Blutkriibs-Cancer du sang

Blutkriibs-Cancer du sang

Le Service d’hématologie du Centre Hospitalier de Luxembourg est un centre d’hématologie dont les particularités sont la prise en charge de l’hématologie lourde à l’exception de la réalisation de l’allogreffe de moelle. Dans ce cadre l’ensemble des pathologies hématologiques malignes peuvent y être prises en charge.

LES LEUCÉMIES AIGÜES

Les leucémies aigües sont des cancers de la cellule souche hématopoiétique de la lignée lymphoïde (leucémie lymphoblastique aigüe) ou myéloïde (leucémies myéloïdes aigues).

Le diagnostic est souvent posé à partir d’une prise de sang réalisée par le médecin traitant ou par le médecin des urgences face à un problème d’infections récidivantes.

Le diagnostic de leucémie aigüe est une urgence qui nécessite une collaboration étroite et efficace entre les cytologistes du laboratoire d’hématologie du CHL, les hématologues cliniques et le médecin référent, sachant que chez le sujet jeune tout délai dans la mise en route du traitement se traduit en complications potentiellement désastreuses pour le patient.

La mise en route d’un traitement de chimiothérapie nécessite également d’obtenir un bilan cardiologique et pneumologique, ainsi que la mise en place d’un cathéter central le jour de l’entrée du patient. À ce titre, une étroite collaboration avec le service de cardiologie, de pneumologie, de chirurgie et d'anesthésie est indispensable.

Le traitement par chimiothérapie nécessite souvent un isolement en chambre à pression positive dotée d’un filtre HEPA, qui permettra de garantir une réduction des infections notamment fungiques en cours d’hospitalisation.

A l’heure actuelle, le pronostic d’une leucémie aigüe s’établit sur base de marqueurs cytogénétiques et de biologie moléculaire. Sans ces examens, la prise en charge correcte d’une leucémie est impossible et la décision d’envoyer ou non le patient à l’allogreffe est impossible. Certains de ces examens sont également nécessaires pour mettre en route des traitements ciblés. A cet effet, le service d’hématologie et le Laboratoire du CHL collaborent étroitement avec le service de cytogénétique de la Katolieke Universiteit Leuven (KUL), centre de génétique dynamique et jouissant d’une réputation d’excellence en Europe et dans le monde.

Dans certaines leucémies de mauvais pronostic, l’allogreffe de moelle est une option thérapeutique potentiellement salvatrice. Le CHL ne dispose pas de la technologie permettant de réaliser ce geste. Une convention a été signée avec les Cliniques Universitaires ST Luc et l’Institut Bordet à Bruxelles qui réàlisent les allogreffes familiales pour nos patients. Une convention existe également avec la Clinique Universitaire Mont-Godinne Dinant qui réalise les allogreffes familiales. Entre 2015 et 2016, 22 patients ont été envoyés en Allogreffe.

Sur le plan académique, le service d’hématologie a rejoint depuis 2010 le groupe HOVON. Sous cet égide, Le CHL a pu participer à plusieurs études académiques en hématologie lourde.

LES PATHOLOGIES LYMPHOPROLIFÉRATIVES

Les pathologies lymphoprolifératives les plus fréquemment rencontrées sont le lymphome le myélome et la leucémie lymphoïde chronique. Ces pathologies sont suspectées par le médecin référent, le plus souvent le médecin généraliste sur base d’une adénopathie pour le lymphome, d’un pic à l’éléctrophorèse ou d’une lymphocytose.

Une collaboration avec les pathologistes du LNS est nécessaire pour fournir les éléments cliniques permettant de confirmer le diagnostic. Dans le cadre des lymphomes, le diagnostic nécessite l’intervention d’un chirurgien viscéral, thoracique ou d’un ORL selon la localisation de l’adénopathie. Le traitement de ces maladies est souvent réalisé en ambulatoire ou en semi-ambulatoire.

Le monitoring de la réponse thérapeutique nécessite la réalisation à des points précis du traitement, des modalités d’imagerie Scanner, Pet scanner.

L’AUTOGREFFE DE CELLULES SOUCHES

L’autogreffe de cellules souches est une modalité thérapeutique utilisée en première ligne dans le myélome ou certains lymphomes agressifs ou dans certains lymphomes en seconde ligne. Il s’agit d’une modalité de traitement consistant à administrer une chimiothérapie à des doses myélotoxiques.

La récupération hématologique est assurée par la transfusion de cellules souches autologues préalablement prélevées chez le patient. La période d’aplasie est relativement longue et nécessite une hospitalisation en chambre stérile.

Les autres centres s’occupant de patients atteints de myélome ou lymphomes au Luxembourg réfèrent régulièrement des patients pour autogreffe au Centre Hospitalier Luxembourg qui est d’ailleurs le Service National d’Hématologie.

Entre 2015 et 2016, 59 autogreffes ont été réalisées au sein de notre institution.

LES PATHOLOGIES MYÉLOPROLIFÉRATIVES

Les pathologies myéloprolifératives (leucémie myéloïdes chronique, maladie de vaquez, thrombocytémie essentielle, myélofibrose) sont des maladies chroniques de la cellule souche myéloïde. Leur traitement est essentiellement oral et se fait en ambulatoire. A l’heure actuelle, la biologie moléculaire est centrale dans l’établissement du diagnostic ainsi que pour le monitoring thérapeutique, notamment pour la leucémie myéloïde chronique. Le laboratoire du CHL dispose des moyens de réaliser les analyses de bcr-abl et Jak2V617F qui sont des éléments centraux dans la prise en charge de ces pathologies. Une fois de plus la collaboration étroite entre cliniciens et biologistes est soulignée.

 

Docteur Meriem Mastouri

Docteur Meriem Mastouri

Le Docteur Meriem Mastouri est médecin dans le service de Pédiatrie générale du CHL.

Médecin spécialiste en pneumologie pédiatrique

Pédiatrie à l’Université de Liège de 2010 à 2015

 

Sur-spécialisation en pneumologie :

  • DIU de pneumologie pédiatrique (2 ans ), 2014/2016 
  • Stage de Compétence de pneumologie pédiatrique, à l’hôpital pédiatrique universitaire Armand Trousseau (2015)
  • Formation de bronchoscopie (2015) , Europeen Respiratory Society
  • Stage de compétence de VNI et de sommeil de l’enfant, lecture des polysomnographies ventilatoires, à Hôpital universitaire Necker-Enfants malades (2016)

 

Intérêts particuliers :

  • Suivi pneumologique des patients neuromusculaires pédiatrique
  • Consultation des troubles respiratoires de sommeil pédiatrique 
  • Consultation d'asthme
  • Suivi des patients mucoviscidose dans le Centre Luxembourgeois de Mucoviscidose et des Maladies apparentés

 

Langues parlées :

  • Français 
  • Arabe
  • Anglais
CHL - CHL KannerKlinik

Pédiatrie Générale

Fax :
  +352 4411-6116
CHL KannerKlinik

Hôpital de jour de pédiatrie

Tél : +352 4411-3487
CHL KannerKlinik

Unité d'hospitalisation 64

Tél : +352 4411-6464
CHL KannerKlinik

Unité d'hospitalisation 62

Tél : +352 4411-3164
CHL - CHL Centre

Laboratoire de sommeil

Tél : 
Fax :
  +352 4411-6205
Pourquoi ne comprenons nous toujours pas mieux la maladie de Parkinson (MP) alors que la recherche à ce sujet est intense ?

Pourquoi ne comprenons nous toujours pas mieux la maladie de Parkinson (MP) alors que la recherche à ce sujet est intense ?

Un travail sortant des chemins battus et intitulé « The Evolution Driven Signature of Parkinson’s disease » vient d’être publié dans la revue scientifique réputée « Trends in Neuroscience ». Sous la direction du Pr Diederich, neurologue au CHL, ce travail s’est penché sur l’impact de l’évolution dans la genèse de la MP. Il conclut de façon provocatrice que, dû à l’évolution du cerveau humain, la MP pourrait être une maladie exclusivement humaine. Il est évident qu’une telle conclusion surprenante soulève de nombreuses questions et incite déjà dorénavant à une coopération entre disciplines scientifiques très disparates et jusqu’à présent peu interactives. Mais comment arriver à une telle conclusion tout au moins inattendue ? 

La MP est une maladie neurodégénérative causée par la réduction fonctionnelle et la dégénérescence de diverses régions du cerveau. Il s’agit principalement d’aires cérébrales profondes, en particulier les ganglions de la base ou encore divers noyaux du tronc cérébral. Les conséquences sont multiples : dysfonctionnement de l’appareil locomoteur, apathie et dépression, dérégulation de la tension artérielle, symptômes intestinaux, etc... Afin de mieux comprendre les mécanismes sous-jacents, la recherche se sert de modèles animaux qui sont l’outil de prédilection pour la recherche moderne. Cependant, il a été décevant de constater que ces modèles ne peuvent imiter que certains symptômes de la MP, mais non pas sa complexité toute entière. En outre, il est difficile d’imiter conjointement le vieillissement humain. De plus, on constate que contrairement au cancer et aux maladies cardiovasculaires, la MP ne se manifeste jamais durant la vie naturelle des mammifères, y compris les primates, nos cousins génétiquement les plus proches. 

Est-ce que la MP est donc une maladie exclusivement humaine et pourquoi en est-il ainsi ? 

Nico Diederich a constitué un groupe de travail international de chercheurs de différentes disciplines. Ils ont analysé, comparé et assemblé de nombreux éléments allant de la phénoménologie clinique et de la pathologie, jusqu’à l’anthropologie et la biologie, respectivement la neuropsychologie comparative. Leur travail est gratuitement accessible sur le site de l’éditeur https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S016622362030103X

 

Les arguments sont complexes. La biologie cellulaire et la pathologie nous montrent que les aires à risque pour la MP délivrent en continu au néocortex la partie supérieure du cerveau la plus développée de multiples informations et des propositions de réponses automatiques toutes faites, facilitant ainsi l’interaction avec l’environnement. Or, ce néocortex humain a connu une croissance exponentielle au cours de l’évolution humaine. Les aires de support mentionnées n’ont pas connu un tel essor, alors que les demandes et exigences du néocortex humain se sont multipliées. Comment faire pour satisfaire cette demande ? On note que, par exemple, la densité des synapses et le degré de ramification axonale de ces neurones sont considérablement plus élevés chez l’homme que chez les mammifères. Il s’ensuit que les besoins énergétiques, notamment dans le domaine des synapses sont devenus exponentiels chez l’homme. Les mitochondries, en tant que fournisseurs d’énergie cellulaire, y parviennent, tant bien que mal, et grâce à quelques astuces. Or, la vie humaine est très longue et ces neurones doivent travailler en continu. Le moment de la dégénérescence terminale de ces cellules travailleuses peut donc se produire à tout moment. Les facteurs génétiques et diverses influences épigénétiques y contribuent aussi, chez certains d’entre nous plus, chez d’autres moins, parfois plus tôt, parfois plus tard. 

L’analyse critique des symptômes cliniques confirme le dysfonctionnement sévère des aires affectées par la MP au niveau des ganglions de la base et du tronc cérébral. En particulier, les modèles de réactions automatisés que ces structures fournissent au néocortex font défaut. Ainsi, la marche n’est plus un processus automatique et « irréfléchi », mais fait l’objet d’une prise de conscience. Des informations visuelles de base dans le champ de vision latéral, suggestives de mouvement et donc de danger latent, ne sont plus disponibles ou sont mal interprétées. Les processus automatiques du système nerveux autonome s’embrouillent, la pression artérielle devient trop élevée la nuit et trop basse le jour. L’expression faciale émotionnelle du vis-à-vis n’est plus saisie immédiatement et le langage corporel du patient s’appauvrit également. Enfin, les patients atteints de MP peuvent devenir dépourvus d’instinct et d’intuition, toute action et réaction faisant alors l’objet d’une réflexion, est exécutée avec effort, de manière posée. 

Bien sûr, une telle hypothèse ne peut pas expliquer tout symptôme et chaque pièce du puzzle de la MP. De nombreux signes se manifestent en compensation aux premiers symptômes ou affectent secondairement d’autres aires non sensibles à la MP. Nico Diederich et ses co-auteurs de l’Université de Tokyo, de l’Institut Karolinska de Stockholm et de la Rush University à Chicago sont toutefois convaincus que le concept soulèvera de nouvelles questions épineuses et facilitera le dialogue des disciplines cliniques avec les branches de l’anthropologie et de l’évolution

La MP est-elle alors un syndrome à part dans le domaine des maladies neurologiques et psychiatriques ? Non, elle ne l’est pas. Récemment, la maladie d’Alzheimer, la schizophrénie, l’autisme, etc. ont également été abordés en tant que maladies purement humaines et potentiellement par l’évolution -aussi génétique- de l’homme. 

 

 

Contact presse : Nadine KOHNER, Chargée de communication I Kohner.Nadine@chl.lu

Pourquoi ne comprenons nous toujours pas mieux la maladie de Parkinson (MP) alors que la recherche à ce sujet est intense ?

Pourquoi ne comprenons nous toujours pas mieux la maladie de Parkinson (MP) alors que la recherche à ce sujet est intense ?

Un travail sortant des chemins battus et intitulé « The Evolution Driven Signature of Parkinson’s disease » vient d’être publié dans la revue scientifique réputée « Trends in Neuroscience ». Sous la direction du Pr Diederich, neurologue au CHL, ce travail s’est penché sur l’impact de l’évolution dans la genèse de la MP. Il conclut de façon provocatrice que, dû à l’évolution du cerveau humain, la MP pourrait être une maladie exclusivement humaine. Il est évident qu’une telle conclusion surprenante soulève de nombreuses questions et incite déjà dorénavant à une coopération entre disciplines scientifiques très disparates et jusqu’à présent peu interactives. Mais comment arriver à une telle conclusion tout au moins inattendue ? 

La MP est une maladie neurodégénérative causée par la réduction fonctionnelle et la dégénérescence de diverses régions du cerveau. Il s’agit principalement d’aires cérébrales profondes, en particulier les ganglions de la base ou encore divers noyaux du tronc cérébral. Les conséquences sont multiples : dysfonctionnement de l’appareil locomoteur, apathie et dépression, dérégulation de la tension artérielle, symptômes intestinaux, etc... Afin de mieux comprendre les mécanismes sous-jacents, la recherche se sert de modèles animaux qui sont l’outil de prédilection pour la recherche moderne. Cependant, il a été décevant de constater que ces modèles ne peuvent imiter que certains symptômes de la MP, mais non pas sa complexité toute entière. En outre, il est difficile d’imiter conjointement le vieillissement humain. De plus, on constate que contrairement au cancer et aux maladies cardiovasculaires, la MP ne se manifeste jamais durant la vie naturelle des mammifères, y compris les primates, nos cousins génétiquement les plus proches. 

Est-ce que la MP est donc une maladie exclusivement humaine et pourquoi en est-il ainsi ? 

Nico Diederich a constitué un groupe de travail international de chercheurs de différentes disciplines. Ils ont analysé, comparé et assemblé de nombreux éléments allant de la phénoménologie clinique et de la pathologie, jusqu’à l’anthropologie et la biologie, respectivement la neuropsychologie comparative. Leur travail est gratuitement accessible sur le site de l’éditeur https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S016622362030103X

 

Les arguments sont complexes. La biologie cellulaire et la pathologie nous montrent que les aires à risque pour la MP délivrent en continu au néocortex la partie supérieure du cerveau la plus développée de multiples informations et des propositions de réponses automatiques toutes faites, facilitant ainsi l’interaction avec l’environnement. Or, ce néocortex humain a connu une croissance exponentielle au cours de l’évolution humaine. Les aires de support mentionnées n’ont pas connu un tel essor, alors que les demandes et exigences du néocortex humain se sont multipliées. Comment faire pour satisfaire cette demande ? On note que, par exemple, la densité des synapses et le degré de ramification axonale de ces neurones sont considérablement plus élevés chez l’homme que chez les mammifères. Il s’ensuit que les besoins énergétiques, notamment dans le domaine des synapses sont devenus exponentiels chez l’homme. Les mitochondries, en tant que fournisseurs d’énergie cellulaire, y parviennent, tant bien que mal, et grâce à quelques astuces. Or, la vie humaine est très longue et ces neurones doivent travailler en continu. Le moment de la dégénérescence terminale de ces cellules travailleuses peut donc se produire à tout moment. Les facteurs génétiques et diverses influences épigénétiques y contribuent aussi, chez certains d’entre nous plus, chez d’autres moins, parfois plus tôt, parfois plus tard. 

L’analyse critique des symptômes cliniques confirme le dysfonctionnement sévère des aires affectées par la MP au niveau des ganglions de la base et du tronc cérébral. En particulier, les modèles de réactions automatisés que ces structures fournissent au néocortex font défaut. Ainsi, la marche n’est plus un processus automatique et « irréfléchi », mais fait l’objet d’une prise de conscience. Des informations visuelles de base dans le champ de vision latéral, suggestives de mouvement et donc de danger latent, ne sont plus disponibles ou sont mal interprétées. Les processus automatiques du système nerveux autonome s’embrouillent, la pression artérielle devient trop élevée la nuit et trop basse le jour. L’expression faciale émotionnelle du vis-à-vis n’est plus saisie immédiatement et le langage corporel du patient s’appauvrit également. Enfin, les patients atteints de MP peuvent devenir dépourvus d’instinct et d’intuition, toute action et réaction faisant alors l’objet d’une réflexion, est exécutée avec effort, de manière posée. 

Bien sûr, une telle hypothèse ne peut pas expliquer tout symptôme et chaque pièce du puzzle de la MP. De nombreux signes se manifestent en compensation aux premiers symptômes ou affectent secondairement d’autres aires non sensibles à la MP. Nico Diederich et ses co-auteurs de l’Université de Tokyo, de l’Institut Karolinska de Stockholm et de la Rush University à Chicago sont toutefois convaincus que le concept soulèvera de nouvelles questions épineuses et facilitera le dialogue des disciplines cliniques avec les branches de l’anthropologie et de l’évolution

La MP est-elle alors un syndrome à part dans le domaine des maladies neurologiques et psychiatriques ? Non, elle ne l’est pas. Récemment, la maladie d’Alzheimer, la schizophrénie, l’autisme, etc. ont également été abordés en tant que maladies purement humaines et potentiellement par l’évolution -aussi génétique- de l’homme. 

 

 

Contact presse : Nadine KOHNER, Chargée de communication I Kohner.Nadine@chl.lu

Nouveau: prenez rendez-vous en ligne pour une prise de sang au CHL

Nouveau: prenez rendez-vous en ligne pour une prise de sang au CHL

 

Nouveau: Prenez rendez-vous en ligne pour obtenir votre prise de sang au CHL

 

  • CHL Centre​:

Le laboratoire d'analyses CHL Centre est réservé aux prises de sang chez l'adulte (à partir de 16 ans) du lundi au vendredi, de 7h00 à 15h00. 

Vous pouvez prendre rendez-vous ici

 

  • CHL Maternité:

Le laboratoire d'analyses CHL Maternité est réservé aux prises de sang chez les femmes enceintes suivies à la Maternité du CHL. Du Lundi au vendredi, de 9h00 à 11h00

 Vous pouvez prendre rendez-vous ici

 

  • CHL KannerKlinik

Le laboratoire d'analyses CHL KannerKlinik est réservé aux prises de sang chez l'enfant (jusqu'à 15 ans) du lundi au vendredi, de 7h00 à 11h00.

 Lu-Ve: de 7h00 à 11h00

 Vous pouvez prendre rendez-vous ici

 

Modalités d’accès aux différents sites du CHL:

Pour votre sécurité et celle des autres, nous vous demandons aussi de respecter un certain nombre de consignes de sécurité lors de votre passage au CHL:

  • Vous présenter juste à l’heure, une avance de 10 minutes est suffisante pour réaliser les formalités administratives
  • De préférence ne pas venir accompagné
  • Vous devrez vous munir de votre convocation papier (ou du rappel SMS) indiquant l’heure et le lieu de votre rendez-vous.
L'hypoglycémie

L’hypoglycémie est une baisse du taux de sucre dans le sang en dessous de 70 mg/dl.

Symptômes de l'hypoglycémie

 

 

 

 

  • Mettez-vous en sécurité, stoppez toute activité (en particulier la conduite automobile, le vélo ou toute activité mettant en danger votre vie ou celle d’autrui).
  •  Mesurez votre glycémie capillaire.
  • Prenez 15-20g de glucose :
    • Un jus de fruit (200ml)
    • Un soda pas light ni Zéro (200ml) - 3-4 morceaux de sucre
    • 3-4 carrés de Dextro Energy®

  • Contrôlez la glycémie après 15 minutes.
  • Si < 70mg/dl, reprenez 15-20g de glucose (jusqu’à 3 fois) ou prenez votre repas.

Il est important d’identifier la cause de l’hypoglycémie : surdosage en insuline, activité physique, saut de repas.

 

Si une personne diabétique traitée par insuline perd connaissance :

  • Ne rien donner par la bouche.
  • Coucher la personne sur le côté.
  • Sortir le glucagon (GLUCAGEN) du réfrigérateur.
  • Suivre le mode d’emploi pour préparer la seringue et injecter ou trouver quelqu’un pour injecter dans la cuisse du patient.
  • IL N’Y A AUCUN RISQUE À INJECTER !
  • Contrôler la glycémie capillaire 10 min après l’injection.
  • Vérifier si la personne a repris conscience.
  • Reprise de conscience : mesurer le sucre, si encore < 100 redonner du sucre par la bouche
  • Pas de reprise de conscience
  • APPELER LE 112

Contactez l’équipe et / ou votre médecin si une hypoglycémie avec perte de connaissance : c’est une alerte sérieuse et votre traitement doit rapidement être revu !

Diabète et vie professionelle

Le diabète peut avoir une répercussion plus ou moins importante sur la vie professionnelle. Les contraintes liées au traitement ainsi que les risques liés à une glycémie trop haute ou trop basse font que certains métiers sont déconseillés, voire interdits aux personnes atteintes d’un diabète. 

 

IMPORTANT :

Dans certains pays, les textes de lois n’ont pas été réactualisés.
Il est donc important de garder en tête qu’aucun métier n’est réellement strictement interdit, sauf les postes nécessitant le port d’arme. Il ne faut pas hésiter à se renseigner directement dans les écoles etc.

Embauche 

Que ce soit au Luxembourg, en France, en Allemagne ou en Belgique, aucune loi n’oblige le candidat à informer son employeur sur son état de santé. Cependant, il vous est demandé de ne pas mentir et de signaler votre diabète au médecin du travail. Il pourra ainsi vous aider et proposer éventuellement les aménagements nécessaires. S’il n’y a pas de raison de vous déclarer inapte à cause de votre diabète alors le secret médical devra être respecté. 

Bon à savoir pour les patients français... 

Lors de l’embauche, il est vous est possible de fournir une attestation de carte vitale ne portant pas la mention A.L.D (Attestation carte vitale anonymisée). Cela permet ainsi d’éviter que l’employeur ait connaissance de votre maladie. Vous avez donc le libre choix de parler de votre diabète à votre employeur ou vos collègues. Néanmoins, il ne faut pas mentir au médecin du travail. Celui-ci doit être au courant afin de vous aider au mieux.

 

Réf. : Flyer Diabete et vie professionnelle Juin 2024

Métiers légalement interdits aux personnes atteintes d’un diabète type 1 : 

  • Métiers avec port d’arme (armée, police...) 

N.B : Plusieurs postes au sein de ce groupe de métiers sont tout de même accessibles (bureaux, mécanicien etc.) 

Métiers pouvant être accessibles (au cas par cas) : 

  • Aviation
  • Les métiers nécessitant un permis de conduire du groupe II : conducteurs de poids lourds, véhicules de transport en commun, véhicules de ramassage scolaire, taxi, ambulance

N.B : La possibilité d’embauche dépendra du médecin du travail.

Métiers légalement interdits aux personnes atteintes d’un diabète type 1 : 

  • Toutes les écoles militaires et les métiers de l’armée
  • Personnel naviguant technique (aéronautique civile),
  • Contrôleur de la navigation aérienne
  • Fonctions de sécurité : réseau ferré national
  • Sapeur-Pompier

Métiers pouvant être accessibles (au cas par cas) :

  • Marin, personnel navigant commercial (PNC)
  • Police Nationale, Douanes (branche surveillance)
  • Officiers des Haras Nationaux
  • Métiers nécessitant un permis de conduire

N.B : La Fédération Française du diabète lutte afin de réactualiser ces textes de lois 

Métiers légalement interdits aux personnes atteintes d’un diabète type 1 : 

  • Les écoles militaires et tous les métiers de l’armée 
  • Les emplois nécessitant une aptitude marine 
  • Les emplois correspondant à des postes de sécurité ou nécessitant un service actif de jour et de nuit : service de lutte contre l'incendie, surveillance dans les établissements pénitentiaires, aviation civile ou commerciale, aiguilleur, marine marchande 
  • Les métiers nécessitant un permis de conduire du groupe II : conducteurs de poids lourds, véhicules de transport en commun, véhicules de ramassage scolaire, taxi, ambulance

Métiers légalement interdits aux personnes atteintes d’un diabète type 1 : 

  • Métiers avec port d’arme (armée, police...)
  • Pilote (armée et civil) 

 

Services associés
LE SYNDROME DE L'APNÉE DU SOMMEIL

Une apnée se caractérise par la fermeture des voies aériennes hautes entraînant un arrêt total de la respiration accompagnée par une chute brutale du taux d'oxygène sanguin. 

ON DISTINGUE DEUX TYPES D'APNÉES DU SOMMEIL

  •   Le syndrome d'apnées-hypopnées obstructives du sommeil (SAOS) (résultant d'une obstruction mécanique des voies respiratoires)
  • Le syndrome d'apnées centrales du sommeil (résultant à une anomalie de la commande du cerveau) Le sommeil est alors fragmenté à cause de micro-éveils. La personne, qui fait des apnées du sommeil, n'en a pas forcément conscience.

LES SIGNES ÉVOCATEURS D’UN SYNDROME D’APNÉES DU SOMMEIL (SAS) SONT : 

  • Un ronflement bruyant 
  • Des pauses respiratoires 
  • Des réveils nocturnes avec une sensation d’étouffement 
  •  Des changements répétés de position dans le lit 
  • Des maux de tête et/ou la journée une fatigue 
  • Des sueurs nocturnes 
  • Plusieurs levers dans la nuit pour uriner 
  • Une impuissance ou une baisse de la libido 
  • Une somnolence diurne 
  • Des troubles de la concentration ou de la mémoire 
  • Une irritabilité ou parfois une dépression 

Bien souvent c’est l’entourage qui s’inquiète, le conjoint, les proches, les soignants (quand la personne est hospitalisée).

La personne elle-même ne se rend pas compte des apnées du sommeil.

Le plus souvent, elle n’a pas conscience de ronfler. Par contre, elle perçoit certains signes qui ne sont pas spécifiques au syndrome d’apnées, mais, lorsqu’ils sont présents, doivent faire rechercher ce diagnostic.

 

COMMENT EST FAIT LE DIAGNOSTIC DE SYNDROME D’APNÉES DU SOMMEIL ?

A la suite de la consultation médicale, avec l’évaluation de votre fatigue, le médecin pourra vous prescrire une oxymètrie nocturne : examen rapide, facile, indolore se faisant à domicile permettant de dépister des apnées du sommeil.
 
L'oxymètrie est un saturomètre, petit appareil avec une pince à mettre sur un doigt de la main relié à un boîtier qui enregistrera votre saturation et votre pouls pendant toute la nuit.
 
Si l’enregistrement de l’oxymètrie montre des apnées, il faudra alors confirmer le diagnostic par une polysomnographie. C’est l’examen de référence pour confirmer les apnées pendant le sommeil, préciser leur nature (obstructive ou centrale), déterminer la gravité du trouble et ses conséquences sur la qualité du sommeil (nombre de micro-éveils par heure et pourcentage des différents stades du sommeil : léger, profond, paradoxal).
 
Il s’agit d’un examen indolore réalisé au cours d’une nuit d’hospitalisation au laboratoire de sommeil.


 


 

LES FACTEURS DE RISQUE DU SYDROME D’APNÉES DU SOMMEIL : 

  • L’obésité : C’est le principal facteur de risque d’apnées obstructives du sommeil, notamment parce que l’excès de graisse au cou entraîne un rétrécissement des voies respiratoires. L’obésité augmente le risque d’apnée du sommeil.
  • L’âge :  La fréquence du syndrome d’apnée du sommeil est double ou triple après l’âge de 65 ans. 
  • Le sexe : Les hommes sont de 2 à 3 fois plus atteints que les femmes.
  • Certaines anomalies des voies respiratoires ou des mâchoires : Chez certaines personnes, les voies respiratoires sont trop étroites ou les amygdales (ganglions au fond de la gorge) sont trop grosses et gênent le passage de l’air. C’est souvent le cas chez les enfants souffrant de syndrome d’apnées obstructives du sommeil. Une anomalie des mâchoires peut aussi rendre le passage de l’air plus difficile. Ces anomalies peuvent s’accompagner de ronflements.
  • Des facteurs génétiques : Dans certaines familles, le syndrome d’apnées obstructives du sommeil est très fréquent, en raison d’une susceptibilité génétique. 
  • La circonférence du cou : Plus le cou est large plus le risque d’apnée est élevé. 

LES RISQUES À LONG TERME D’UN SYNDROME D’APNÉES DU SOMMEIL NON TRAITÉ SONT : 

  • Les maladies cardio-vasculaires : Arythmie, Hypertension Artérielle 
  • Accidents vasculaires cérébraux
  • Diabète de type 2 ... 

LES DIFFÉRENTS TRAITEMENTS 

  • La Pression Positive Continue (PPC) est le traitement de première intention .C’est un petit appareil silencieux, placé au chevet du patient qui fournit de l’air sous pression via un masque. Il permet à l'air de circuler sans obstacle et de rétablir un sommeil profond et réparateur. Il est non invasif. 
  • La BIPAP : autre mode de ventilation, peut être utilisée dans le cas d'un Syndrome d'Apnées Obstructives du Sommeil sévère lorsqu'il nécessite l'application de pressions expiratoires élevées. Il peut s'agir de patient SAOS. 
  • Prothèse Mandibulaire Avancée (PMA) : il s’agit d’une gouttière moulée par le dentiste que l’on porte la nuit, aussi appelée orthèse d’avancée mandibulaire. Elle maintient la mâchoire inférieure et la langue vers l'avant (quelques millimètres), ce qui facilite le passage de l’air. Ces appareils sont réservés aux personnes présentant une forme légère à modérée de la maladie. 


QUELQUES CONSEILS D’HYGIÈNE DE VIE POUR AMÉLIORER LA QUALITÉ DE VOTRE SOMMEIL : 

  • Perdre du poids : si vous êtes en surpoids, la perte de quelques kilos suffit souvent à améliorer la qualité de votre sommeil. 
  • Éviter les repas trop lourd et l’alcool le soir 
  • Surélever le lit : vous pouvez surélever la tête du lit de quelques centimètres, pour avoir le cou et le torse légèrement inclinés pendant la nuit, cela facilite l’ouverture des voies respiratoires. 
  • Cesser de fumer : le tabac aggrave les apnées en créant une inflammation des voies respiratoires et un relâchement des muscles qui main tiennent ces voies ouvertes. 
  • Soigner vos allergies : la congestion nasale gêne la respiration et aggrave les ronflements et l’apnée du sommeil.
Services associés
Une nouvelle approche pour améliorer l'immunothérapie en transformant les tumeurs «froides» en tumeurs «chaudes»

Une nouvelle approche pour améliorer l'immunothérapie en transformant les tumeurs «froides» en tumeurs «chaudes»

Cibler l'autophagie cellulaire montre des résultats prometteurs. Cette étude, co-écrite par le Dr Bassam Janji et le Dr Guy Berchem (Médecin chef du service d’Hématologie / Hémato-Oncologie / Cancérologie du CHL) a été publiée le 29 avril 2020 dans la prestigieuse revue Science Advances. 

Des scientifiques du groupe de recherche ‘Tumor Immunotherapy and Microenvironment (TIME)’, dirigé par le Dr Bassam Janji, du ‘Department of Oncology’ au Luxembourg Institute of Health (LIH), et la société pharmaceutique suédoise Sprint Bioscience ont publié les résultats d'une approche innovante qui transforme les tumeurs dites « froides » en tumeurs «chaudes». Les tumeurs « froides », non- infiltrées par les cellules immunitaires, sont typiquement résistantes à l'immunothérapie. Au contraire, les tumeurs «chaudes» enflammées sont infiltrées par le système immunitaire et sensibles à l'immunothérapie. À l'épicentre de cette stratégie se trouve une nouvelle molécule développée par Sprint Bioscience, SB02024, qui s'est avérée inhiber avec succès l'autophagie, un processus d' «autodigestion» qui permet aux cellules cancéreuses d'acquérir les nutriments pour soutenir leur prolifération. Ces résultats révolutionnaires ont été publiés le 29 avril dans la prestigieuse revue «Science Advances».

Les inhibiteurs des points de contrôle immunitaire (ICI), exemplifiés par les anti-PD-1, sont des médicaments d’immunothérapie qui agissent en enlevant les « freins » du système immunitaire et en déclenchant une attaque immunitaire contre les cellules cancéreuses. Ces médicaments sont très prometteurs pour le traitement de nombreux cancers. Cependant, relativement peu de patients atteints de cancer présentent des bénéfices thérapeutiques significatifs lorsqu'ils sont traités par ICI seul. Par conséquent, il existe un réel besoin clinique de concevoir des thérapies combinatoires qui augmentent les taux de réponse et étendent l'utilisation des ICI à un plus grand nombre de patients et de types de tumeurs différents. L'une des principales causes de non-réponse des tumeurs aux ICI est la mauvaise infiltration des cellules immunitaires cytotoxiques dans le lit tumoral, c’est à dire le tissue qui entoure la tumeur. Par conséquent, des approches qui attirent les cellules immunitaires vers les tumeurs « froides » mal infiltrées amélioreraient considérablement les avantages thérapeutiques de l'immunothérapie basée sur les ICI. 

Dans ce contexte, le groupe de recherche ‘TIME’ et Sprint Bioscience ont conçu une stratégie innovante pour recruter les principales cellules immunitaires cytotoxiques dans le lit tumoral en inhibant l’autophagie. L'autophagie, un processus de «recyclage» cellulaire, a également été associée à l'évasion des cellules cancéreuses à la surveillance immunitaire. Plus précisément, les scientifiques ont exploité plusieurs molécules et techniques, notamment la molécule SB02024 de Sprint Bioscience, qui agissent contre Vps34, une protéine clé impliquée dans le processus d'autophagie. Les chercheurs ont utilisé des modèles précliniques de souris pour évaluer les effets du ciblage génétique et pharmacologique de Vps34 sur la croissance tumorale et la survie des souris. Fait intéressant, ils ont constaté que l'inhibition de l'autophagie entraînait une augmentation de la production de CCL5 et CXCL10, deux cytokines pro- inflammatoires impliquées dans le recrutement de cellules immunitaires cytotoxiques telles que les cellules immunitaires de type NK (Natural Killers), les macrophages et les cellules T dans le microenvironnement tumoral. Une telle infiltration était associée à une croissance tumorale réduite et une survie prolongée des souris porteuses de mélanome et de tumeur colorectale (voir Figure). Ces résultats ont mis en évidence le très haut potentiel des inhibiteurs de Vps34 en tant que médicaments rendant les tumeurs éligibles ou sensibles à l'immunothérapie basée sur les ICI. De plus, l'équipe du Dr Janji a montré que la combinaison de l'inhibiteur de Vps34 SB02024 avec les anti-PD-1 améliore considérablement l'efficacité de ces ICI dans le mélanome et le cancer colorectal résistants au traitement. 

Figure: Nouvelle approche pour améliorer l'immunothérapie du cancer en transformant les tumeurs «froides» en tumeurs «chaudes». Les tumeurs froides ont peu ou pas de cellules immunitaires dans leur microenvironnement. Ces tumeurs ne sont pas éligibles ou ne répondent pas à l'immunothérapie (1). Le traitement des tumeurs froides avec des inhibiteurs de Vps34, tels que SB02024 développé par Sprint Bioscience (2), induit la libération de chimiokines inflammatoires (CCL5 et CXCL10) dans le microenvironnement tumoral. Ces chimiokines entraînent les cellules immunitaires (cellules NK et T CD8) dans le microenvironnement tumoral et transforment ensuite la tumeur «froide» «chaude» (3). Le traitement d'une tumeur chaude par immunothérapie (anti-PD-1) libère le frein sur les cellules immunitaires présentes dans la tumeur (4) et induit la destruction des cellules cancéreuses par les cellules immunitaires (5)

 

Sur la base de leurs résultats précliniques, les scientifiques ont également établi une «signature de réponse Vps34». En utilisant cette signature, ils ont pu stratifier 470 patients atteints de mélanome en trois groupes présentant un niveau d'expression élevé, intermédiaire et faible de «signature de réponse Vps34». Ces trois groupes correspondent aux patients présentant respectivement des tumeurs « chaudes », « intermédiaires » et « froides ». L'équipe a montré que la survie globale et sans maladie des patients présentant une «signature de réponse Vps34» élevée (tumeur «chaude») est significativement meilleure par rapport à ceux portant une « signature de réponse Vps34 » faible (tumeur froide). 

« Notre étude a mis en évidence le potentiel de l’inhibition de la protéine Vps34, et donc de l’autophagie, en tant qu'approche combinatoire innovante pour étendre le bénéfice thérapeutique des ICI comme les anti-PD-1 aux patients atteints de mélanome et de cancer colorectal ne répondant pas ou n’étant pas éligibles à cette immunothérapie révolutionnaire. De plus, nos résultats fournissent une première preuve de concept pour soutenir la conception d’essais cliniques innovants utilisant des inhibiteurs de Vps34 en combinaison avec les anti-PD-1 », conclut le Dr Janji. 

L'étude, co-écrite par le Dr Bassam Janji et le Dr Guy Berchem, a été publiée le 29 avril 2020 dans la prestigieuse revue Science Advances, avec le titre complet « Inhibition of Vps34 reprograms cold into hot inflamed tumors and improves anti-PD-1/PD-L1 immunotherapy ». Elle a été réalisée en collaboration avec Sprint Bioscience (Suède), le Centre Hospitalier de Luxembourg (CHL), le Karolinska Institute (Suède) et l'Université de Pennsylvanie (USA). 

L'étude a été financée par des subventions du Fonds National de la Recherche (C18/BM/12670304/COMBATIC), du FNRS Télévie, de la Fondation Cancer, de la Foundatioun Kriibskrank Kanner, de Janssen Cilag Pharma, de l’Action LIONS Vaincre le Cancer Luxembourg et de la Fondation Suédoise pour la Recherche Stratégique. 

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