Radiographie EOS

Radiographie EOS

Le nouveau système d’imagerie de Stéréo radiologie Eos ultra basse dose 2D/3D est installé dans le service d’Imagerie Pédiatrique du CHL (Kannerklinik).

Ce principe, issu des travaux du Prix Nobel de Physique Georges Charpak, est innovant en matière de détection, et constitue une solution numérique performante.

Dédié à l’imagerie ostéoarticulaire et à l’orthopédie, il permet d’étudier en position debout l’ensemble du squelette en délivrant une faible irradiation.

Il réalise, à basse dose d’irradiation (jusqu’à environ 10 fois inférieure à celle du film standard), deux images radiologiques planes numériques face/profil, simultanées d’un patient en position debout.

Les équipes médicales peuvent ainsi reconstruire en 3D et mesurer de manière précise les déformations de la colonne vertébrale (scolioses, déséquilibres antérieurs), les membres inférieurs en entier, les articulations des hanches, des genoux et des chevilles « en charge ».

Cet appareil permet ainsi d’évaluer et de choisir le traitement le plus approprié.


 

Le déroulement de l’examen :

  • Le patient est installé debout dans une cabine ouverte
  • Il doit rester immobile pendant le passage de deux tubes à rayons X et deux détecteurs situés dans les parois de la cabine
  • On obtient simultanément des images de face et de profil, de la tête aux pieds
  • La durée d’un cliché de la colonne vertébrale est de 5 à 10 secondes, celui d’un corps entier de moins de 25 secondes

L’examen nécessite la collaboration de votre enfant. Un personnel qualifié réalisera l’examen et vous expliquera les étapes successives.


 

Résultats

Le résultat sera communiqué au médecin qui a prescrit l’examen. Il pourra alors vous être commenté par votre médecin.
 

Une radiographie utilise des Rayons X

En matière d’irradition des patients, aucun risque n’a pu être démontré chez les patients compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée et le nombre de clichés réalisés.

Des précautions doivent être prises systématiquement pour les femmes enceintes. Il est donc impératif de signaler si vous êtes enceinte (en tant que patiente ou accompagnante).

A titre d’exemple, un cliché simple correspond en moyenne à l’exposition moyenne naturelle (soleil) reçue lors d’un voyage de 4 heures en avion.

Il est normal que vous vous posiez des questions sur l’examen que votre enfant est amené à passer. Nous espérons y avoir répondu. N’hésitez pas à nous interroger à nouveau pour tout renseignement complémentaire.





Services associés
Écho Doppler - Artères rénales

Écho Doppler - Artères rénales

Qu’est-ce que l’écho-doppler des artères rénales ?

L’écho-doppler des artères rénales est un examen qui étudie la morphologie (forme) et la perméabilité des artères rénales.

Il visualise le flux sanguin à l’intérieur des vaisseaux.

 

Normalement, il existe une artère pour chaque rein (au nombre de deux) mais il n’est pas rare de rencontrer sur l’un ou l’autre ou les deux, plusieurs artères nourricières, situées profondément dans l’abdomen.
 

Quel est son but ?

Cet examen permet de déceler les anomalies des vaisseaux sanguins. Il détecte et quantifie l’importance ainsi que la localisation d’une éventuelle obstruction, d’un rétrécissement, d’une dilatation (anévrysme) ou encore d’une éventuelle compression des artères de vos reins.

De manière générale, le médecin étudie la manière dont le sang circule à l’intérieur de ces différents vaisseaux. Il étudie tout particulièrement les plaques d’athérome en précisant leur position exacte, leur grandeur ainsi que le degré de rétrécissement.

Précautions particulières avant ou après l’examen :

  • L’exploration par ultrasons a l’avantage d’être non invasive et sans risque
  • Évitez de mettre des crèmes hydratantes ou autres sur la peau, car cela peut gêner le déroulement de l’examen
  • Prenez votre traitement selon les indications de votre médecin

Il est important de venir strictement à jeun :

  • Si l’examen a lieu le matin : ne pas manger, ni boire, ni fumer à partir de minuit
  • Si l’examen a lieu l’après-midi : prendre un petit déjeuner léger avant 08h

Il est recommandé d’avoir fait un régime adapté (voir page suivante) les 3 jours précédant l’examen, car les gaz intestinaux gênent le passage des ultrasons et réduisent la qualité de l’examen.

Merci d’apporter les comptes-rendus et CD images de vos examens antérieurs.
 

Déroulement :

C’est un examen sans rayons X, indolore (pas de douleur), atraumatique (sans piqûre), non invasif (sans piqûre ni injection), sans danger pour les tissus et pouvant être répété autant de fois que nécessaire. Il peut s’effectuer chez la femme enceinte sans danger pour le fœtus.

Vous serez couché sur le dos puis sur le côté droit et gauche.

Le médecin mettra du gel sur la sonde d’écho-doppler pour assurer la bonne conduction des ultra-sons et la déplacera sur le ventre nu en regard des artères à examiner. Le médecin sera parfois obligé d’appuyer sur la sonde pour s’approcher le plus possible de l’artère concernée.
 

Durée de l'examen :

L’examen dure en général entre 30 à 40 minutes.

A l’arrivée dans notre service nous vous prions de nous informer si vous avez des problèmes de planning (ex: enfants à aller chercher à l’école, RDV...). Merci de votre compréhension.

Services associés
Patch anesthésiant

Patch anesthésiant

Patches anesthésiants

S’il ne vous l’a pas proposé, suggérez à votre médecin de prescrire une boîte de patches de crème anesthésiante.

Au moins une heure avant le moment présumé de la prise de sang, appliquez à l’enfant le patch au pliant des deux bras (pour une peau plus foncée, comptez au moins 1h30 avant).

Conseil n°1

N’appuyez pas au milieu du pansement (elle contient la crème anesthésiante).

Conseil n°2

Appuyez bien sur le pourtour.

Conseil n°3

Si votre enfant bouge beaucoup, enroulez autour du bras sans serrer une petite bande type Velpeau.

Pour toute question supplémentaire, n’hésitez pas à contacter l’infirmière spécialiste des prises de sang pour les enfants au +352 44 11 83 74, tous les jours de la semaine entre 7h et 11h.

Eviter à votre enfant la douleur de la piqûre pour la prise de sang non-urgente... c’est possible !
 

Conseil n°2
Appuyez bien sur le pourtour
Services associés
Défibrillateur cardiaque

Défibrillateur cardiaque

Le défibrillateur cardiaque, qu'est-ce que c'est ?

Le défibrillateur cardiaque est un appareil dont la première fonction consiste à détecter et corriger des arythmies survenant à l’étage inférieur (les ventricules) du coeur.

L’appareillage se compose d’un boitier et de fils électriques comme un pacemaker avec en plus, un condensateur (accumulateur d’énergie).
 

Pourquoi avez-vous besoin d’un défibrillateur ?

Votre cardiologue a remarqué que votre coeur bat trop vite ou de manière irrégulière, ou vous avez perdu connaissance ou fait une mort subite ou encore vous êtes à risque d’en faire une. Ces situations représentent un danger contre lequel le défibrillateur va vous protéger.
 

À quoi sert le défibrillateur ?

Le défibrillateur combat les troubles du rythme ventriculaires. Il va permettre de resynchroniser un ventricule qui commence à s’emballer et à se contracter de manière anarchique. On dit dans ce cas que le coeur est en fibrillation et/ou tachycardie ventriculaire. Le défibrillateur va donc donner une décharge permettant de défibriller le coeur, et le lui rendre sa coordination en le remettant en rythme sinusal normal.

Le défibrillateur possède aussi une fonction pacemaker, ce qui signifie que vous êtes aussi protégé contre le ralentissement de la fréquence cardiaque si besoin.


 

À l'hôpital

Avant l’opération

Le médecin vous expliquera le déroulement de l’opération ainsi que les instructions à suivre. Il se peut que vous deviez arrêter de prendre certains médicaments avant l’implantation (comme par exemple le Sintrom). Vous avez rendez-vous le matin dans le service de cardiologie au 4e étage (Unité 43).

  • Si l’intervention est prévue le matin, vous devez être à jeun dès minuit (ne pas boire, ni manger, ni fumer)
  • Si l’intervention est programmée l’après-midi, vous pouvez prendre un petit déjeuner léger vers 7h du matin (1 biscotte et une tasse de café ou de thé). Après vous devrez rester à jeun

À l’arrivée dans votre chambre, l’infirmière :

  • vous fera une prise de sang de contrôle
  • vous posera une perfusion pour vous donner des antibiotiques ou autres médicaments
  • préparera le site d’opération (généralement sous la clavicule gauche) : rasage, lavage et désinfection du thorax et des aisselles

Avant d’aller au bloc opératoire, vous recevrez un antibiotique en prévention d’une infection. Si vous en ressentez le besoin, vous pouvez demander un relaxant.
 

Déroulement de l’intervention

L’intervention se passe au bloc opératoire de l’INCCI sous anesthésie locale, sauf pendant le test du défibrillateur (= choc) où vous recevrez une brève anesthésie par voie veineuse. Vous serez installé(e) sur une table d’opération. Le site d’implantation du défibrillateur sera encore une fois désinfecté et vous serez recouvert(e) de champs stériles (draps). L’intervention dure environ 2 heures.
 

Au retour du bloc

L’infirmière vous installe dans votre chambre. Elle vérifie le pansement et au besoin peut poser une poche de glace s’il y a formation d’un hématome. Vous pouvez bouger le bras gauche, mais ne pas porter de poids. Après l’opération, vous ne devez pas lever le coude au-dessus de votre tête pendant les premiers jours.
 

Après l’implantation

Généralement vous passerez 48h à 72 heures en surveillance à l’unité 43, service cardiologie en cas de primo-implantation. Pour le remplacement du boitier (pile), vous resterez une seule nuit.
 

Avant de quitter l’hôpital

Votre cardiologue vérifiera le bon fonctionnement de votre stimulateur et vous recevrez les rendez-vous nécessaires:

  • pour le pansement : 1 jour sur 2, nous allons refaire le pansement (désinfection), le 10e jour nous allons ôter les fils/agrafes, sauf si la cicatrice est refermée avec la colle chirurgicale
  • pour le contrôle du stimulateur à 1 mois de l’intervention. Le 2e contrôle aura lieu 3 mois plus tard et ensuite, tous les 6 mois en l’absence de problème
     

Après la sortie de l’hôpital

  • Soins de la plaie

Gardez le pansement au sec et ne prenez pas de douche ou de bain jusqu’à ce que le pansement puisse être enlevé, sauf si la plaie est collée. Dans ce cas : vous pourrez prendre une douche dès le 3e jour.

  • Passeport de votre défibrillateur

Il vous sera envoyé à la maison : il s’agit d’une carte plastifiée où sont notés la date d’implantation, le nom du défibrillateur (la firme) et les sondes. Cette carte est à garder impérativement sur vous. Elle est très utile en cas d’une hospitalisation imprévue, par exemple lors d’un voyage.

  • Déroulement du contrôle du stimulateur
    • vérification de la cicatrice
    • vérification de la batterie avec estimation de la durée de vie 
    • vérification des réglages de stimulation et de détection
    • contrôle du rythme cardiaque
    • contrôle si les chocs sont justifiés et efficaces
  • Quand nous contacter ?
    • En cas de douleur persistante, de saignement, d’inflammation ou de gonflement important de la poche
    • en cas de fièvre inexpliquée supérieure à 38°C
    • en cas de gonflement du bras ou de la main du côté où le défibrillateur a été implanté
    • en cas de contractions musculaires au niveau de stimulateur, cardiaque ou de hoquet persistant
    • Si vous recevez un choc unique pour la première fois, veuillez nous le signaler le jour même ou le lendemain
    • Si vous recevez plusieurs chocs de suite ou si vous faites un malaise, appelez le service de garde : 112
       
  • Quand suspecter un problème avec votre défibrillateur ?
    • Quand votre défibrillateur sonne
    • En cas de chocs non précédés de malaise
       
  • Combien de temps dure mon défibrillateur ?

La durée moyenne d’un boitier est de 5 à 6 ans, selon le rythme auquel il est utilisé. La charge de la batterie est évaluée à chaque contrôle. Lorsqu’elle commence à se vider, vous devrez venir consulter plus fréquemment.

 

Est-ce que ma vie quotidienne changera ?

Vivre normalement est tout à fait possible à condition de prendre quelques précautions :
  • Evitez les champs magnétiques : 
    • Ne traversez pas les détecteurs de métaux des aéroports. Signalez au service de sécurité que vous êtes porteur d’un défibrillateur grâce à votre carte
    • Evitez de rester immobile entre les détecteurs anti-vols des magasins
  • Evitez l’utilisation d’un four à micro-ondes défectueux, d'un poste de soudure à l’arc, d’aimants à proximité de votre pile et tout ce qui pourrait entraîner des chocs électriques
    • La distance raisonnable avec ces appareils est d’environ 1 mètre
  • Attention avec les écouteurs de votre iPod : ne pas les laisser pendre devant la poche du défibrillateur
  • Effort physique : il n’y a que peu de limitation concernant les mouvements des bras et des épaules. Les sports de contact (p.ex. le judo), par contre, sont interdits
  • Eviter de fendre du bois et de faire des mouvements similaires
  • Avoir des relations sexuelles ne pose pas de problème, ni pour votre partenaire en cas de choc
  • Conduite automobile :
    • en cas d’implantation secondaire (après arrêt cardiaque ou mort subite), la conduite est déconseillée pendant 6 mois
    • en cas d’implantation primaire, la conduite est déconseillée pendant le 1er mois
    • en cas de choc, la situation doit être réévaluée
  • les GSM doivent être tenus de préférence à 30 cm du stimulateur cardiaque. Utilisez le côté opposé à l’implantation. Ne les mettez pas dans la poche du veston du côté concerné
Services associés
Prévention déclin fonctionnel

Prévention déclin fonctionnel

Le Service de Gériatrie, situé sur le site CHL Eich, accueille en hospitalisation des malades âgés et fragiles atteints d’une décompensation aiguë nécessitant une prise en charge hospitalière pour une durée moyenne d’environ deux semaines.

En parallèle de cette prise en charge aiguë, une attention particulière est portée à la prévention du déclin fonctionnel. L’objectif étant d’assurer un retour optimal dans le milieu de vie précédant l’hospitalisation.

L’évaluation des capacités des patients et la détection des risques prévalents pour cette population ont été orchestrées via un itinéraire clinique. Cette méthode permet de coordonner les actions interprofessionnelles requises pour les 3 processus clés en lien avec le déclin fonctionnel :

  • La prévention des chutes et l’évaluation de la capacité fonctionnelle : sur base de critères définis, l’infirmière vérifie la conformité des chaussures et l’état des pieds et elle recherche la présence d’une hypotension orthostatique. L’ergothérapeute évalue les capacités fonctionnelles pour l’exécution des activités de la vie quotidienne, détecte le risque de chute (Tinetti modifié et Time up and Go), introduit ou adapte l’aide technique et propose des aménagements au domicile. Un travail conjoint de l’ensemble de l’équipe avec le kinésithérapeute permet le maintien ou la récupération des capacités fonctionnelles
  • La prévention de la dénutrition : l’infirmière, par ses actions, détecte le risque et peut selon un arbre décisionnel demander l’intervention de la diététicienne ou de l’orthophoniste. Une analyse biologique conforte cette détection
  • La détection des troubles cognitifs : une recherche systématique des troubles somatiques pouvant générer une confusion (douleur, rétention et infection urinaire, constipation..) est effectuée par l’équipe. A distance de la phase aigue, l’évaluation neuropsychologique permet d’objectiver la présence de troubles cognitifs

En parallèle, l’intervention de la pharmacie clinique permet de diminuer le risque iatrogène, de proposer des ajustements thérapeutiques sur base des critères Start/Stop et la liste de BEERS. L’accent est également mis sur l’éducation thérapeutique du patient.

Par ailleurs, l’intégration de la famille et/ou des personnes ressources du patient est également un des points forts de la prise en charge permettant aux actions définies, de rester cohérentes avec la réalité de vie et le projet du patient.

Enfin l’ensemble des évaluations et des données recueillies permet lors de la réunion de concertation hebdomadaire, coordonnée par le médecin gériatre, de proposer un plan de soins personnalisé. 

Services associés
Décès - renseignements utiles

Décès - renseignements utiles

Madame, Monsieur,

Vous venez de perdre un être cher, nous vous exprimons nos sincères condoléances.

Pour vous aider avec les formalités, vous trouverez ci-dessous quelques renseignements utiles.

Vous avez besoin des documents suivants :

  • certificat de décès
  • certificat de transport pour la personne décédée
  • certificat attestant que le défunt ne porte pas de pacemaker / défibrillateur implanté

Tous ces documents vous seront remis par notre personnel (à l’étage ou à la réception).

En principe, un décès doit être déclaré dans les 24 heures au bureau de l’Etat Civil de la commune de Luxembourg; vous devez être muni/e des documents indiqués ainsi que : 

  • du livret de famille
  • de la carte d’identité ou le passeport de la personne décédée

Etat Civil de la Ville de Luxembourg

42, place Guillaume II, L-2090 Luxembourg

Tél. : +352 4796-4153 / 2633

Heures d’ouverture :

  • Du lundi au vendredi : de 8h00 à 17h00
  • Samedi et certains jours fériés : de 9h30 à 11h30
  • Dimanche : fermé

Le décès doit être déclaré dans les 72 heures aux institutions suivantes : (Pensez à faire des photocopies.)

  • caisse de maladie
  • caisse de décès
  • caisse médico-chirurgicale
     

Plusieurs autres administrations et instances sont également à informer après la déclaration de décès :

  • commune du dernier lieu de résidence du défunt
  • employeur - école
  • compagnie(s) d’assurance(s) (si assurance-vie)
  • organisme(s) bancaire(s)
  • notaire si un testament a été fai
  • bureau des P&T
  • caisse de pension à l’étranger
  • éventuellement le syndicat du défunt

Téléphonez aux pompes funèbres de votre choix pour fixer un rendez-vous. Il est possible qu’elles gèrent l’ensemble de la démarche. Si le défunt ne reste pas au Luxembourg, les pompes funèbres vous informeront des démarches à suivre.

Appelez le représentant du culte pour un enterrement religieux; précisez la demande d’un enterrement civil à la commune d’habitation.

Appelez ou passez au journal si vous désirez faire une annonce mortuaire.

Si vous voulez voir votre défunt à la morgue du CHL Centre, veuillez vous adresser à l’infirmière du service.

N’hésitez pas à nous contacter pour toute information. Nous sommes là pour vous!

Lien utile :

Plus d'informations ici sur le site internet : guichet.lu

Curiethérapie prostatique

Curiethérapie prostatique

La curiethérapie, ou brachythérapie prostatique, constitue une des options thérapeutiques à visée curative du cancer prostatique. Elle s’adresse aux patients présentant un cancer localisé de risque faible à modéré selon la classification de D’Amico, en l’absence de syndrome dysurique ou d’hypertrophie prostatique obstructive.

Une sélection rigoureuse des candidats à la curiethérapie, sur base de critères oncologiques et fonctionnels, offre d’excellents résultats en terme de survie liée à la maladie tumorale, de même qu’une bonne tolérance en matière d’effets secondaires (principalement de fonction sexuelle et de continence urinaire).

La procédure chirurgicale consiste en l’implantation d’une soixantaine de grains d’iode radioactif dans le parenchyme prostatique. Elle s’effectue par voie périnéale percutanée, sous contrôle échographique transrectal, après planification de doses pluridisciplinaire par les radiothérapeutes, physiciens nucléaristes et dosimétristes du Centre François Baclesse. Il s’agit donc d’une opération réalisée en équipe pluridisciplinaire, sous anesthésie générale, au cours d’un séjour hospitalier de 48 heures.

Proposant au Centre Hospitalier de Luxembourg les modalités thérapeutiques de prostatectomie radicale, et de radiothérapie externe en collaboration avec le Centre François Baclesse, le Service d’Urologie se devait aujourd’hui de compléter l’offre de soins par la curiethérapie, technique efficace et mini-invasive en expansion croissante ces dernières années.

La brachythérapie est une option attrayante par son profil de tolérance et sa courte durée d’hospitalisation. Ses résultats oncologiques et le risque d’effets secondaires sont très largement déterminés par la sélection adéquate des patients. C’est donc en utilisant des critères de sélection stricts, constituant des indications précises que médecin et patient vont opter ensemble pour une prise en charge de la maladie cancéreuse prostatique.

Services associés
Don de la cornée

Don de la cornée

Chaque année de nombreux patients luxembourgeois bénéficient d’une greffe de cornée, qui leur permet de sauver leur vue. Cette greffe s’effectue dans des hôpitaux étrangers, notamment à l’Hôpital Universitaire de Hombourg, en Allemagne. Les greffes ne sont possibles que si suffisamment de personnes ont décidé de faire don de leur cornée. Les listes d’attente sont longues.

Afin de permettre aux habitants du Luxembourg de participer à ces actes de solidarité humaine qui dépassent les frontières, nous avons décidé au Centre Hospitalier de Luxembourg (CHL) de développer dans ce domaine une coopération avec la clinique ophtalmologique due l’Hôpital Universitaire de Hombourg, en Allemagne. Ensemble avec nos partenaires de Hombourg nous avons formé des collaborateurs du CHL au prélèvement de cornée. Nous avons organisé le transfert sécurisé de ces cornées vers le centre allemand.
 

Notre cornée

La cornée couvre la surface de l’œil comme le verre d’une montre.

Elle est épaisse de 0,5 mm et transparente. Lorsqu’elle devient opaque, le concerné perd peu à peu la vue et peut devenir aveugle.

L’opacité peut avoir plusieurs origines :

  • blessures, brûlures, produits corrosifs
  • infections (p.ex. herpes)
  • maladies opacifiantes et héréditaires
  • une sphéricité extrême de la cornée, le kératocône, conduit à la perte de la visibilité

Seulement une greffe de la cornée peut rendre la vue.


 

Que se passe-t-il lors de la transplantation ?

Lors de chaque transplantation de la cornée (kératoplastie), le tissu malade est remplacé par le tissu du donneur. Il existe 2 techniques différentes selon la pathologie individuelle:

  • Pour la kératoplastie perforante, une rondelle de la cornée est coupée et suturée de diamètre identique dans l’ouverture de l’œil du patient
  • Lors d’une pathologie de la partie intérieure de la cornée, (l’endothélium), seulement cette couche sera remplacée par une greffe endothéliale. DSAEK – Descement Stripping Automated Membrane Endothelial Keratoplasty)

Afin d’obtenir une meilleure précision de suture, un laser à lumière froide «Eximer» est utilisé. Cette technique permet un ajustement optimal des rebords de la greffe.


 

Qui peut être donneur de cornée ?

Beaucoup de personnes méconnaissent la possibilité du don de la cornée après leur décès. Sauf critères d’exclusion, toute personne peut être donneur de cornée, indépendant de son âge et de sa maladie. Même les personnes qui sont porteurs de lentilles de contact ou de lunettes sont considérées comme donneurs.
 

Que se passe-t-il lors du prélèvement de la cornée ?

Le prélèvement de la cornée est envisagé après le constat du décès. La petite cornée transparente est prélevée dans des conditions stériles de la même façon que pendant une opération de l’œil chez la personne vivante. Le globe oculaire et l’iris ne sont pas prélevés et les cornées sont remplacées par des lentilles. L’aspect esthétique est impeccable. La dignité et l’intégrité corporelle du défunt restent d’une grande importance.

Les proches peuvent après faire un dernier adieu au défunt. La pratique d’un prélèvement de la cornée ne modifie en rien l’organisation des obsèques.

Un entretien avec la famille a lieu pour connaître le souhait du patient de son vivant. Le don de la cornée est possible jusqu’à 72 heures après la mort. Les prélèvements sont adressés à la banque de cornée à Homburg qui assure leur sécurité, leur traçabilité et leur distribution pour la transplantation.
 

Comment devenir donneur ?

Le don d’organe est un acte de solidarité à l’égard de ceux qui souffrent. Souvent les proches se consolent en sachant qu’une petite partie de l’être aimé continue à vivre et que la vue a pu être redonnée à une autre personne.

Parlez-en avec vos proches ou adoptez la carte de donneurs d’organes, ainsi votre décision sera comprise et acceptée. La décision est d’autant plus facile pour vos proches lorsqu’ils connaissent votre volonté.

Services associés
Insuffisance cardiaque

Insuffisance cardiaque

L’insuffisance cardiaque apparaît lorsque le cœur est endommagé par un infarctus, un problème de valves ou une hypertension artérielle. Dans cette situation, le cœur n’est plus assez fort pour faire circuler le sang. Au Luxembourg comme ailleurs, l’insuffisance cardiaque est de plus en plus fréquente en raison du plus grand nombre de survivants aux problèmes cardiaques aigus.

La prévalence de l’insuffisance cardiaque dans la population générale augmente de façon exponentielle avec l’âge (1% entre 50 et 60 ans, 9 % au-delà de 80 ans). Au Centre Hospitalier de Luxembourg la prise en charge de l’insuffisance cardiaque chez le sujet âgé s’accompagne d’une évaluation par le Service de Gériatrie.

Pour éviter les hospitalisations, il est indispensable de dépister les patients fragiles et d’évaluer la dépendance et la situation sociale des patients. En cas d’insuffisance cardiaque terminale, un programme de soins de confort et de soins palliatifs est organisé avec le Service de Soins Palliatifs ou les services de soins à domicile.

Au sein du Département de Cardiologie du Centre Hospitalier de Luxembourg, le diagnostic et les traitements de l’insuffisance cardiaque sont discutés par une équipe pluridisciplinaire qui regroupe des cardiologues et des infirmières dédiés. Selon la gravité et la nature de l’insuffisance cardiaque, il est proposé au patient un traitement médical, un stimulateur biventriculaire, un défibrillateur implantable, un appareil de soutien du ventricule gauche, une greffe cardiaque (en collaboration avec les Cliniques Universitaires de St.-Luc à Bruxelles), l’implantation percutanée d’une valve aortique ou la réparation percutanée de la valve mitrale.

 

Services associés
Cigarette électronique

Cigarette électronique

Le CHL est un hôpital SANS TABAC depuis de nombreuses années.

La loi interdit de fumer dans les locaux et dans l’enceinte de l’hôpital. Les personnes qui doivent impérativement fumer peuvent le faire dans les fumoirs prévus à cet effet au 2e étage du CHL Centre.

Dans ce même cadre, il est interdit d'utiliser au CHL la cigarette électronique.

La cigarette électronique n’est pas un produit sain; c’est un produit addictif dont l’envergure des effets nocifs reste à être établie.

Notre équipe de tabacologie du service de pneumologie est à votre disposition pour vous aider à arrêter de fumer.
Nous vous rappelons que le tabac est la première cause de mortalité évitable et qu’un fumeur sur deux décède prématurément d’une maladie directement en rapport avec le tabac.

Quel que soit l’âge, l’arrêt est toujours très bénéfique.

Services associés
Subscribe to