Journée de l'ergothérapie

Journée de l'ergothérapie

A l’occasion de la journée mondiale de l’ergothérapie, le service de l’ergothérapie du CHL organise le 25 octobre 2024 :

Multiinjections - Acétone

Multiinjections - Acétone

L’acétone, qu’est-ce que c’est ?  

Lorsque le corps ne dispose pas d’insuline ou pas en quantité suffisante, les hydrates de carbone ou les sucres ne peuvent pas entrer dans les cellules. L’organisme ne peut plus, alors, utiliser le glucose comme principale source d’énergie. Dans ce cas, il utilise une autre source d’énergie : les graisses. Quand les graisses sont utilisées comme source d’énergie, en « brûlant », elles libèrent des corps cétoniques. Les corps cétoniques ou l’acétone sont considérés par l’organisme comme des déchets toxiques.  Lorsque la situation dure, on atteint une situation où le sang devient acide, c’est l’acidocétose.  

L'acidocétose est une situation dangereuse qui peut être mortelle et doit donc être traitée très rapidement.

Quand est-ce que je dois penser à mesurer l’acétone ?   

Quelques signes qui doivent y faire penser :  

  • Soif intense et besoin d’uriner important 
  • Sensation de faiblesse - fatigue extrême 
  • Malaise : nausées – maux d’estomac – douleurs abdominales – vomissements 
  • «Haleine fruitée» : odeur d’acétone, odeur de pomme pourrie 
  • Accélération de la fréquence respiratoire  
Si ma glycémie lors de 2 tests consécutifs (pendant plus de 3 heures) reste supérieure :  
  • à 300 mg/dl 
  • à 250 mg/dl (utilisateurs d’une pompe) 
  • à 200 mg/dl (femmes enceintes) 

Comment je mesure ?  

  • Avec un lecteur de corps cétoniques.
  • Attention les bandelettes sont différentes ++.
  • Vérifier la date de péremption. 
  • Si vous n’avez plus de bandelettes pour le sang, ou que vous ne disposez pas de ce lecteur, vous pouvez aussi rechercher la présence de corps cétoniques dans les urines.

Dosage de la Cétonémie / corps cétoniques dans les urines   

0 - 0,6 mmol/L ou traces ou une croix d’acétone :  
  • Corrigez votre glycémie si nécessaire, selon notre schéma de correction.  
  • Poursuivez votre schéma habituel de monitoring de la glycémie, jusqu’à ce que la glycémie redescende dans les valeurs cibles (moins de 180 mg/dl ou moins de 140 mg/dl en cas de grossesse). 
0,6 - 1,5 mmol/L / deux croix d’acétone :  
  • Vérifiez votre matériel d’injection :        
    ⇒  Stylo / cartouches 
  • Faites une injection d’insuline rapide** sur base de votre schéma personnel :
    ⇒  Avec un nouveau stylo éventuellement 
  • Buvez beaucoup d’eau. 
  • Evitez d’aller faire du sport. 
  • Re-testez le glucose et les cétones dans les 2–4 heures : le niveau de glycémie doit avoir diminué et la cétonémie doit être redescendue à moins de 0,6. 
*Novorapid® / Humalog® / Apidra ®/ FIASP®
>> Si vous vomissez, rendez vous à l'hôpital!
1,5 - 3 mmol/L ou trois croix d’acétone : RISQUE D’ACIDOCÉTOSE !  
  • Vérifiez votre matériel d’injection :
    ⇒  Stylo/ cartouches 
  • Faites une injection d’insuline rapide** :
    ⇒  Avec un nouveau stylo
  • (1.5x la dose de correction habituelle)
  • Buvez beaucoup d’eau. 
  • Pas de sport. 
  • Re-testez le glucose et les cétones dans les 2–4 heures : le niveau de glycémie doit avoir diminué et la cétonémie doit être redescendue à moins de 1,5 mmol/l. Téléphonez à l’équipe soignante pour demander conseil.   
*Novorapid® / Humalog® / Apidra ®/ FIASP®
3 mmol/L : UN TRAITEMENT D’URGENCE EST INDISPENSABLE ! Rendez-vous à l’hôpital ⇒ VOTRE VIE EST EN DANGER !  
  • Si vous ne vomissez pas, buvez des boissons sucrées et injectez une dose supplémentaire d’insuline rapide **
    (2x la dose de correction habituelle) 
*Novorapid® / Humalog® / Apidra ®/ FIASP®

Causes possibles  

  • Pas assez d’insuline : Absence ou injection d’une dose insuffisante d’insuline.
  • Mauvaise absorption de l’insuline : Problèmes de pompe*, stylo défectueux.  
  • Événements qui “bloquent” l’action de l’insuline (= insulino-résistance) : Maladie (grippe par ex.) avec ou sans fièvre / Prise de cortisone, sans ajustement de la dose d’insuline / « Stress » important : chirurgie.
  • Activité physique prolongée sans adaptation correcte des doses.
  • La grossesse 
 
* Avec une pompe à insuline, les réserves d’insuline sous-cutanée sont très faibles et le risque de développer une acidocétose est particulièrement élevé. En cas de problème au niveau du site d’insertion, de l’aiguille, de la tubulure ou de la pompe, l’administration d’insuline s’arrête immédiatement, une acidocétose peut apparaître en quelques heures !

 

Réf. : Flyer Multiinjections Acetone Sept 2024

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Les risques infectieux et de saignement post-opératoires

Les risques infectieux et de saignement post-opératoires

Le saignement post-opératoire   

Le saignement post-opératoire est un écoulement de sang frais (rouge) qui peut se produire en externe ou en interne (accumulation de sang sous la peau) localisé au niveau de la cicatrice. 

Signes :    

En cas de saignement, vous pouvez présenter :  

  • Ecoulement / crachats de sang frais
  • Pansement tâché de sang
  • Hématome important au niveau de la cicatrice
  • Gonflement au niveau de la cicatrice
  • Accélération du rythme cardiaque 
  • Pâleur, sensation de faiblesse  

Prévention :    

Quelques mesures afin de limiter les risques de saignements :  

  • Ne pas prendre d’aspirine sans accord du chirurgien
  • Eviter les endroits chauds (bain de soleil, sauna, hammam …)
  • Selon votre intervention, l’infirmière vous donnera les consignes plus spécifiques (ex : pas d’aliments chaud, alimentation mixée, glaçons, position …)
  • Ne pas pratiquer d’activités physiques jusqu’à l’accord du chirurgien
  • Ne pas porter de charges lourdes (+5 kg)
  • Ne pas essayer de retirer les croûtes sur les cicatrices ou dans le nez 

Les infections post-opératoires   

Les infections post-opératoires sont des infections qui peuvent se développer après une intervention chirurgicale. Elles surgissent à l’endroit de l’incision et peuvent se développer à la surface de la peau seulement, mais aussi sur des organes, du matériel implanté ou des tissus sous la peau.  

Signes :

En cas d'infection, vous pouvez présenter : 

  • Rougeur au niveau de la cicatrice 
  • Douleur autour du site de l’intervention
  • Fièvre persistante >38,5
  • Écoulement d’un liquide provenant de la plaie
  • Gonflement, chaleur au tour du site de l’intervention   

Prévention :

Quelques mesures afin de limiter les risques infectieux :  

  • Se laver les mains à l’eau et au savon avant de refaire votre pansement (si prescrit par votre chirurgien).
  • Garder le pansement fermé aussi longtemps que cela vous a été prescrit.
  • Ne pas mouiller votre pansement. Si celui-ci a été mouillé accidentellement, il devra être changé. Appelez-nous. 
  • Ne pas prendre de douche/bain/piscine/sauna/hammam jusqu’à l’accord du chirurgien.
  • Veillez à une bonne hygiène de la peau autour de la cicatrice.

L'équipe soignante reste à votre disposition en cas de questions supplémentaires. 

 

Réf. : Flyer "Risques infectieux- Saignements post-op Oct 2024"

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L’auto-surveillance glycémique

L’auto-surveillance glycémique

L’auto-surveillance glycémique est un test qui permet à partir d’une goutte de sang, prélevée au bout du doigt, de mesurer la quantité de sucre dans le sang (glycémie).

Pourquoi ? 

  • Mieux connaître votre diabète et bien l’équilibrer
  • Mieux contrôler et adapter votre traitement, votre alimentation et votre activité physique.  
  • Vérifier si certains signes (nausées, vertiges, sueurs…) dans des situations particulières correspondent à une variation inhabituelle de la glycémie. 

Quand ? 

  • Avant le début des repas* 
  • 2h après le début des repas* 
  • Selon votre traitement le médecin vous indiquera le rythme des mesures à effectuer. 

Valeurs normales ? 

  • A jeun 80 à 120 mg/dl* 
  • 2h après le repas 140 à 160 mg/dl*
* Vos objectifs glycémiques sont à définir avec votre médecin. 

Comment ?

  • Lavez-vous les mains au savon et à l’eau tiède. Séchez bien.    
    Attention : pas d’alcool, pas de crème.
  • Insérez une lancette dans l’auto-piqueur.    
    Attention : ne pas réutiliser la lancette plusieurs fois.
  • Vérifiez le réglage de la profondeur de la piqûre. 
  • Insérez une bandelette dans le lecteur.    
    Attention : vérifiez la date de péremption. 
  • Piquez sur la partie latérale des 3 derniers doigts de chaque main. Pensez à changer régulièrement de doigt.    
    Attention : ne jamais piquer dans le pouce et index et jamais dans la pulpe des doigts.
  • Faites aspirer la goutte de sang par la bandelette.
  • Attendez le résultat et notez le dans votre carnet d’auto-surveillance.
  • Eliminez bandelette et lancette dans les containers jaune (disponible gratuitement en pharmacie).         
    Attention : l’auto-piqueur et le lecteur sont personnels et ne se partagent pas.

Importance du carnet d’auto-surveillance  

  • Votre carnet sera le support de dialogue avec votre médecin. 
  • Notez-y tous vos résultats ainsi que des commentaires (repas copieux, activité physique, oubli de traitement…). 
  • Certain lecteurs permettent de créer un carnet électronique ou d’entrer des infos importantes (avant, après repas, sports, maladie, dose insuline).

Conseils  

  • Le lecteur glycémique doit être changé tous les 5 ans. 
  • En cas de problème sur l’appareil vous pouvez le faire vérifier auprès du pharmacien ou de l’infirmier. 
  • L’auto-piqueur doit être changé tous les ans. 

 

Réf. : Flyer Autosurveillance glycemique Sept 2024

Services associés
Ma pompe à insuline est en panne

Ma pompe à insuline est en panne

Ma pompe à insuline est en panne ou hors d’état de marche ! J’appelle immédiatement mon fournisseur :

Ma pompe est une Medtronic, j'appelle :  

ACTESSA  Tél. : 5560 66 400 ou MEDTRONIC  Tél. : 800-27441 ou 0031 45 5668291

  

Ma pompe est une Accu Chek, j'appelle : 

PROPHAC   Tél. : +352 482 482 500   

 

Ma pompe est une Omnipod, je change de POD 

Si mon PDM (ou télécommande) est en panne, j’appelle :  

INSULET Tél. : 0049 89 95 467389  

 

Ma pompe est une Tandem, j’appelle :  

VitalAir Tél. : 0032 2 255 96 00

Si mon fournisseur peut me dépanner en moins de 3 heures : 

  • Je surveille ma glycémie toutes les heures. 
  • Si elle dépasse 250 mg/l, je corrige ma glycémie avec un stylo à insuline (Novorapid® ou Humalog® ou Apidra®) avec mon facteur de correction habituel.

Si un dépannage dans les 3 heures n’est pas possible : 

JE DOIS METTRE EN PLACE UN SCHÉMA DE REMPLACEMENT :

  • Je m’injecte immédiatement et quelle que soit l’heure, une dose d’insuline lente avec un stylo à insuline.  

    N.B. Cette dose est égale à la dose totale d’insuline injectée en débit de base par votre pompe.  

    Je peux retrouver ce chiffre dans la fonction « BASAL » de la pompe (si je peux y accéder malgré la panne). 

    Je peux calculer ce chiffre en additionnant tous les débits de base de la journée.  

    Cette injection d’insuline lente sera reconduite tous les jours à la même heure.  

  • Au moment des repas, je m’injecte avec un stylo de l’insuline rapide en quantités égales à celles injectées en bolus par la pompe. 

Attention :

  • Lorsque mon fournisseur me dépannera, je ne pourrai rebrancher ma pompe qu’à échéance de l’action de l’insuline lente soit 24 h après la dernière injection. 
  • Si je n’ai pas de stylo à insuline : je vais dans une pharmacie avec mon ordonnance ou ce document, ou je me rends au CHL. 

 

Réf. : Flyer Panne - Pompe insuline Sept 2024

Services associés
Bilan de sortie Post-Partum

La Maternité se veut bienveillante, notre objectif est de vous permettre de vous sentir comme chez vous et vous aider à trouver vos marques comme parents dans cette nouvelle étape de vie. L’apprentissage de la gestion du temps et l’organisation du quotidien n’est pas toujours simple ; les journées passent vite, les nuits peuvent être courtes et la fatigue peut rapidement être présente.  

Le retour à la maison avec votre bébé marque officiellement le début de votre nouvelle vie de famille. Voici quelques clés pour pouvoir vivre sereinement cette étape importante et gérer la vie quotidienne avec votre bébé. Par ce biais, nous allons vous donner des conseils pour vous permettre de gagner du temps ou de mieux vous organiser lors de votre retour à la maison. 

Adopter ou garder de bonnes habitudes alimentaires 

L’alimentation a une importance capitale dans la récupération pendant la phase de post-partum. Après votre accouchement, il est donc important de : 

  • Manger équilibré, boire plus de 1.5 litre d’eau par jour (2 litres par jour en cas d’allaitement maternel). 
  • Prévoir des petits en-cas équilibrés (fruits, céréales). 
  • Certains aliments très acides peuvent donner éventuellement des rougeurs sur les fesses de votre bébé (tomates, agrumes, chocolat...). 
  • Ne pas boire d’alcool pendant la période d’allaitement. 
  • Eviter de boire plus de 3 cafés ou thés/jour. 
  • Ne pas fumer.    

Réaliser vos soins d’hygiène à domicile 

Après la naissance de votre bébé, des soins spécifiques sont nécessaires, lors de votre retour à la maison :  

  • Pour les soins de votre cicatrice, nettoyez votre peau avec de l’eau et du savon sans parfum et PH neutre. Veillez à bien sécher avec une serviette propre.  
  • Évitez les tampons et les cups menstruels pendant les 6 semaines après l’accouchement, de même que les bains et la piscine pendant 1 mois.  
  • En cas d’allaitement maternel, il n’est pas utile de laver vos mamelons après chaque tétée.  
  • Les relations sexuelles sont à éviter pendant les 6 premières semaines post-accouchement.  

Connaître la différence entre saignements et retour de couche  

Après votre accouchement, vous aurez des pertes de sang pendant environ 2 à 3 semaines avec une intensité variable (rebonds des saignements aux alentours de J10 - J21 post accouchement suite à une baisse hormonale), mais en général les pertes deviennent de moins en moins abondantes dans le temps. 

Le retour de couche désigne quant à lui le retour des menstruations et se déroule habituellement vers les 6 semaines après votre accouchement (période qui peut être décalée ou non existante en cas d’allaitement maternel exclusif). Attention, l’ovulation peut avoir lieu avant le retour de couche, ce qui vous expose au risque de nouvelle grossesse.

Prendre les médicaments prescrits par votre gynécologue 

Votre gynécologue vous a peut-être prescrit des médicaments. Il est important de les connaître et de prendre les précautions nécessaires : 

  • Paracétamol 1g /6h (attention, ne pas dépasser 4g par jour, ni plus de 1g par 6h, car il existe un risque de toxicité hépatique). 
  • Anti-inflammatoires pendant les repas toutes les 8 heures au maximum. Ces médicaments augmentent le risque d’ulcère gastrique. Il faut donc surveiller l’apparition de saignements ou de douleurs à l’estomac. 
  • Autres : possibilité de poursuivre et de finir ses vitamines de grossesse surtout en cas d’allaitement maternel. 
  • Ne pas prendre d’aspirine car il y a risque important de saignements. 
  • Attention à l’auto médication en cas d’allaitement maternel. Toujours consulter les notices ; et son médecin en cas de doute. 
  • Attention aux allergies

Gérer votre fatigue après l’accouchement 

De nombreuses mamans sont submergées par une grande fatigue dans les jours ou semaines qui suivent leur accouchement. Pour prévenir l’épuisement maternel : 

  • Pensez à faire des siestes quand votre bébé dort. 
  • N’hésitez pas à demander de l’aide (partenaire, famille, amis…). 
  • Ménagez-vous.
  • Impliquez votre partenaire dans l’organisation.    

Reconnaître les signes de dépression post-partum 

La dépression post-partum peut apparaître plusieurs semaines ou plusieurs mois après l’accouchement. Elle nécessite un suivi médical car elle peut avoir des conséquences sur le lien affectif entre la maman et le bébé ou dans la relation avec le/la partenaire.  

Les signes de changement d’humeur et d’état émotionnel en post-partum auxquels vous devez prêter attention : pleurs, tristesse, perte de l’appétit, fatigue ressentie comme insurmontable, sentiment d’impuissance, désintérêt du bébé, se sentir dépassé, problème de sommeil, penser à se faire du mal…   

SI CES SIGNES APPARAISSENT, VOUS DEVEZ ABSOLUMENT EN PARLER AVEC UN PROFESSIONNEL DE SANTÉ ET NE PAS HÉSITER À CONSULTER UN MÉDECIN ET/OU UNE PSYCHOLOGUE. 

›  Psychologue de la Maternité du CHL : 4411 8487

Commencer votre rééducation périnéale   

Des séances de rééducation périnéale sont prescrites aux femmes après leur accouchement, qu’il se soit déroulé par voie naturelle ou par césarienne. La rééducation du périnée commence à partir de la 6ème semaine post accouchement. Le nombre de séances est modulable selon vos besoins.  

Pour protéger votre périnée durant la période du post-partum, pensez à :  

  • éviter de porter des charges lourdes,
  • avoir recours à de bonnes pratiques de mobilisation,
  • uriner régulièrement.  

Pour débuter les séances de rééducation périnéale au Luxembourg, vous pouvez prendre RDV avec un kinésithérapeute.  Nous vous invitons à lire notre brochure « Mon périnée » qui se trouve dans votre farde d’accueil et sur notre site internet www.chl.lu

Choisir votre contraception après l’accouchement 

Les différents modes de contraception (pilule, stérilet, implant...) sont à discuter avec votre gynécologue. Attention, l’allaitement maternel n’empêche pas la survenue d’une nouvelle grossesse.    

Savoir quand votre état de santé nécessite de consulter en URGENCE 

Vous devez immédiatement vous rendre aux urgences dans les cas suivants : 

  • En cas de signes d’infection : température > 38.5C, pertes mal-odorantes, saignements très abondants, douleurs persistantes malgré la prise d’antidouleurs, cicatrice de césarienne qui suinte.
  • En cas de signe de mastite : douleur importante au niveau des seins, seins très tendus, plaque rouge et chaude sur la poitrine, difficulté ou impossibilité de vider vos seins.
  • En cas de signe de phlébite : mollet chaud, rouge, gonflé, douloureux. 

TÉLÉPHONEZ À VOTRE GYNÉCOLOGUE TRAITANT OU À VOTRE SAGE-FEMME LIBÉRALE. SI ABSENT(E) OU IMPOSSIBILITÉ DE LES CONTACTER, TÉLÉPHONEZ AU SECRÉTARIAT 4411-3230 POUR RÉSERVER UN RENDEZ-VOUS URGENT AU CENTRE DE PÉRINATALITÉ LE JOUR MÊME OU VENEZ AUX URGENCES DE LA MATERNITÉ OUVERTES 24H/24.

Prendre les différents rendez-vous pour votre suivi médical 

Voici les prochains rendez-vous médicaux à fixer dès votre retour à domicile : 

  • Rendez-vous dans 48h après votre sortie avec une sage-femme libérale (listes sur notre site internet). 
  • Dans 6 semaines avec votre gynécologue traitant.
  • Rendez-vous dans 6 semaines pour votre rééducation du périnée chez un kinésithérapeute spécialisé. 
  • En cas de césarienne avec mise en place d’agrafes, vous devez avoir un rendez-vous 7 jours après l’accouchement pour l’ablation des agrafes. Ce rendez-vous est possible avec votre sage-femme libérale ou au centre de périnatalité du CHL (rendez-vous donné avant la sortie de la Maternité si nécessaire). 

 

Réf. : Brochure A5 Bilan de sortie Post-partum Avril 2023

Les signes d’alerte de la maman qui doivent faire consulter immédiatement : 

  • Durcissement du sein avec présence de douleur, rougeur, chaleur et fièvre.
  • Fièvre prolongée avec température au-delà de 38°C, frissons, malaise intense.
  • Pertes de sang soudainement abondantes.
  • Cicatrice du périnée ou de la césarienne qui s’ouvre.
  • Difficultés respiratoires, douleur dans la poitrine.
  • Maux de tête, troubles de la vue, nausées ou vomissements.
  • Baby blues persistant. Impression d’être incapable de faire face et de s’occuper du bébé.
  • Douleur, rougeur et gonflement du mollet.

 

Signes d'alerte de la maman en dessins

Quels sont les soins à faire à mon bébé ?  

À sa naissance et durant votre séjour à la maternité, des soins quotidiens ont été prodigués à votre bébé. Ceux-ci doivent continuer à votre retour à domicile :  

  • Le bain peut être donné tous les jours ou au minimum trois fois par semaine avec du savon au PH neutre et sans parfum. 
  • Soins du nez et des yeux avec du sérum physiologique (= NaCl) si ronronnements lors de la respiration ou présence de sécrétions.
  • Soins du cordon ombilical : vérifier l’état quotidiennement, bien sécher après le bain. Si des suintements se présentent, mettre un antiseptique sans alcool de type Hibidil®. En cas d’aggravation des suintements, il faut consulter. Le cordon ombilical tombe dans les 10 jours au postpartum.    

Quels sont les médicaments prescrits pour mon bébé ?  

Ces médicaments peuvent être prescrits pour votre bébé : 

  • Konakion® (vitamine K) : 1 ampoule à la 4ème semaine de vie (uniquement en cas d’allaitement). 
  • Vitamines D dès la 2ème semaine de vie : Vit D 400-600 U/jour. Le dosage change en fonction du nom commercial. Suivez les consignes sur votre ordonnance ou données par votre pharmacien.
  • Sérum physiologique pour soins des yeux, lavage du nez, de l’ombilic…    

Comment prévenir les infections chez mon bébé ?  

Il existe des gestes simples et de bons réflexes pour protéger bébé des microbes et autres infections : 

  • Vous pouvez promener votre bébé tous les jours à l’extérieur, pensez à l’habiller en conséquence.
  • Évitez les lieux fermés de grande fréquentation (centres commerciaux) surtout pendant les mois d’hiver (octobre à mars). Le risque de contagion est important. Veillez à votre hygiène des mains et à celles de votre entourage.
  • Si vous avez été vaccinée contre la grippe durant la grossesse, votre bébé profite de votre immunité pendant la période hivernale de la même année.
  •  Interdisez les visites de personnes enrhumées ou malades, limitez en général vos contacts pendant les périodes pandémiques (grippe, bronchiolites, gastroentérites…)   

Comment surveiller la température de mon enfant à domicile ? 

La meilleure façon de confirmer qu’un enfant est fiévreux est de prendre sa température. La température normale du corps se situe entre 36.5 et 37.5°C. Votre enfant a de la fièvre si sa température corporelle est supérieure à 38°. Une température inférieure à 36° peut aussi être un signe d’infection.  

VOICI LES BONS RÉFLEXES À ADOPTER POUR PRENDRE LA TEMPÉRATURE DE VOTRE ENFANT :  

  • Il n’est pas nécessaire de contrôler la température de votre enfant tous les jours. Faites-le seulement si votre enfant est chaud ou si son comportement vous semble inhabituel. 
  • Prenez toujours la température de votre enfant en axillaire (ajouter 0.5°C au résultat). En cas de doute, recontrôlez la température 30 minutes plus tard, après avoir découvert votre bébé.
  • Lorsque vous planifiez une sortie à l’extérieur, habillez votre enfant avec une couche supplémentaire de vêtement de ce que vous feriez pour vous-mêmes. Evitez l’exposition directe au soleil par tout temps.
  • Si votre enfant présente une température inférieure à 36° (et ne se réchauffe pas), ou une température supérieure à 38° : allez consulter. 

Comment surveiller le poids de mon enfant à domicile ? 

Comme de nombreux parents, vous êtes soucieux du poids de votre bébé. Surveiller le poids de votre bébé commence dès le premier jour de sa naissance. En effet, il est important de contrôler si votre enfant n’est ni en perte de poids ni en surpoids.  Voici quelques conseils :  

  •  Il n’est pas nécessaire de peser votre bébé tous les jours (sauf en cas d’indication médicale). 
  • Surveiller l’élimination de votre bébé, il doit y avoir environ 5 couches d’urines et/ou selles par jour (après 1 semaine de vie) ou une couche bien mouillée après chaque repas. 

    ›    En cas d’allaitement maternel : les selles de votre bébé seront de couleur jaune et liquides, avec des grumeaux. En cas de modification de la fréquence des selles de votre enfant par rapport à d’habitude, pensez à augmenter les apports par des mises au sein plus fréquentes.     

    Si vous observez une modification de la fréquence des selles, stimulez votre bébé pour qu’il boive plus, vous pouvez aussi masser le ventre dans le sens des aiguilles d’une montre. Chez certains bébés l’absence de selles peut aller jusqu’à 10 jours avec l’allaitement exclusif.  

    ›    En cas d’alimentation par lait artificiel : les selles de votre bébé seront molles mais consistantes. Si votre bébé souffre de constipation (selles dures et difficiles à émettre), stimulez-le à boire plus. Vous pouvez également masser son ventre dans le sens des aiguilles d’une montre.      

    L’allaitement artificiel modifie la couleur des selles : les nuances de jaune-orange-vert sont normales. Seules des selles grisâtres/sanglantes doivent mener à une consultation. 

Comment reconnaître les signes de faim et de satiété chez mon bébé ?  

Votre bébé vous montre qu’il a faim à travers plusieurs signes : son éveil, son réflexe de succion, son agitation, l’ouverture de sa bouche, ses pleurs. Votre bébé ressent de la satiété lorsqu’il est détendu et calme, ses mains sont ouvertes, ou encore s’il se met à bâiller. 

BON À SAVOIR : 

Tous les pleurs ne sont pas des signes de faim. Votre bébé peut avoir chaud/froid, souffrir de coliques, avoir une couche pleine, juste avoir besoin de contact ou de téter pour s’apaiser. 

Comment rythmer les repas de mon enfant ?    

  • En cas d’allaitement maternel : nourrissez votre enfant à la demande, ce qui peut aller jusqu’à parfois 12 fois par jour. Ne jamais faire chauffer le lait maternel aux micro-ondes, toujours en chauffe-biberon ou bain marie. 
  • En cas d’alimentation par lait artificiel : nourrissez votre enfant à la demande (jusqu’à 6 à 8 biberons par jour). La quantité dépend du poids de votre bébé.  

    ›    QUELLE QUANTITÉ DE LAIT ?

    1 dose de lait en poudre pour 30ml d’eau, veuillez suivre le mode d’emploi sur la boite du lait.  

    A la sortie de la Maternité, vers le 3ème jour, votre enfant boit : 6x40ml par 24h (à 50ml selon poids de votre bébé). 

    Préparez-lui un bibe-ron avec 60ml, soit 20ml de plus que ce qui est prévu et laissez votre enfant boire ce dont il a besoin. 

    Puis passez à 90ml par biberon si les 60ml ne suffisent plus, ceci est normalement le cas vers la 2ème ou 3ème semaine de vie.  

    ›    COMMENT PRÉPARER LES BIBERONS ?     

    Il n’est pas nécessaire de stériliser les biberons, lavez-les à l’eau chaude et au savon et avec les brosses adaptées et surtout nettoyez bien l’anneau de la tétine (le lait est gras). 

    L’eau du robinet est à préconiser pour la préparation des biberons. Celle-ci correspond aux normes et guidelines européennes. Il est déconseillé d’utiliser l’eau en bouteille plastique afin de limiter l’ingestion de microplastiques et autres substances contre-indiquées. Merci de vous référer à notre brochure spécifique. 

    Ne chauffez pas les biberons si l’eau utilisée pour le biberon est à température ambiante.  

    L’eau utilisée peut être à température ambiante ou chauffée au chauffe biberon à 37°C. Toujours vérifier la température du biberon sur l’intérieur du poignet avant de le donner. 

    ATTENTION : Ne jamais donner un biberon de lait déjà reconstitué après plus d’une 1 heure.

Comment faire la différence entre régurgitations et vomissements ? 

  • Les régurgitations correspondent au reflux du contenu de l’estomac dans l’œsophage et jusqu’à l’extérieur de la bouche. Elles sont fréquentes et normales les premiers mois de vie et se produisent sans effort chez les nourrissons qui « crachent » souvent un peu de lait après le biberon ou la tétée.
  • Le vomissement est le rejet actif par la bouche, accompagné d’un effort, d’une partie du contenu de l’estomac. C’est une action protectrice de l’organisme qui a pour but de protéger ce dernier. Si les vomissements persistent, il est nécessaire de consulter pour voir s’il n’y a pas une maladie sous-jacente.   

Que dois-je savoir sur le sommeil de mon bébé ? 

Le sommeil est indispensable pour votre nouveau-né, il lui permet de grandir et de développer son cerveau, mais aussi de récupérer toute l’énergie dépensée dans la journée. 

BON À SAVOIR : 

  • Un nourrisson ne distingue pas encore le jour de la nuit pendant les premières semaines de vie.
  • Les cycles de sommeil sont courts de 1 à 2h et composés de deux stades, ce qu’on appelle le sommeil agité et le sommeil calme.
  • Il ne faut pas le réveiller sauf s’il y a une indication médicale. Laissez-le dormir maximum 6h le premier mois en cas d’allaitement maternel.
  • Le nouveau-né peut dormir sur le ventre du parent (en kangourou ou peau-à peau) uniquement si le parent en question est éveillé et vigilant, sinon il faut toujours coucher le bébé sur le dos dans un lit sécurisé pour limiter le risque de chute et de mort subite.  

Comment prévenir le risque de mort subite ? 

La mort subite du nourrisson est une énorme source d’inquiétude pour les parents.  

Voici quelques gestes simples et quotidiens qui diminueront le risque de mort subite et protégeront en même temps le sommeil de votre enfant : 

  • Pour dormir, placez votre bébé toujours sur le dos sans anneau de prévention de tête plate ou coussins.
  • Prévoyez un matelas ferme et plat. 
  • Pour couvrir votre bébé, optez pour un sac de couchage adapté à la saison et à la température ambiante. 
  • Gardez le berceau vide et retirez toute couverture, oreiller, drap, doudou ou coussin de protection qui sont autant de risques d’étouffement accidentel.
  • Ne laissez pas votre bébé avoir trop chaud, maintenez la pièce à une température confortable entre 18 et 20°C pendant la nuit, et ce, quelle que soit la saison. 
  • Ne laissez pas dormir votre bébé dans votre lit ou sur un canapé, un sofa ou dans un fauteuil, il y a toujours un risque de chute ou accident. 
  • Vous pouvez le laisser dormir dans votre chambre, mais dans son propre lit.
  • N’exposez pas votre bébé à la fumée.
  • Aérez la chambre de bébé au moins 1 fois/jour. 
  • Ne laissez pas d’animaux dormir dans la chambre du bébé ou en présence du bébé sans surveillance.    

Comment sécuriser le transport de mon bébé en voiture ? 

  • Utilisez toujours un siège homologué pour le transport en voiture, même pour les petits trajets.
  • Celui-ci doit être adapté à la taille et au poids actuels de votre enfant et les sangles doivent être serrées au maximum pour bien retenir le bébé.
  • Les sièges auto pour bébé doivent toujours être dos à la route
  • La nacelle dans la voiture est interdite au Luxembourg et en Belgique.    

Comment rassurer mon enfant ? 

Pour apaiser votre enfant, plusieurs moyens sont à votre disposition, dont le contact physique doux et rassurant via le toucher (les câlins, le massage, le portage, le bain…). Vous pouvez aussi lui parler en le regardant pour attirer son attention et stimuler son éveil ou écouter de la musique. 

BON À SAVOIR : 

La Maternité propose un atelier brazelton et autres techniques de soins apaisants pour votre bébé et pour vous-même. N’hésitez pas à lire plus sur le sujet sur notre page internet, à vous informer auprès du personnel ou à prendre rendez-vous. 

Comment gérer les pleurs de mon nouveau-né et prévenir le syndrome du bébé secoué ? 

Le syndrome du bébé secoué est un traumatisme crânien infligé ou traumatisme crânien accidentel, dans lequel le « secouement de l’enfant », seul ou associé à un impact, provoque le traumatisme crânio-cérébral. Il survient la plupart du temps chez un nourrisson de moins de 1 an et dans 2/3 des cas de moins de 6 mois.  Le plus souvent, ce drame arrive lorsque la personne qui s’occupe de l’enfant est épuisée, exaspérée par ses pleurs et/ou cris incessants et perd le contrôle de ses émotions pendant quelques infimes secondes.  

Ce geste peut avoir des conséquences dramatiques. Voici quelques pistes pour mieux décrypter les besoins de votre nourrisson, et quelques conseils s’il reste inconsolable sans raison apparente : 

  • Si vous êtes épuisée, que votre enfant crie sans arrêt et que vous sentez que le stress monte, posez-le dans son lit et éloignez-vous. Laissez-le crier, il est en sécurité. C’est difficile car on aimerait que le calme revienne, mais il n’est pas en danger, il finira par se calmer.      
  • S’il ne se calme pas, appelez une personne pour venir prendre le relais et reposez-vous. Faites appel régulièrement à une personne ressource qui va vous permettre de dormir quelques heures d’affilée (votre partenaire, la grand-mère, une sœur, les amis). Les pleurs et cris du bébé peuvent être difficiles à supporter pour vous et votre conjoint, soutenez-vous l’un et l’autre. 
  • Un bébé en bonne santé peut pleurer beaucoup plusieurs fois par jour pour des raisons non médicales comme la faim, une couche humide, une position inconfortable, besoin d’un câlin, l’ennui, la fatigue, des coliques ou sans raison claire, ce n’est pas de votre faute
  • N’hésitez pas à en parler à un professionnel de la santé comme par exemple votre sage-femme, le pédiatre ou les services de soutien de proximité telles que les consultations pour enfants de 0 à 4 ans par des infirmières puéricultrices offertes gratuitement dans votre commune par la ligue médico-sociale.      
  • En cas de détresse importante, nos psychologues peuvent vous guider vers les professionnels adaptés, contactez-les au 4411-8487. 

Il ne faut JAMAIS secouer un bébé ! Secouer peut tuer ou handicaper à vie...

Quand emmener mon enfant en consultation chez mon pédiatre ou aux urgences pédiatriques ? 

  • Une température de plus de 38°C et/ou toux et/ou rhume les 3 premiers mois ainsi qu’une température basse de moins de 36°C.
  • Des vomissements durant les premiers mois de vie.
  • Une perte de poids.
  • Votre bébé refuse de boire son biberon ou de téter, et pleure beaucoup.
  • Votre enfant présente des signes de déshydratation, une fièvre supérieure à 38°C, une perte de conscience, une diminution du tonus musculaire, des diarrhées, des marbrures ou un teint grisâtre. 

Quels rendez-vous dois-je prendre pour le suivi de mon bébé à mon retour à domicile ?  

  • Nous vous conseillons de contacter une sage-femme libérale qui pourra surveiller le poids de votre bébé et vous accompagner dans votre désir d’allaiter dès la sortie de la maternité. Elle sera là aussi pour répondre à tous vos doutes et questions en lien avec votre quotidien à la maison.
  • Le premier examen médical obligatoire de votre enfant est réalisé lors de votre séjour en maternité, le second examen obligatoire sera quant à lui réalisé entre le 5ème et le 10ème jour de vie, que ce soit par le pédiatre du CHL, en ambulatoire, ou par votre pédiatre de ville. 
  • En cas de sortie précoce, si le Test du Guthrie, test proposé pour le dépistage des maladies rares, n’a pas été réalisé au cours de votre séjour, vous pouvez avoir un rendez-vous au centre de périnatalité dans les 48h qui suivent votre accouchement pour le faire prélever. Il est fortement conseillé de faire ce dépistage, mais il n’est pas obligatoire, n’hésitez pas à consulter la brochure avec toutes les explications.
  • Le pédiatre de la Maternité / le personnel soignant vous donneront des rendez-vous pour passer, si besoin, des examens complémentaires.
  • La visite chez votre pédiatre à un mois de vie de votre bébé.
  • S’il y une sortie précoce : vous êtes contacté par le ministère pour le rendez-vous du test audiophonologique. 
  • Si vous partez en accouchement ambulatoire, vous allez être appellé au lendemain pour prendre de vos nouvelles.  

Les signes d’alerte du bébé qui doivent faire consulter immédiatement : 

  • Coloration jaune intense sur tout le corps (plus marquée qu’à la maternité).
  • Pâleur, extrémités froides et coloration bleutée des lèvres ou des mamelons, / température axilaire de moins de 36°C.
  • Vomissements répétés et en jet.
  • Refus de s’alimenter, somnolence ou cris aigus et inhabituels.
  • Selles et urines rares : moins de 5 à 6 langes bien mouillés par jour, plus de 48h sans selles si alimentation au biberon et plus de 10 jours sans selles si allaitement maternel.  En cas de sang dans les selles ou de selles décolorées, il faut consulter.
  • Température axilaire de 38°C qui persiste après un déshabillage partiel du bébé.

 

Secrétariat de la Maternité : 4411 3230  

  • Conseillère en lactation
  • Consultations sage-femme
  • RDV test guthrie
  • Consultation Brazelton
  • Consultation en hypnose  

 

Secrétariat d’hospitalisation obstétrique : 4411 3295    

  • Si vous avez besoin de modifier votre second rendez-vous obligatoire chez le pédiatre.   

 

Psychologue : 4411 8487 

Assistantes sociales : 4411 8166 

Secrétariat de pédiatrie générale : 4411 3147  

Secrétariat des Urgences pédiatriques : 4411 6148 

Kiné (pour rééducation du périnée) : 4411 8103   

Pour toute urgence vitale : toujours contacter le 112.  

Services associés
Bienvenue à la Clinique du Diabète

Bienvenue à la Clinique du Diabète

Cette unité pluridisciplinaire, située au CHL Centre, regroupe une équipe médico-soignante assurant la prise en charge des personnes atteintes de diabète : 

 

Six médecins endocrinologues : 

  • Dr Catherine Atlan 
  • Dr Frédéric Dadoun 
  • Dr Maria Dunca 
  • Dr Miro Popescu 
  • Dr Lisa Ravarani 
  • Dr Antuanetta Tudorescu 
  • Dr Renata Romanska 

 

Trois infirmiers spécialisés dans la prise en charge du diabète : 

  • Mme Valérie Dalstein
  • Mme Audrey Larmet 
  • Mr Nicolas Weitz 

 

La Clinique du Diabète travaille en étroite collaboration avec : 

  • Le service de Diététique 
  • Le service d’Ophtalmologie 
  • Le service de Cardiologie 
  • La Clinique du pied diabétique 
  • La Clinique de l’obésité 
  • Le service de Gynécologie Obstétrique 
  • Le service Endocrinologie-Diabétologie pédiatrique 

 

Les médecins et soignants sont membres de la SLD (Société Luxembourgeoise de Diabétologie) et travaillent en collaboration avec l’ALD (Association Luxembourgeoise du Diabète).

 

LA PRISE EN CHARGE

La Clinique du Diabète est centrée sur la prise en charge des patients atteints de différents types de diabète : 

  • Diabète de Type 2 
  • Diabète de Type 1 
  • Diabète gestationnel 
  • Diabète secondaire à une transplantation, à une mucoviscidose, à une pancréatectomie 
  • Diabètes rares ou monogénique

 

LA CONSULTATION DE DIABÉTOLOGIE ADULTE

Horaires : 

  • Lundi au jeudi : de 8h00 à 17h30 
  • Vendredi : de 8h00 à 16h00 

Accès aux lieux de consultation médicale :

  • CHL Centre, 1er étage, bureau n°1 

Accès aux lieux de consultation infirmière : 

  • CHL Centre, 1er étage, bureau n°6 › CHL Maternité, 1er étage, bureau n°4 

La consultation infirmière d’éducation thérapeutique a pour objectif d’aider les patients à prendre soin d’eux-mêmes et de favoriser leur implication dans les décisions et actions relatives à leur santé. 

Cette approche inclut notamment : 

  •  Information, entretien motivationnel, suivi coaching 
  • Une éducation technique : 

    - utilisation des dispositifs d’injection : stylos à insuline ou autre traitements injectables, pompes à insuline externes, 

    - utilisation des dispositifs d’autosurveillance de la glycémie : autocontrôle des glycémies capillaires, ou mesure continue du glucose. 

  • Apprentissage de l’insulinothérapie fonctionnelle 

Des consultations individuelles et des informations/ éducations de groupe sont organisées selon les cas.

 

L’HÔPITAL DE JOUR DE DIABÉTOLOGIE

La Clinique du Diabète organise une fois par mois une journée (de 07h00 à 15h00) au cours de laquelle sont réalisés : 

  • Un bilan évolutif complet du diabète : 

    - analyses de sang et d’urines, 

    - dépistage de la rétinopathie diabétique par le service d’ophtalmologie, 

    - dépistage des complications vasculaires : examen par écho-doppler des gros vaisseaux périphériques, dépistage des complications cardiologiques par le service de cardiologie. 

  • Une reprise des connaissances nécessaires à une bonne gestion : 

    - une consultation de groupe diététique assuré par le service de diététique, 

    - Une consultation de groupe infirmière de diabétologie assuré par un infirmier de spécialité. 

  • Une consultation avec votre référent médical pour une synthèse de la journée.

 

L’HOSPITALISATION

Le service d’hospitalisation d’endocrinologie-diabétologie se situe au 4e étage du CHL Centre (Unité 46). 

Les patients sont accueillis dans cette unité le plus souvent pour des problèmes aigus ou pour des soins complexes qui ne peuvent être réalisés en ambulatoire. 

L'équipe infirmière de diabétologie se déplace auprès des patients hospitalisés au CHL : 

  • elle réalise un diagnostic éducatif, › elle participe à la prise en charge pluridisciplinaire, 
  • elle propose une aide à l’éducation technique aux infirmiers des unités d’hospitalisation non spécialisées dans le diabète, 
  • elle assure, en cas de besoin, un suivi rapproché post-hospitalisation (consultations, courriels, téléphone).

 

 

Réf. : Flyer Clinique du diabete Sept 2024

Services associés
Facteurs humains en salle de réanimation

Facteurs humains en salle de réanimation

Les séminaires du mercredi à la Kannerklinik

Public cible  : Médecins et professionnels de la santé.

Les mercredi ou jeudis de 13h00 à 14h00, salle de réunion au -1 de la Kannerklinik.

"Facteurs humains en salle de réanimation" - Dr C.line Themelin

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