ils font preuve depuis le début de cette crise sanitaire.





















La stroke unit de niveau II du CHL est une unité d’hospitalisation du service de neurologie, spécialisée dans la prise en charge 24h/24h de patients souffrant d’accident vasculaire cérébral (AVC) avec un déficit neurologique persistant et d’Accidents Ischémiques Transitoires (AIT) avec un déficit rapidement régressif et correspond à des standards internationaux.

Un accident vasculaire cérébral (AVC), aussi appelé attaque cérébrale ou « stroke » en anglais, survient lorsqu’un vaisseau sanguin du cerveau est obstrué, le plus souvent par un caillot de sang, ou lorsqu’un vaisseau sanguin du cerveau se rompt. On parle alors d’accident ischémique cérébral ou d’infarctus cérébral. Cette partie cérébrale en manque de sang ne peut plus fonctionner normalement, et apparaissent, souvent brutalement, les symptômes typiques d’un AVC. Moins souvent (environ 10 % - 15 % des cas), l'AVC est la conséquence de la rupture d’une artère, et le sang qui en est issu détruit le cerveau à son niveau.
Les origines des AVC sont multiples (artère du cou obstruée, embolie provenant du coeur, petite artère cérébrale occluse…), et la recherche en urgence de la cause chez chaque patient est essentielle pour prévenir la récidive et éviter des complications.
Après avoir reçu les premiers soins au service des Urgences, les patients ayant subi un AVC sont hospitalisés au sein de la Stroke Unit du CHL.
Ce service assure un accompagnement optimal aux patients pendant les premiers jours/semaines qui suivent un AVC. Les patients y restent sous l’observation continue (monitoring) d’une équipe pluridisciplinaire spécialisée, qui surveille particulièrement les aspects suivants :
L’équipe pluridisciplinaire spécialisée qui intervient dans la prise en charge de l’AVC/AIT est composée notamment:
L’équipe de la Stroke Unit travaille également en étroite collaboration avec les autres services du CHL, à savoir le service de neuroradiologie, de neurochirurgie, de cardiologie, de chirurgie vasculaire, de réanimation, de diabétologie et de rééducation.

Dans un contexte de bonne collaboration, les autres hôpitaux du pays transfèrent régulièrement des patients au CHL lorsqu’un traitement par thrombectomie est nécessaire.
Dès l’arrivée aux urgences du CHL pour une suspicion d’AVC, le patient est examiné par le médecin neurologue. Plusieurs examens seront immédiatement réalisés afin de déterminer la cause de l’attaque cérébrale et de localiser la région atteinte. Pour permettre de poser un diagnostic précis, une imagerie cérébrale est effectuée (IRM ou scanner). D’autres examens complémentaires peuvent s’avérer nécessaires (écho-doppler, échographie cardiaque…).
Des soins adaptés seront ensuite initiés en fonction de l’origine de l’accident vasculaire cérébral et de ses causes. Pour ces patients, plus vite sont instaurées des mesures thérapeutiques, meilleurs sont les pronostics de survie et les chances de récupération.

Deux principales approches sont possibles afin de rétablir le flux sanguin cérébral : sous certaines conditions, le vaisseau bouché pourra être rouvert par un traitement appelé la thrombolyse (traitement médicamenteux pour dissoudre le caillot - ce traitement est possible uniquement dans les quatre heures et demi après le début des symptômes et selon l’état du patient) ou la thrombectomie (acte de neuroradiologie interventionnelle permettant d’extraire le caillot de sang grâce à un cathéter ; ce traitement doit se faire, en général, dans les 6 heures qui suivent l’AVC).
Selon les cas, des médicaments comme des anti-agrégants plaquettaires qui empêchent la formation de caillots (aspirine par exemple) ou des anticoagulants sont aussi administrés.
L’équipe de la Stroke Unit a pour objectif d’éviter les complications et de stabiliser les patients, de tout mettre en oeuvre pour que la récupération se fasse au plus vite, puis de réorienter les personnes en fonction des séquelles éventuelles.
La rééducation du patient commence le plus rapidement possible, dès que son état de santé le permet. Elle dépend de l’importance de ses atteintes (hémiplégie, hémiparésie, troubles de mémoire, difficultés à déglutir, etc.) et augmente en intensité au fur et à mesure que l’état du patient s’améliore.
Elle débute au sein de la Stroke Unit et peut se poursuivre, si besoin, dans un centre de rééducation. Elle vise le rétablissement et/ou le maintien de l’autonomie du patient.
Pour minimiser le risque de nouvel accident vasculaire cérébral, le patient est également sensibilisé aux divers facteurs de risque "modifiables", comme le tabagisme, la surcharge pondérale ou encore la sédentarité. Le cas échéant, un traitement médicamenteux sera instauré lequel devra être poursuivi après la phase d’hospitalisation : hypertension artérielle, hypercholestéroléme, diabète, etc.
Lorsque l’état du patient s’est stabilisé et que tous les examens ont été réalisés, le patient peut quitter l’hôpital. Les possibilités de sortie sont discutées au sein de l’équipe pluridisciplinaire ensemble avec le patient et/ou la famille/les proches. L’âge du patient, sa situation personnelle et ses capacités physiques y sont pris en compte.
Si la situation le permet, le patient peut donc retourner à son domicile (avec éventuellement des soins de rééducation et/ou des soins infirmiers en ambulatoire). Si le retour au domicile n’est pas possible, le patient peut être pris en charge dans un centre de rééducation ou une maison de repos et de soins.