Pendant la visite, le port du masque est obligatoire pour le visiteur et le patient.

Pendant la visite, le port du masque est obligatoire pour le visiteur et le patient.
A l’occasion de la Journée Mondiale de la Ménopause ce dimanche 18 octobre, l’équipe pluridisciplinaire de la Clinique de la Ménopause du CHL vous propose de découvrir les apports de chacun au sein de l’équipe travaillant à un objectif commun : vous aider à mieux vivre ce processus.
Pour rappel, la Clinique de la Ménopause du CHL, créée en 2017, propose une prise en charge globale, pluridisciplinaire et personnalisée des patientes qui présentent des symptômes suite aux changements hormonaux de la ménopause. En 2019, 219 patientes ont été suivies au sein de cette clinique thématique.
« La ménopause n’est pas une maladie, néanmoins, pour chaque femme, elle a un impact plus ou moins prononcé sur le bien-être physique, psychologique ainsi que sur la santé à long terme. Dans ce contexte, un passage auprès de l’infirmière en Clinique de la Ménopause peut aider à comprendre les symptômes ressentis (bouffées de chaleur, changement d’humeur, douleurs articulaires, troubles du sommeil, etc.), dus aux changements hormonaux et permet de réaliser un dépistage des différents risques pour la santé.
Les objectifs de cette consultation soignante sont:
Une bonne nutrition, l’activité physique et la détente, sont les facteurs clés de la santé préventive. Une alimentation équilibrée, associée à une activité physique régulière pratiquée seule, accompagnée ou en groupe, sont sources réelles de plaisir et de bien-être, ainsi qu’un excellent moyen de protection contre l'excès de cholestérol, le diabète, l'obésité et favorisent la santé du cœur.
En effet, les changements du mode de vie ont des effets positifs sur les maladies cardio-vasculaires. Jack LaLanne, le Nord américain légendaire d’entraînement physique, mort en 2011 âgé de 96 ans, avait eu cette phrase célèbre : « L’exercice est roi et la nutrition est reine ». On peut certainement dire que l’heureux mariage des deux est primordial pour une bonne santé et que la ménopause est un excellent moment pour le mettre en application. »
Claudia Martins, infirmière spécialisée Clinique de la Ménopause
« Depuis plusieurs années déjà, la Clinique de la Ménopause du CHL permet aux femmes touchées par les symptômes divers et souvent méconnus de la ménopause, de vivre des moments d'écoute et de communication avec des professionnels de santé formés pour accompagner en toute sécurité et avec empathie ces changements qui s'opèrent lors de cette nouvelle étape dans la vie d'une femme. Nous sommes heureux de participer à un « dernier combat féministe à mener.
Le Figaro Madame, magazine féminin célèbre en France, a mis en ligne sur son site internet plusieurs podcasts, un reportage et des témoignages de célébrités internationales qui osent prendre la parole sur la ménopause. Cette prise de parole est salutaire et engagée pour en finir avec la honte et le silence qui pèsent sur cette étape souvent difficile de la vie d'une femme. »
Maud Delporte, infirmière spécialisée Clinique de la Ménopause
« Après 50 ans, une femme sur deux aura une fracture dans sa vie. Voilà pourquoi il s'agit d'un moment clé pour évaluer son risque d'ostéoporose et adopter des stratégies de lutte contre ce fléau: alimentation, sport, compléments alimentaires et, dans certains cas, traitement médicamenteux. »
Dr Claudine Wirth, rhumatologue
« La ménopause rime souvent avec bouffées de chaleur, prise de poids...mais il existe d'autres effets à appréhender: sous l'effet de la chute hormonale, les tissus ont tendance à se relâcher, y compris le périnée. Cela peut occasionner des fuites urinaires, de gaz voire même de selles ou encore une descente d’organes. Il faut oser en parler car ce n’est pas une fatalité. Lors de votre passage à la Clinique de la Ménopause, nous pourrons réaliser un bilan périnéal, évaluer votre situation, répondre à vos questions, et vous orienter pour une prise en charge adaptée. »
Anne-Cécile Paoli, kinésithérapeute spécialisée rééducation périnée
« Sophrologie et ménopause : Les troubles liés à la ménopause sont variables d’une femme à l’autre tant dans leur expression que dans leur intensité. Malgré cela, cette période est redoutée par un grand nombre.
Les méthodes ayant une résonnance sur le corps peuvent aider à mieux vivre cette période. Elles sont efficaces car elles permettent de se réconcilier avec ce dernier, de le vivre à nouveau dans une approche positive. Il ne va plus être considéré comme source unique de désagréments mais à nouveau être réinvesti de façon agréable.
La sophrologie est une méthode douce qui apporte une véritable aide, elle agit à plusieurs niveaux :
Globalement, en réduisant les effets liés à ces changements physiques et mentaux, la sophrologie permet d’accéder à un mieux-être. Nous proposons cette approche en petits groupes en Clinique de la Ménopause pour les patientes qui nécessitent une approche non médicamenteuse. »
Nathalie Herreman, infirmière spécialisée en sophrologie
Nous ne sommes pas toutes égales devant la ménopause : certaines ne sentiront pas le moindre symptôme tandis que d’autres verront leur vie totalement chamboulée ; certaines auront les premiers signes à 45 ans et d’autres à 55 ; certaines seront traitées et d’autres non.
Toutes les patientes ne nécessitent pas un traitement à la ménopause, encore moins un traitement hormonal. Cependant, il ne faut pas avoir peur des hormones : pour les patientes symptomatiques, ces hormones peuvent grandement améliorer leur qualité de vie. Pour les patientes avec moins de plaintes, une phytothérapie, des mesures hygiéno-diététiques et un accompagnement peuvent être suffisants.
Le maître mot « traiter des plaintes par le traitement le moins fort possible, pendant le moins longtemps possible… » s’applique à toutes. Ainsi, chaque traitement doit être personnalisé. Osez en parler, et ne subissez plus, il existe des solutions.
Dr Juliette Fievez, gynécologue spécialisée en ménopause
Plus d’informations sur la Clinique de la Ménopause et le parcours de prise en charge y proposé, ici, sur notre site internet.
Bon à savoir : la Clinique de la Ménopause s'est elle aussi adaptée à la crise sanitaire: consciente qu’il est important de donner une réponse rapide aux femmes qui souffrent d'un mal-être suite aux symptômes de la ménopause, l’équipe a mis en place les téléconsultations et même des séances de sophrologie en ligne via« Visio » pour les patientes chez qui cette prise en charge est indiquée.
Le Docteur Frédéric Schiltz est médecin en Chirurgie Vasculaire.
Akademische Weiterbildungen:
Mitgliedschaften:
La psycho-oncologie étudie les relations entre la psychologie et le cancer.
Diverses études scientifiques ont démontré que la prise en charge psychologique a un impact sur l’amélioration de la qualité de vie des patients atteints d’un cancer. Ce soutien permet en effet d’apprendre à gérer au mieux ses peurs et à calmer ses angoisses.
Afin de pouvoir gérer et comprendre au mieux les contrecoups, diverses aides doivent être offertes.
La psycho-oncologie est un domaine multi-disciplinaire qui est lié aux principales spécialités de l'oncologie : les disciplines cliniques (chirurgie, médecine, pédiatrie, radiothérapie), l'épidémiologie, l'immunologie, l'endocrinologie, la biologie, la pathologie, la bioéthique, les soins palliatifs, la médecine physique et de réadaptation, les essais cliniques menés par la recherche (et prises de décisions associées), ainsi que de la psychiatrie et de la psychologie, l'assistant social, l'infirmier, l’aumônier et les défenseurs des patients.
Au sein du Centre Hospitalier du Luxembourg, le psychologue est disposé à rencontrer les patients à différentes étapes des traitements et/ou de la maladie: annonce du diagnostic, période péri-opératoire, des traitements de chimiothérapie et la phase de suivi.
La demande émane autant de l’équipe médico-soignante, que du patient et sa famille.
L’expérience a fait apparaître qu’il est plus aisé pour les patients que le psychologue assure un 1er contact systématique lors d’un des traitements. Cela donne la possibilité à chacun de décider s'il veut poursuivre le suivi psychologique. La possibilité est également offerte de faire appel au psychologue en cas de décompensation psychologique ultérieure.
Au travers d’entretiens individuels et de techniques de relaxation, une aide personnalisée, adaptée à chaque patient et à chaque étape de la maladie est offerte.
C’est une écoute et un regard neutre vis-à-vis de la maladie et des traitements. C’est également une ouverture vers la discussion des problèmes et des « crises » induits suite au diagnostic. Une intervention est proposée lors des moments de perte de confiance et d’espoir comme un endroit où le patient peut s'exprimer librement. Une façon est aussi d’y apprendre à mettre des mots sur les impressions et sentiments afin de les intégrer au mieux dans cette nouvelle réalité.
La psychologue est apte à aiguiller les personnes sur la manière d'informer l’entourage, les enfants via des discussions, des brochures et des livres.
Un entretien de couple et/ou familial aide à s’exprimer sur la situation, à effectuer une mise au point sur les perceptions de chacun au niveau de la maladie et de ses traitements. C'est un moment qui offre la possibilité de discuter ensemble des problèmes personnels et/ou familiaux. La perspective familiale-systémique est essentiel dans la prise en charge psychologique en pédiatrie.
La mise en place d’ateliers de psycho-oncologie aide également les patients et leur famille à gérer les aléas de la maladie en échangeant avec d’autres patients.
Un défi essentiel en milieu hospitalier est de pouvoir intégrer à la meilleure technologie médicale, la prise en charge des conséquences psychosociales de l'annonce du cancer.
Ainsi, des intervenants différents sont indipensables pour assurer une prise en charge optimale à long terme.
Cette prise en charge a pour but de faciliter l’adaptation et de réduire les troubles psychologiques inhérents aux différentes étapes de la maladie et des traitements. Ces étapes incluent : le choc du diagnostic, la chirurgie et l’adaptation au corps mutilé, la prise en charge des effets secondaires des traitements adjuvants, l’anxiété, la dépression, le deuil, l’agressivité et les soins palliatifs sans oublier de tenir compte des implications émotionnelles de l’entourage proche.
Pour les patients et les familles
Au niveau des soignants
Le docteur Iovino Alessandra est médecin spécialiste en Cardiologie.
Originaire des Etats-Unis « Octobre rose » est une tradition qui perdure depuis plus de 28 ans. Le symbole de cet événement est le ruban rose, rose, couleur féminine, douce, joyeuse et évoquant la bonne santé. Cette campagne internationale a pour objectif de sensibiliser les femmes au dépistage du cancer du sein.
Le dépistage du cancer du sein à un stade précoce permet de privilégier les chirurgies les moins invasives possibles et de limiter les traitements et leurs effets secondaires. Les cancers du sein ont peu de signes cliniques durant les premiers stades de leur développement, c’est pourquoi le dépistage permet de détecter des anomalies avant l’apparition des signes cliniques.
L’examen est le même mais il n'est pas réalisé dans le même contexte.
Il est important d’avoir un suivi régulier chez son médecin traitant ou son gynécologue. Cette consultation régulière permet à votre médecin de surveiller toute apparition de maladie maligne ou bénigne des seins mais aussi gynécologiques.
Un 1er bilan pourra vous être proposé par votre médecin. Celui-ci repose sur la réalisation d’une mammographie complétée éventuellement d’une échographie ou d’une IRM en fonction des antécédents de chaque patiente (antécédent de cancer du sein dans la famille, de mutation génétique, de facteurs de risques importants…).
Au Luxembourg, depuis 1992, le Ministère de la Santé, en collaboration avec la CNS, organise le dépistage national du cancer du sein par mammographie. A partir de 50 ans, une invitation est envoyée, tous les 2 ans, à chaque femme âgée de 50 à 70 ans (période où le risque de cancer du sein est le plus élevé chez la femme) et affiliée à la CNS. La patiente peut choisir le centre de radiologie agréé qui lui convient pour faire sa mammographie.
Une mammographie de dépistage, comportant 4 clichés est réalisée à chaque patiente. Cela permet d’avoir une vue globale du sein dans plusieurs plans de l’espace. L’examen mammographique rend possible la détection de micro calcifications qui ne se voient pas à l’échographie. Si on ne peut empêcher l’apparition d’une tumeur cancéreuse, il est possible par contre de la détecter à un stade précoce, c’est-à-dire pour des tumeurs de quelques millimètres. Plus le degré d’agressivité de la tumeur est faible, plus les chances de guérison augmentent.
Les images sont analysées par 2 radiologues (le radiologue du service de mammographie et le radiologue du Programme Mammographie) c’est ce que l’on appelle la « double lecture ».
Les résultats sont envoyés au gynécologue ou au médecin choisi par la patiente, ainsi qu’à la patiente dans la langue de son choix (allemand, français, portugais et anglais).
Un résultat normal1 signifie que la mammographie ne montre aucune anomalie et qu’aucun examen supplémentaire n’est recommandé. Toutefois, un examen clinique annuel reste conseillé, au cours d’une consultation habituelle.
Un résultat anormal signifie qu’une anomalie a été repérée par les radiologues. C’est le cas pour environ 5% des mammographies réalisées. Dans ce cas, des examens complémentaires sont nécessaires pour mettre au point cette anomalie. Il s’agit en général de clichés complémentaires, d’une échographie, d’une IRM, voire d’une biopsie.
1 sante.public.lu › prevention › cancer-sein-depistage
Les cancers chez l’enfant n’étant pas les mêmes que les cancers chez l'adulte, ils ont besoin d’une prise en charge spécifique.
Le SNOHP se situe au sein de la Kannerklinik du CHL. L’activité onco-hématologique pédiatrique existant au sein de la Kannerklinik depuis de nombreuses années, le SNOHP consacre cette activité au sein d’un service, qui travaille comme par le passé en lien étroit avec les centres de référence onco-hématologiques universitaires européens. Cette collaboration européenne est formalisée par des conventions spécifiques. La participation aux protocoles cliniques européens de traitement et de recherche et la participation à la recherche fondamentale sont primordiaux pour garantir aux enfants du Luxembourg l’accès à un réseau d’excellence pour leur prise en charge.
L’accompagnement en soins palliatifs de fin de vie est également très particulier en pédiatrie. Le projet de Soins Palliatifs Pédiatriques lié au SNOHP est développé et implémenté au sein du SNOHP et de la KannerKlinik du CHL.
Le SNOHP permet toutes les prises en charge ambulatoires des enfants atteints d’hémopathies, de cancers et tumeurs dans un premier temps, puis prévoit un développement vers une activité plus complète en fonction de son développement.
Les oncologues-pédiatres et les infirmières spécialisées en oncologie pédiatrique
Les décisions concernant les traitements des enfants au sein du SNOHP sont prises après des Réunions de concertations pluridisciplinaires (RCP) spécifiques pour le SNOHP, en lien avec les centres experts européens.
Le Kannerkriibszentrum (SNOHP) se trouve au sein du Département de Pédiatrie de la KannerKlinik. Il occupe 2-4 lits en hôpital de jour, et les enfants peuvent être hospitalisés, si besoin, soit en soins intensifs pédiatriques, soit au sein des chambres à flux existant des unités d’hospitalisation.
L’accueil aux urgences pédiatriques est possible 24h/24h.
Le SNOHP peut se reposer sur l’ensemble des infrastructures du CHL, et en particulier bénéficier des compétences des services nationaux pédiatriques du CHL et des services et compétences spécialisées pédiatriques (réanimation, radiologie, chirurgie, pédo-psychiatrie, pédiatrie, endocrinologie, néphrologie, cardiologie, gastro-entérologie, allergologie, pneumologie, infectiologie e.a.).
Le cancer de la thyroïde est un cancer de bon pronostic dont le nombre de cas a beaucoup augmenté. On distingue cependant les cancers différenciés de la thyroïde les plus fréquents (80%), globalement de très bon pronostic, des cancers indifférenciés de très mauvais pronostic.
L’augmentation de l’incidence de ces cancers est en grande partie liée à l’augmentation des pratiques de dépistage (échographie notamment).
Le CHL offre l'intégralité de la filière de prise en charge : diagnostique (échographie, scintigraphies et cytoponction écho guidées, PET Scan) et thérapeutique (chirurgie, radiothérapie métabolique : Iode radioactif).
Le diagnostic est évoqué soit :
Le diagnostic est confirmé par l’examen anatomopathologique soit en per-opératoire soit en postopératoire.
Après la chirurgie (thyroïdectomie partielle ou totale), chaque cas est discuté en réunion de concertation pluridisciplinaire (réunion mensuelle).
Sont discutés en particulier :
Les rares cas de cancers résistants au traitement par Iode radioactif sont présentés en RCP d’oncologie.
Le Service d’hématologie du Centre Hospitalier de Luxembourg est un centre d’hématologie dont les particularités sont la prise en charge de l’hématologie lourde à l’exception de la réalisation de l’allogreffe de moelle. Dans ce cadre l’ensemble des pathologies hématologiques malignes peuvent y être prises en charge.
Le diagnostic est souvent posé à partir d’une prise de sang réalisée par le médecin traitant ou par le médecin des urgences face à un problème d’infections récidivantes.
Le diagnostic de leucémie aigüe est une urgence qui nécessite une collaboration étroite et efficace entre les cytologistes du laboratoire d’hématologie du CHL, les hématologues cliniques et le médecin référent, sachant que chez le sujet jeune tout délai dans la mise en route du traitement se traduit en complications potentiellement désastreuses pour le patient.
La mise en route d’un traitement de chimiothérapie nécessite également d’obtenir un bilan cardiologique et pneumologique, ainsi que la mise en place d’un cathéter central le jour de l’entrée du patient. À ce titre, une étroite collaboration avec le service de cardiologie, de pneumologie, de chirurgie et d'anesthésie est indispensable.
Le traitement par chimiothérapie nécessite souvent un isolement en chambre à pression positive dotée d’un filtre HEPA, qui permettra de garantir une réduction des infections notamment fungiques en cours d’hospitalisation.