Cérémonie de remise de la statue « Kiwanis-Popp » à la KannerKlinik

Cérémonie de remise de la statue « Kiwanis-Popp » à la KannerKlinik

Depuis une dizaine d’années, les Clubs Kiwanis du Luxembourg mettent à la disposition des services pédiatriques des hôpitaux luxembourgeois la poupée Kiwanis. À ce jour, plus de 26.000 poupées ont ainsi pu être offertes aux petits patients hospitalisés au Grand-Duché, dont 15.000 à la KannerKlinik.

Pour célébrer les 100 ans de « Kiwanis International », le Service Club a offert la statue « Sonnemännchen », une copie grandeur homme de la poupée Kiwanis, à la KannerKlinik du CHL. L’œuvre a été décorée par l’artiste tchèque Iva Mrazkova dans le cadre du projet « Kiwanis Dolls in Town».

La cérémonie d’inauguration a eu lieu le samedi 6 juin, en présence notamment de Mme Lydia Mutsch, ministre de la Santé, des représentants de Kiwanis et des représentants de la Direction du CHL. Lors de cet événement, le Dr Romain Nati a remercié le Kiwanis Club pour son engagement généreux de longue date envers la KannerKlinik.

 

L'enseignement dans la Direction des Soins

L'enseignement dans la Direction des Soins

La cellule enseignement de la Direction des soins du CHL organise annuellement en moyenne 900 stages dans le domaine des soins. 

Ces stages sont de deux types :

  • Les stages destinés aux lycéens ;
  • Les stages d’enseignement clinique.

 

1. Les stages destinés aux lycéens

Le CHL accueille des lycéens, à partir de l’âge de 16 ans, pour des stages d’observation, d’orientation ou d’admission (par exemple, dans les études de sage-femme ou d’ATM radio). L’objectif principal de ces stages est d’aider les lycéens dans le choix de leurs futures études en leur permettant de découvrir une profession de santé ainsi que de soutenir la pérennisation des professions soignantes.

Les stages lycéens organisés au CHL sont principalement en lien avec une des professions de santé suivantes : aide-soignant, ATM radio, infirmier, laborantin ou sage-femme. 

Le lycéen qui souhaite faire un stage au CHL doit faire une demande de stage via le lien suivantIl est obligatoire de joindre à cette demande une lettre de motivation, un curriculum vitae et une copie de la carte d’identité. Sans ces pièces jointes, la demande ne pourra pas être traitée. 

La lettre de motivation du lycéen doit préciser clairement le projet professionnel de l’élèveLes stages sont acceptés en fonction de ce projet professionnel et des places disponibles dans les unités de soins.

Sauf circonstances exceptionnelles, la demande est traitée dans un délai de 15 jours maximum après réception de la demande. Une acceptation ou un refus est ensuite envoyé au candidat.

 

2. Les stages d'enseignement clinique

Le CHL est un terrain de stage pour :

  • les élèves / étudiants du Lycée Technique pour Professions de Santé (LTPS)
  • les étudiants dans une formation menant à une profession de santé issus d’institutions de formation étrangères ;
  • les étudiants en médecine pour la réalisation de leur stage infirmier ou soins.

L’enseignement clinique a pour objectif l’acquisition de compétences théoriques et pratiques nécessaires à l’exercice d’une profession de santé sur base des objectifs à atteindre selon le niveau de formation. L’accompagnement au quotidien de ces futurs professionnels est assuré par les soignants du CHL. 

Ces stages sont organisés sur base de collaborations formalisées avec des instituts de formation, mais aussi en réponse à des demandes individuelles de stage. 

Pour ces demandes, les étudiants doivent faire une demande via le lien suivant. Il est obligatoire de joindre à cette demande une lettre de motivation, un curriculum vitae et une copie de la carte d’identité. Sans ces pièces jointes, la demande ne pourra pas être traitée. 

 

Les stages sont acceptés en fonction des places disponibles dans les unités de soins.

Sauf circonstances exceptionnelles, la demande est traitée dans un délai de 30 jours maximum après réception de la demande. Une acceptation ou un refus est ensuite envoyé au candidat.

Chambres et studios

Chambres et studios

Le Centre Hospitalier de Luxembourg possède des chambres et studios qui peuvent être loués par les Médecins en voie de spécialisation (MEVS).

  • Les studios comportent: un lit, un bureau, une armoire, une étagère, un meuble TV, une table de nuit, une kitchenette, un frigo, un lavabo, un wc, une douche, un accès WiFi.
  • Les chambres comportent: un lit, un bureau, une armoire, une étagère, un meuble TV, une table de nuit, un frigo, un lavabo, un wc, un accès WiFi. (Douches et cuisine communes disponibles au même étage.) 

 

Prix de la location:

  • Studio (41 m²) : 651€ par mois
  • Petit Studio : 463€ par mois
  • Grande chambre (24,8 m²) : 414€ par mois
  • Petite chambre au CHL Eich (10,2 m²) : 212€ par mois

 

Contact:

  • Cellule enseignement médical et recherche:

La recherche au CHL

La recherche au CHL

La mission de recherche du CHL est aujourd’hui l’une de ses caractéristiques distinctives dans le paysage hospitalier du Luxembourg.

Encouragé par la direction du CHL, l’engagement des médecins dans de nombreux projets de recherche offre aux patients une garantie supplémentaire de pouvoir accéder aux meilleurs traitements et aux techniques les plus récentes. En effet, même si la prise en charge de la plupart des patients est conforme aux recommandations internationales en cours, l'investissement important des médecins du CHL dans des projets de recherche implique que, d’une part, ils sont au fait des évolutions les plus récentes de leur discipline et pourront faire profiter leurs patients des méthodes diagnostiques et thérapeutiques les plus à jour et performantes et que, d’autre part, ils pourront leur proposer des thérapies innovantes parfois encore en phase expérimentale.

La recherche médicale peut être fondamentale, clinique ou translationnelle. La recherche fondamentale s’effectue en laboratoire, elle cherche à mieux comprendre le fonctionnement de l'organisme et les mécanismes de l'apparition et du développement des maladies, ainsi que les approches pouvant conduire à leur guérison. La recherche clinique se focalise sur la mise au point et l'éva- luation des thérapies ( médicaments, implants, techniques chirurgicales ... ) afin d'en identifier les plus efficaces: elle est souvent initiée par des laboratoires pharmaceutiques ou biomédicaux, qui mettent au point de nouveaux médicaments et les proposent, de manière expérimentale, aux patients qui n’ont pu être traités de façon optimale par des moyens traditionnels, par l’intermédiaire des médecins investigateurs et dans le cadre de protocoles de recherche impliquant souvent les équipes de plusieurs hôpitaux. Enfin, la recherche translationnelle fait le lien entre la recherche fondamentale et la recherche clinique : elle utilise les résultats découverts en laboratoire pour faire évoluer la pratique clinique, en construisant des projets communs entre chercheurs en laboratoire et praticiens. Au CHL, ces trois types de recherche cohabitent, avec un accent mis sur la dimension clinique avec la participation à de nombreuses études de phase II à IV et, plus récemment au cours des deux dernières années à des études de phase I, la phase initiale de développement et de test d'un nouveau traitement.

Aujourd’hui, plus de quarante-cinq ans après la création de l’hôpital, de grands axes de recherche se sont dessinés, autour des maladies les plus fréquentes et / ou les plus complexes : le cancer, les maladies cardiovasculaires, neurodégénératives, infectieuses, le diabète, les allergies, les affections de l’appareil locomoteur, les maladies respiratoires et les pathologies digestives. La réputation des médecins - chercheurs du CHL en ces domaines, développée au cours des années, grâce aux projets menés, aux résultats obtenus et aux publications dans des journaux scientifiques largement diffusés, est reconnue au Luxembourg et à l'international, favorisant ainsi de nouvelles collaborations.

En 2018, le projet ambitieux et novateur du Luxembourg Clinical and Translational Research Centre ( LCTR ) a été élaboré grâce à un partenariat entre le Centre Hospitalier de Luxembourg et le Luxembourg Institute of Health. Ce projet a pour objectif de former un pont entre les cliniciens et les chercheurs en leur offrant la possibilité de développer leurs propres projets de recherche clinique translationnelle, ceci au profit des patients. Ce projet permet de rassembler les ressources et l’expertise en recherche clinique et translationnelle et renforcer ainsi la coopération entre les deux institutions. Le LCTR est composé de deux structures : le Clinical Research Centre ( CRC ) et le Translational Research Centre ( TRC ). Le CRC, situé au sein du CHL Centre, est le lieu où sont réalisés les actes diagnostiques et thérapeutiques auprès des patients participants aux projets de recherche clinique ( Phase I à IV ). Le TRC, quant à lui, sera situé dans un bâtiment du LIH en cours de construction à proximité directe de l’hôpital. Le TRC permettra le développement de cohortes spécifiques ( ensemble de personnes qui sont suivies dans le temps dans le but d’étu- dier l’incidence d’un évènement de santé ou l’évolution d’un marqueur ), ainsi que d’autres projets épidémiologiques ou de recherche translationnelle. Le LCTR est cofinancé par le Fonds Européen de Développement Régional ( FEDER- convention 2018-04026-21 ).

Ainsi, les liens tissés au fil des années avec les différents laboratoires et départements du Luxembourg Institute of Health ( LIH ) et de l’Integrated Biobank of Luxembourg ( IBBL ) ont permis, et permettent, le développement de nombreux projets, de la collection d’échantillons de tumeurs cancéreuses, à la recherche de biomarqueurs des allergies ou au recrutement et suivi de patients bénéficiaires de traitements expérimentaux. De nouvelles collaborations se sont aussi mises en place ces dernières années avec le Luxembourg Center for Systems Biomedicine ( LCSB ) et le Laboratoire National de Santé ( LNS ), autour du diabète, des maladies neurodégénératives, du cancer et, plus récem- ment, de la COVID-19. Enfin, de nombreuses études cliniques sont multicentriques et permettent au CHL de s’inscrire dans des réseaux de partenaires composés d’hôpitaux ou d’instituts de recherche européens ou internationaux.

Grâce à une politique institutionnelle volontaire et à la forte implication de ses médecins, le CHL est engagé actuellement dans près de 140 études cliniques en cours ou en préparation, recrutant jusqu’à présent plus de 7000 patients dans des études cliniques de phases I à IV ( avec médicament ou dispositif médical ) ou des études observationnelles, réalisées en interne ou en collaboration avec des partenaires académiques et industriels.

Ses médecins participent en moyenne à près de 150 publications scientifiques par an. Le CHL a également un portefeuille de propriété intellectuelle ( une demande de brevet déposée en 2019 et une en cours d’examen de brevetabilité ). Pour ce qui concerne la gestion de ces projets de recherche, le CHL a créé en 2014 la Cellule d’Enseignement Médical et de Recherche ( CEMR ), unité spécifiquement dédiée à la recherche et à la formation. Cette unité de 5 personnes, pour le volet recherche, a pour objectif de faciliter la recherche des médecins du CHL, ainsi qu’à établir et renforcer les collaborations avec les instituts de recherche du pays. Elle garantit également que tous les aspects juridiques, administratifs et financiers de chaque projet de recherche soient traités conformément aux réglementations en vigueur et en respectant les normes de qualité internationales telles que les Bonnes Pratiques Cliniques ( Guidelines for Good Clinical Practices - ICH - GCP E6 R2 ).

Témoignages

Témoignages

ÉTUDIANTS EN MÉDECINE

Sara, Ann Kathrin, Jorgen et Sebastian sont étudiants en sixième année de médecine, en Allemagne, à l’Université de la Sarre. Dans le cursus allemand, cette sixième année est essentiellement pratique : les étudiants n’ont pas de cours à la faculté, mais font 3 stages de 16 semaines en établissements hospitaliers, deux dans des spécialités obligatoires (chirurgie ou médecine interne) puis un dans celle de leur choix. On appelle d’ailleurs cette année le « Praktisches Jahr », et les étudiants les « PJ ».

Grâce au partenariat entre le CHL et l’Université de la Sarre, il leur est possible de venir faire tout ou partie de cette sixième année au CHL. Sara, qui vit au Luxembourg, a logiquement choisi cette option. Ann Kathrin, Jorgen et Sebastian étaient, quant à eux, intéressés par la découverte d’un autre système de santé et d’un autre pays. Après avoir passé quelques mois en chirurgie, Sara est actuellement stagiaire dans le service d’hématologie. Ann Kathrin est en neurochirurgie, Jorgen en traumatologie et Sebastian en chirurgie. Tous les quatre constatent les différences entre l’hôpital luxembourgeois et l’hôpital allemand : des soignants plus impliqués dans la prise en charge des patients, une plus grande liberté pour les stagiaires par rapport à l’Allemagne où ils doivent respecter à la lettre leurs plans de stage, les influences mixtes du système luxembourgeois, qui s’inspire à la fois des modèles français, belge et allemand….

Le côté multilingue et multiculturel du Luxembourg et du CHL est d’ailleurs aussi une découverte, puisque ces jeunes ont l’occasion, pendant leur stage, de côtoyer
des étudiants formés dans des universités belges ou françaises.

Etienne lui, est en sixième année à l’Université Catholique de Louvain. Il fait partie de ces dizaines de stagiaires de l’UCL qui viennent apprendre leur métier au CHL. Le CHL est en effet terrain de stage pour les étudiants de l’UCL, et leur présence est très encadrée par la convention de collaboration signée entre les deux établissements. Etienne a déjà fréquenté plusieurs services: la pédiatrie, les maladies infectieuses, la gynécologie… Il passera aussi deux mois aux urgences. Alors qu’il se destinait plutôt à la chirurgie, il a été surpris de l’intérêt que pouvait présenter la gynécologie, et se demande si ce n’est pas plutôt vers ce domaine qu’il voudrait s’orienter. Pour lui aussi, l’intérêt du CHL comme lieu de stage, au-delà de la qualité de l’apprentissage pratique et théorique qu’il dispense, tient en partie à son aspect multiculturel et polyglotte.

 


MEVS (MÉDECINS EN VOIE DE SPÉCIALISATION)

"Je termine ma première année de spécialisation en médecine interne, et je suis en poste au CHL depuis pratiquement une année. J’ai partagé mon temps, ces derniers mois, entre la pneumologie et l’hémato-oncologie. Je connais bien le CHL, non seulement parce que je suis luxembourgeois et que je n’habite pas loin, mais aussi parce que j’y suis venu à de nombreuses reprises pendant mes études de médecine, pour y faire des stages.

J’ai étudié la médecine à l’Université Catholique de Louvain, où je suis rentré tout de suite après le baccalauréat, obtenu à l’Athénée de Luxembourg. Grâce aux très bonnes relations entre l’UCL et le CHL, j’ai pu venir faire plusieurs stages à l’hôpital, dans des spécialités différentes : j’ai ainsi passé quelques semaines en gynécologie, en pédiatrie, en néphrologie, en neurologie et en cardiologie. Au total, pratiquement une année de stages, répartis sur plusieurs années, qui m’ont permis de me familiariser avec l’hôpital, l’ambiance, les patients et les médecins. J’ai beaucoup appris. Les médecins maîtres de stage ont l’habitude d’accueillir des étudiants, ils sont capables de partager leurs connaissances, de nous laisser découvrir ce qu’est la pratique de la médecine, le contact avec les patients. Ce n’est pas simple ! Les premiers jours de stage, on se sent un peu perdu, on découvre de nouvelles choses tous les jours en tant qu’étudiant, surtout en ce qui concerne la pratique ! On a beau avoir assisté à de nombreux cours magistraux et maîtriser plus ou moins la théorie, quand on se retrouve en face d’un patient qui explique ses symptômes et attend de vous un diagnostic précis, c’est bien autre chose !

Heureusement que nos formations prévoient ces passages en hôpitaux, de plus en plus nombreux lorsqu’on approche de la fin de notre cursus universitaire. Et même les premiers mois de mon poste de MEVS ici n’étaient pas évidents : les premières gardes, la responsabilité différente quand on est officiellement médecin... même s’il me reste encore 4 années de formation ! J’aime bien le CHL, je m’y sens bien, je compte bien y revenir, dans le cadre de mon apprentissage peut-être, ou plus tard, qui sait."

Médecin en voie de spécialisation au CHL

Droits du patient

Droits du patient

Les droits et devoirs des patients reprennent entre autres les éléments essentiels de la loi du 24 juillet 2014 relative aux droits et devoirs des patients et du règlement interne du CHL.

Accès aux soins 

Les soins de santé sont prodigués de façon efficace et sont conformes aux données acquises de la science et aux normes légalement prescrites en matière de qualité et de sécurité. (art.4)

Il peut aller demander un deuxième avis auprès d’un médecin.


Respect mutuel, dignité et loyauté

Le patient a droit à la protection de sa vie privée, à la confidentialité, à la dignité et au respect de ses convictions religieuses et philosophiques. (art.3)


Qualité

Les soins de santé sont prodigués de façon efficace et sont conformes aux données acquises de la science et aux normes légalement prescrites en matière de qualité et de sécurité. (art.4)


Libre choix du prestataire de soins de santé

Chaque patient a le droit de choisir librement le prestataire de soins de santé par lequel il désire être pris en charge en vue de la prestation de soins de santé dans le respect des impératifs d’organisation de la prestation des soins. Ce choix peut être modifié à tout moment. (art.5)

Aux urgences et pendant les gardes, le choix du prestataire est limité aux médecins présents ou de garde.


Accompagnateur du patient

Le patient est en droit de se faire assister par une tierce personne l’«accompagnateur du patient» dans ses démarches et décisions de santé, professionnel de santé ou non, qu’il choisit librement. Le professionnel de santé peut cependant à tout moment décider librement de s’échanger en dehors de la présence de l’accompagnateur. (art.7)


Information du patient

Le patient a droit aux informations relatives à son état de santé et à son évolution probable (art.8). Le patient peut vouloir d’être tenu dans l’ignorance d’un diagnostic, d’un pronostic ou d’une information relatifs à son état de santé ou à son évolution probable. Il doit exprimer ce souhait auprès du professionnel de santé qui doit le respecter, sauf exceptions légales.


Consentement éclairé

Le patient prend avec les professionnels de santé les décisions concernant sa santé.

Les soins de santé à un patient ne peuvent être prestés que moyennant son consentement préalable, libre et éclairé, donné à la suite d’une information adéquate.

Il doit être donné par écrit pour les actes interventionnels et actes/traitements à risque élevé suivants :

Interventions et actes :

  • Anesthésie : générale ou locale
  • Sédation : réalisée pour les endoscopies, les examens d’imagerie, la réfection pansement, la pose de voie centrale, la dentisterie
  • Tous les actes chirurgicaux
  • Actes en gynécologie-obstétrique : césariennes, actes de chirurgie, hystéroscopie ambulatoire. Interruption Volontaire de Grossesse (consentement pour procédure chirurgicale + document légal), Interruption Médicale de grossesse (consentement pour foeticide), actes de médecine foetale : amniocentèses - trophoblastes - cordocentèses
  • Actes de Procréation Médicale Assistée : stimulation et ponction
  • Radiologie interventionnelle
  • Radiologie chez l’enfant : IRM et scanner avec injection, cystographie
  • Endoscopies : à visée diagnostique ou thérapeutique
  • Immunologie : Tests de réintroduction et protocoles de désensibilisation (immuno-allergologie)
  • Cardiologie : Examens de stress pharmacologique (Echographie, IRM, Tomodensitométrie), Echographie Trans-Oesophagienne 
  • Cytoponction thyroidienne

Traitements à risque élevé :

  • Transfusion de produits sanguins
  • Chimiothérapie

  • Iodothérapie

  • Immunothérapie
  • Dialyse

  • Auto-greffe et plasmaphérèse

Domaines particuliers (formulaires spécifiques) :

  • Recherche

  • Prélèvements d’organes, tissus, cellules à visée d’une transplantation (donneur vivant)
  • Examen génétique

Médecin référent

Si le patient n’a pas encore indiqué son médecin référent à son médecin traitant au CHL, il peut demander au secrétariat de le mentionner dans son dossier patient du CHL.


Dossier patient

Le dossier patient comporte les volets médical, de soins et administratif et renseigne toute information pertinente pour l’évolution de l’état de santé du patient au cours du traitement.

Le droit d’accès et la demande d’éléments du dossier patient s’exerce, conformément aux dispositions légales et à la procédure interne du CHL.

Ce droit est exercé auprès du secrétariat du ou des services concerné(s).

Le patient a droit à avoir une copie de son dossier ou d’éléments de son dossier. (art. 16(3))

Si le patient souhaite que la copie du dossier soit remise à une personne tierce qui n’est pas un professionnel de santé, il doit lui donner un mandat spécifique.

L’hôpital a une obligation de garde du dossier patient de 10 ans.


Protections des données

Le responsable du traitement des données du patient à des fins de diagnostic et de soins est le Directeur général.

Le patient a un droit de rectification de ses données et la possibilité de déposer une plainte auprès du délégué à la protection des données.


Informations à la famille ou à un tiers

Le patient peut indiquer les personnes auxquelles les professionnels de santé peuvent donner des informations sur son état de santé.


Personne de contact

Le patient peut indiquer la personne à contacter en cas d’hospitalisation.


Patient incapable d’exprimer sa volonté

Le patient majeur peut prendre des dispositions pour le cas où il n’est plus en mesure de s’exprimer valablement. Ces dispositions sont uniquement valables dans ce cas de figure.


Personne de confiance

Tout patient majeur peut désigner une personne de confiance qui peut être une personne physique, professionnel de santé ou non. La désignation s’effectue par un écrit, daté et signé par le patient et doit être remise au professionnel de santé, aux fins de le verser, en original ou en copie, au dossier patient.

La personne de confiance agit dans l’intérêt du patient. (art.12)


Secret professionnel

Le secret professionnel est levé à l’égard de l’accompagnateur et de la personne de confiance.

Lorsque plusieurs professionnels de santé collaborent à la prise en charge d’un patient, ils se tiennent mutuellement informés, sauf opposition du patient. (art.8)


Langue

Le patient qui ne maîtrise pas une des langues officielles du Luxembourg (luxembourgeois, français, allemand) peut se faire assister par une personne qui maîtrise la langue.


Sortie

Le patient peut à tout moment quitter l’établissement. Lorsque la sortie se fait contre avis médical alors qu’elle présente un danger pour le patient, il est demandé au patient de signer une attestation de sortie contre avis médical, après avoir été informé des risques de sa sortie.


Participation à un projet de recherche

Pour chaque participation à un projet de recherche biomédical, le patient doit être préalablement informé et avoir signé un consentement éclairé spécifique. Il peut à tout moment retirer son consentement suivant les modalités prévues sur le formulaire de consentement. Le refus de participer à une étude n’influe en rien sur la prise en charge du patient. Le patient peut demander des renseignements sur les recherches en cours au CHL à son médecin traitant ou les consulter ici, dans la rubrique dédiée à la recherche.


Directive anticipée (soins palliatifs)

Loi du 16 mars 2009 relative aux soins palliatifs, à la directive anticipée et à l’accompagnementen fin de vie.

Le patient peut exprimer sa volonté relative à sa fin de vie, dont les conditions, la limitation et l’arrêt du traitement, y compris le traitement de la douleur, ainsi que l’accompagnement psychologique et spirituel dans sa directive anticipée.

Le patient peut la remettre au professionnel de santé, aux fins de le verser, en original ou en copie, au dossier patient.


Disposition de fin de vie (euthanasie et assistance au suicide)

Loi du 16 mars 2009 sur l’euthanasie et l’assistance au suicide.

Le patient peut exprimer sa volonté dans une disposition de fin de vie. Le médecin traitant n’est pas obligé de la mettre en oeuvre.

Le patient peut la remettre au professionnel de santé, aux fins de la verser, en copie, au dossier patient.

L’original doit être enregistré auprès de la Commission Nationale de Contrôle et d’Evaluation auprès du Ministère de la Santé, L–2935 Luxembourg.

L’euthanasie et l’assistance au suicide doivent se faire dans le strict respect des dispositions légales.


Insatisfactions, doléances, plaintes

En cas de difficulté rencontrée pendant une consultation ou un séjour à l’hôpital, le patient peut en parler au personnel de l’unité, à son médecin traitant, au chef d’unité soignant ou au chef de service médecin.

Il peut aussi noter ses doléances dans les fiches d’évaluation de séjour.

Il a la possibilité de transmettre ses plaintes au chargé de relation avec le patient du CHL, auprès de la Direction générale, au n° +352 4411 3101 ou par e-mail : relations-patient@chl.lu.

En cas de différent touchant le domaine médical, il peut être demandé que la plainte soit traitée par le médecin conciliateur du CHL.

Pour qu’une plainte puisse valablement être traitée par le CHL, le patient doit selon la loi donner un mandat écrit au chargé de relations avec le patient, afin que le directeur de l’établissement hospitalier, le gestionnaire des plaintes et tout autre collaborateur délégué à cet effet par le directeur soit en droit de requérir et d’obtenir communication de tous les éléments pertinents en rapport avec le traitement du dossier dont il a été saisi, notamment les éléments médicaux, soignants ou administratifs du dossier patient. Il peut prendre tous renseignements utiles auprès des organismes de sécurité sociale ou d’autres administrations.


Service national d’information et de médiation santé

Le patient peut saisir le Service national d’information et de médiation santé, créé auprès du Ministère de la Santé. La saisie peut se faire par écrit ou oralement. Le patient doit donner un mandat écrit afin que ce service puisse obtenir communication de tous les éléments pertinents en rapport avec le traitement du dossier dont il a été saisi, notamment les éléments médicaux, soignants ou administratifs du dossier patient. Il peut prendre tous renseignements utiles auprès des organismes de sécurité sociale ou d’autres administrations.


Signaler un événement lié à la sécurité des patients directement à la Joint Commission International (JCI)

Le CHL, accrédité par la Joint Commission International (JCI), vous offre la possibilité de signaler ces situations directement à la JCI.

La JCI examinera toutes les plaintes en lien avec les normes internationales pour déterminer si elles révèlent un potentiel non-respect de ces standards.

Plus d'informations et modalités de contacts ici.


Comité d’éthique hospitalier

Le patient (ou ses proches s’il n’est plus en mesure d’exprimer sa volonté), peut saisir le Comité d’éthique hospitalier (CEH) pour une aide à la décision chaque fois qu’une pluralité de démarches thérapeuthiques peut être envisagée du point de vue médical et que le choix entre celles-ci donne lieu à des dilemmes éthiques. La demande de saisine du CEH se fait auprès du personnel médico-soignant.

Donneur d’organe et de tissus

Le patient peut demander au secrétariat du service dans lequel il est hospitalisé de mentionner l’existence d’une carte de donneur d’organe dans son dossier patient du CHL ou d’en demander une auprès du secrétariat.

 

Vous pouvez consulter l’intégralité de la loi du 24 juillet 2014 relative aux droits et obligations du patient ici.

 

Relations avec le patient

Relations avec le patient

Insatisfactions, doléances, plaintes, réclamations

En cas de difficulté rencontrée pendant une consultation ou un séjour à l’hôpital, parlez-en en premier au personnel de l’unité, à votre médecin traitant, au chef de service soignant ou au chef de service médecin.

Vous pouvez noter vos suggestions et/ou doléances dans les fiches d'évaluation de séjour.

Vous avez la possibilité de transmettre vos plaintes par écrit ou oralement à notre chargé de relation avec le patient, auprès de la Direction générale: 

Pour toute question concernant une facture, veuillez contacter le service facturation patients:

Service de conciliation interne au CHL

Le CHL dispose d'un médecin conciliateur qui peut rencontrer et informer les patients qui ont déposé une plainte à la Direction et qui porte sur des activités médicales ou soignantes. Le patient peut demander l’intervention du médecin conciliateur au cours de la démarche de gestion de plainte. Il est saisi par la direction du CHL.

Le médecin conciliateur exerce sa fonction en toute neutralité et en toute indépendance de sa fonction hospitalière.

Le médecin conciliateur ne peut pas statuer sur une éventuelle responsabilité, sur l’existence d’une faute, sur un droit de réparation, ni engager le cas échéant une procédure de transaction. Il n’est ni juge ni arbitre.

Service national d'information et de médiation santé 

Le service national d'information et de médiation santé, créé sous l’autorité du Ministre de la Santé, a pour mission notamment :

  • la prévention des différends par le biais de la promotion de la communication entre le patient et le prestataire de soins de santé
  • la conduite, avec l'accord des parties, d'une mission de médiation dans un différend ayant pour objet la prestation de soins de santé.
Enseignement médical

Enseignement médical

La loi de création du CHL lui confère, parmi ses missions, celle de l’enseignement. Prenant à cœur cette responsabilité, et soucieux de former les futures générations qui viendront exercer au Luxembourg, le CHL accueille :

  • Des étudiants en médecine à partir de leur 1ère année, grâce aux partenariats noués avec des universités de médecine en Belgique (UCL, ULG et ULB), Allemagne (Université de la Sarre) et France. Le CHL est reconnu hôpital de formation (Akademisches Lehrkrankenhaus) par l’Université de la Sarre.
  • Des médecins en voie de de spécialisation (MEVS ou internes) qui viennent se former auprès des professionnels expérimentés du CHL.

Les étudiants en médecine viennent au CHL pour des périodes variables, de deux semaines à une année, et peuvent participer à la vie et aux activités de tous les services cliniques de l’hôpital. Nombre d’entre eux, ayant particulièrement apprécié leur première période de stage, reviennent les années suivantes dans un service différent.

Les jeunes médecins en voie de spécialisation (MEVS) viennent pour des périodes plus longues (entre 6 mois et deux années), qui leur permettent de compléter leur formation dans les domaines dont ils feront leur spécialité. Intégrés à la vie du service, ils accueillent et traitent les patients sous la supervision de leur maître de stage.

Enfin, le CHL accueille tout au long de l’année des médecins déjà spécialistes, qui souhaitent rafraîchir leurs connaissances ou observer l’un ou l’autre expert de leur spécialité.

Destinés aux étudiants ou aux médecins en voie de formation, le CHL a développé une grande offre de cours et d’ateliers pratiques. Ces cours sont dispensés par les médecins du CHL, et sont soit organisés au niveau de chaque service, soit par la cellule d’enseignement médical et de recherche qui coordonne, entre autres, la réception et l’accueil des stagiaires.

Le Comité de Direction

Le Comité de Direction

Le comité de direction dirige le CHL au quotidien et exécute les décisions de la commission administrative. Il a pour mission de mettre en œuvre la stratégie de l’établissement et d’assurer la gestion opérationnelle.

Le comité de direction du CHL est dirigé par le Directeur général, assisté du Directeur médical, du Directeur des soins, du Directeur administratif et financier et du Secrétaire général. Chaque réunion du comité de direction fait l’objet d’un rapport détaillé qui est également communiqué aux membres du comité de direction élargi.

 

 

 

 

 

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