Mme Sophie François est la soignante Chef du service de Néonatologie et de Soins Intensifs Pédiatriques du CHL.

Mme Sophie François est la soignante Chef du service de Néonatologie et de Soins Intensifs Pédiatriques du CHL.
Journée organisée par le Comité d’éthique Hospitalier CHL / INCCI / Haus Omega (CEH)
Samedi 16 novembre 2024, le CHL a organisé un exercice de simulation d’un plan blanc sur le thème d’une attaque terroriste. Cet exercice, mobilisant plus de 210 personnes, a eu pour objectif principal d’évaluer la capacité de l’hôpital à répondre efficacement à un afflux massif de patients en situation de crise.
Une démarche proactive pour la sécurité de tous. En effet, en simulant des situations d’urgence extrêmes, le CHL démontre son engagement à renforcer continuellement la sécurité de ses patients et la résilience de son personnel. Ces exercices s’inscrivent dans une démarche proactive visant à garantir une prise en charge rapide et efficace, quelles que soit les circonstances.
Pour le personnel CHL, cette journée n’a pas seulement été un exercice, mais un investissement crucial pour l’avenir, dans un monde ou l’imprévisible pour survenir à tout moment.
La Direction du CHL tient à remercier chaleureusement l’ensemble des participants ayant contribué à cet exercice de grande envergure.
Pour recréer une situation d’urgence proche de la réalité, 100 patients simulés ont dû être pris en charge. De plus, les profils des patients joués ont été créés sur base d’attentats réels commis en Europe dans le passé. Les 100 victimes simulées ont été interprétés par des membres du personnel CHL et par leur famille. Avec la participation du CGDIS, les victimes ont été maquillées et amenées en ambulance jusqu’à l’hôpital. Pour ce faire, 40 personnes du CGDIS et 4 ambulances étaient mobilisées.
Pour la prise en charge de ces patients, pas moins de 110 membres du personnel du CHL ont participé à cet exercice, incluant des médecins, infirmiers, logisticiens, agents de sécurité et psychologues. Toutes les zones prévues dans le plan blanc ont été activées, depuis les services d’urgence jusqu’aux unités de soins intensifs, en passant par les espaces de tri.
La cellule de crise de l’hôpital s’est également réunie, rassemblant des membres de la direction et des chefs de service pour coordonner les actions, prendre des décisions stratégiques et assurer une communication fluide entre les différents services.
Outre la prise en charge médicale, cet exercice a permis de tester la coordination interne et la communication avec les autorités extérieures. En effet, cette simulation s’est déroulée en présence du Haut-Commissariat à la protection national (HCPN), du Ministère de la Santé (MiSa), du CGDIS, de la Police Grand-Ducale, de la Croix-Rouge (Centre de transfusion) et des coordinateurs des autres hôpitaux du Luxembourg.
Un tel scénario met également à l’épreuve la gestion des ressources humaines et matérielles, un aspect crucial lorsque les capacités hospitalières sont mises à rude épreuve. Afin de simplifier le rappel du personnel, le CHL utilise un programme informatique. Celui-ci a également été testé lors de cette simulation.
Bien que l’analyse complète des résultats de cet exercice soit encore en cours, les premières impressions recueillies auprès des participants sont globalement positives. Le personnel a salué la pertinence de l’exercice et son organisation rigoureuse. Cependant, plusieurs points d’amélioration ont déjà été identifiés, notamment au niveau de la gestion des flux de patients dans les zones de tri et de la rapidité de la communication entre services.
La Journée Mondiale de la BPCO (Broncho-Pneumopathie Chronique Obstructive) est célébrée chaque année pour sensibiliser le public à cette maladie respiratoire chronique.
Le CHL a organisé une campagne de dépistage et de sensibilisation le mardi 19 novembre dans le hall d'entrée du CHL Centre.
La BPCO se caractérise par une obstruction progressive des voies aériennes, principalement due au tabagisme.
Elle est la troisième cause de mortalité dans le monde, touchant entre 5 et 10 % de la population, dont 60 % ignorent être atteints.
Un simple examen du souffle permet de diagnostiquer cette maladie.
Lors de cette journée, le service de Pneumologie du CHL a proposé des mesures gratuites et sans rendez-vous de la capacité respiratoire pour les personnes présentant des symptômes tels que l'essoufflement, la toux chronique ou des bronchites à répétition.
De plus, en collaboration avec le laboratoire CHIESI, un "Bike Challenge" a été organisé pour soutenir les patients atteints de BPCO et faciliter leur accès à des programmes de réhabilitation respiratoire.
Lucette, maman de Kayro, un petit garçon de 15 mois et demi en pleine forme aujourd'hui, a vécu une expérience aussi bouleversante qu'inspirante. Dans ce témoignage qu’elle nous livre à l’occasion de la Journée mondiale de la prématurité, elle aborde avec émotion le parcours de son fils, né bien avant terme, ainsi que les épreuves et les victoires qu'ils ont traversées ensemble.
Lucette : « Après un mois marqué par l’aggravation de mon hypertension artérielle préexistante, un signe majeur de pré-éclampsie, j'ai été hospitalisée en juin 2023, puis transférée en soins intensifs. Le diagnostic est rapidement tombé : syndrome HELLP, une forme sévère de pré-éclampsie, présentant de graves risques de complications. Mon fils avait cessé de grandir in utero, rendant la césarienne à la fois urgente et indispensable. Le 20 juillet 2023, Kayro est né prématurément, à seulement 28 semaines de grossesse. »
Lucette : « L’accouchement en lui-même s’est très bien déroulé, même si le contexte était particulièrement difficile. En tant que maman solo, j'avais prévu que ma mère m'accompagne lors de mon accouchement. Cependant, la gravité de la situation et l'urgence de la césarienne ont bouleversé nos projets. En raison des embouteillages qui ont empêché la marraine de Kayro, venant de Bruxelles, d'arriver à temps, j'ai pu compter sur une amie proche résidant à Bertrange, qui a répondu présente en un instant. Sa présence au bloc opératoire a été un immense réconfort. L’équipe médicale a également été exceptionnelle : ils ont mis de la musique et l’anesthésiste m’a expliqué chaque étape de la césarienne, ce qui m’a aidée à me sentir entourée et rassurée. Une des infirmières avait également eu la présence d’esprit de suivre l’équipe de néonatologie pour prendre une photo de mon fils, car je n’avais pas pu le voir quand ils l’ont sorti. Cette photo est aujourd’hui la seule que je possède de mon fils, prise juste après sa naissance. »
Le bébé de Lucette a été hospitalisé pendant plusieurs semaines en néonatologie à la Kannerklinik du CHL. Elle raconte : « Mon fils est né avec un syndrome de détresse respiratoire en raison de sa prématurité et a souffert d’une dysplasie bronchopulmonaire assez sévère. Dès sa première nuit, il a été intubé et maintenu sous assistance respiratoire durant tout son séjour en néonatologie. Il a également souffert d’une jaunisse persistante, qui a nécessité une exposition prolongée sous lampe bleue. De plus, deux semaines après sa naissance, il a contracté une infection, pour laquelle un traitement par antibiotiques a été administré pour éviter une septicémie. Nous espérions sortir fin septembre, mais la veille, un test de sommeil a révélé de nombreuses apnées. Son retour a été reporté de trois semaines, et nous avons finalement passé 86 jours en néonatologie, bien au-delà de la date initialement prévue pour sa naissance. »
Le séjour en néonatologie a été une période très émotionnelle pour Lucette et sa petite famille : « Au début, je pleurais chaque jour, rongée par la culpabilité, et convaincue que la prématurité de mon bébé était de ma faute. Mon stress influençait probablement son état de santé, puisqu’il faisait souvent des désaturations en oxygène à cette époque-là. Sans expérience de la prématurité et sans aucun repère, j’étais envahie par la peur constante qu'il n’allait peut-être pas survivre. Heureusement, j’ai pu compter sur le soutien d’une psychologue en néonatologie, qui m’a beaucoup aidée à surmonter cette épreuve. Je me suis aussi documentée : j’ai lu des livres sur la prématurité, exploré les forums, et écouté attentivement les informations transmises par le corps médical. Le personnel infirmier, de son côté, a été bienveillant et compréhensif, allant même jusqu’à autoriser des visites en néonatologie, comme celle de mon père, sachant que j’élevais mon enfant seule. »
Lucette : « Premier conseil : prenez soin de vous. J’ai mis du temps à comprendre que je devais également veiller à mon bien-être pour pouvoir être présente pour mon fils. Ensuite, n’hésitez jamais à poser des questions. Vous êtes la voix de votre enfant, alors il est essentiel de comprendre et de défendre ses besoins. Enfin, soyez patients. Chaque bébé évolue à son propre rythme. Qu'il s'agisse de sortir de la couveuse ou de se passer d'oxygène, il est essentiel de respecter le temps dont il a besoin pour chaque progrès. »
Pour témoigner de sa profonde gratitude envers l’équipe médico-soignante de la néonatologie de la Kannerklinik du CHL, Lucette envoie régulièrement des photos de Kayro, que les infirmières prennent soin d'afficher dans leur salle de pause. Elle a aussi fait le déplacement, Kayro dans les bras et les mains chargées de petits cadeaux, pour les remercier chaleureusement, pendant les périodes de fêtes et également pour son premier anniversaire.
Dans le cadre de votre bilan, le médecin a fait une demande d’une oxymétrie nocturne à domicile.
Vous arrive-t-il de somnoler ou de vous endormir dans les situations suivantes ? Cette question s’adresse à votre vie au quotidien. Même si vous ne vous êtes pas retrouvé récemment dans l’une des situations suivantes, essayez de vous représenter comment elles pourraient vous affecter. Pour répondre, utilisez l’échelle suivante et entourez le chiffre qui correspond pour chaque situation.
0 = aucune chance de somnoler ou de s'endormir
1 = faible chance de s’endormir
2 = chance moyenne de s’endormir
3 = grande chance de somnoler
Si vous vous êtes déjà demandé comment garder votre cerveau en forme, cette application est faite pour vous. Développée dans le cadre du Programme démence prévention (pdp), c’est une mine d'informations pour vous aider à garder l’esprit vif et une source de motivation pour améliorer votre mode de vie. Elle est disponible gratuitement sur Google Play et Apple App Store pour tous les résidents du Luxembourg, en français, allemand et anglais, depuis le 22 octobre 2024. Téléchargez-la et préparez-vous à faire vos premiers pas avec votre nouveau « Braincoach » !
Alors que notre espérance de vie s’allonge, de plus en plus de personnes de par le monde vivent avec une maladie liée à l'âge, notamment la démence. Avec près de 8000 individus concernés au Luxembourg, la stratégie nationale de prévention est donc cruciale pour réduire les risques à l’échelle individuelle. Opérationnel sous sa forme actuelle depuis 2018, le pdp est une initiative conjointe du Centre Hospitalier de Luxembourg, du Luxembourg Centre for Systems Biomedicine de l'Université du Luxembourg et du Luxembourg Institute of Health qui bénéficie du soutien de la Direction de la Santé. Elle vise à prévenir ou à retarder l’apparition de la démence chez les personnes à risque. Adapter son mode de vie de façon ciblée peut en effet contribuer à ralentir les processus neurodégénératifs. Les neuropsychologues du programme ont déjà évalué plus de 600 participants atteints de troubles cognitifs légers et leur ont recommandé des mesures de prévention personnalisées basées sur leur profil de risque. Les activités proposées sont gratuites et vont de l'entraînement cognitif aux activités physiques et sociales en passant par des conseils diététiques ou pour améliorer son bien-être mental.
Étant donné que les processus biologiques menant à la démence débutent jusqu'à vingt ans avant l’apparition des premiers symptômes et donc bien avant que le diagnostic ne soit posé, le pdp lance aujourd'hui une application s’adressant à un public plus large. Conçue pour les quadragénaires et les quinquagénaires, l'âge idéal pour commencer la prévention, l'application Braincoach vise à les sensibiliser sur ce sujet et à promouvoir un mode de vie sain. Basée sur « Mijn Breincoach », développée à l'origine par l'Université de Maastricht avec le soutien du ministère néerlandais de la Santé, cette application a été spécifiquement adaptée pour le Luxembourg par l'équipe du Programme démence prévention.
« Nous savons qu'il existe des facteurs de risque clés pour le déclin cognitif et qu'ils peuvent être ciblés efficacement en adoptant des bonnes habitudes très tôt, » explique le professeur Rejko Krüger, coordinateur du pdp. « Nous voulons donc informer la population luxembourgeoise et donner aux gens les moyens d'agir pour maintenir leur cerveau en bonne santé et réduire leur risque de développer une démence plus tard. »
C'est là que Braincoach entre en jeu. En parcourant l'application, les utilisateurs apprennent qu’en alliant des exercices cognitifs, du sport, une alimentation saine et une bonne gestion des risques cardiovasculaires, il est possible de réduire le risque de démence jusqu’à 45%. De nombreux autres aspects sont aussi à prendre en compte : au total, les utilisateurs peuvent agir sur douze facteurs de risque, du tabagisme à l'isolement social, qui ont un impact avéré sur le développement et la progression de la démence. Grâce à un questionnaire détaillé à compléter au début de l'application, ils sont orientés vers des contenus adaptés à leur profil. Ils reçoivent des rappels quotidiens, avec des conseils, des quiz et des défis, pour progressivement découvrir les bonnes habitudes à adopter pour garder un cerveau en forme.
Votre régime alimentaire n'est pas équilibré ? Braincoach vous propose des plats méditerranéens et des alternatives saines. Vous avez des antécédents de maladies cardiovasculaires ? L'application vous explique pourquoi un cœur et un cerveau en bonne santé vont de pair et comment prendre soin des deux. Votre quotidien manque d'activité physique ? Braincoach vous aide à savoir pourquoi et vous fait des suggestions pour augmenter votre dose d'exercice journalière. « Grâce à toutes ces informations et recommandations facilement accessibles sur le téléphone, nous espérons motiver davantage de personnes, qu'elles fassent partie de la population à risque ou pas, à adopter tôt un mode vie bénéfique pour la santé du cerveau, » souligne le professeur Krüger. « Nous utiliserons également l'application pour communiquer sur d’autres initiatives locales ayant un objectif similaire afin que les utilisateurs découvrent tout ce qui est disponible au Luxembourg. »
« Nous voulons assurer un meilleur avenir à notre population vieillissante. C'est pourquoi la prévention de la démence est une priorité en termes de santé publique au Luxembourg. Grâce à cette nouvelle application, nos efforts dans ce domaine vont gagner en visibilité, » conclut Martine Deprez, ministre de la Santé et de la Sécurité sociale. « Elle nous permettra d'atteindre un public plus jeune qu'il convient de sensibiliser tôt et de doter ces utilisateurs des bons outils pour qu’ils prennent leur santé en charge dès maintenant. »
Elle ne remplace pas les conseils d'un médecin. Veillez donc à consulter votre généraliste ou un spécialiste lorsque vous avez des questions sur votre état de santé.
Le professeur Rejko Krüger est responsable de l’équipe Translational Neuroscience au Luxembourg Centre for Systems Biomedicine (LCSB) de l'Université du Luxembourg, dirige le département Transversal Translational Medicine au Luxembourg Institute of Health (LIH) et est neurologue au Centre Hospitalier de Luxembourg (CHL).