Docteur Victor David

Docteur Victor David

Après une formation de base centrée sur la médecine sportive avec des stages d'abord à l'université Claude Bernard - Lyon et ensuite à la Clinique du Sport - Lille afin de développer des compétences chirurgicales arthroscopiques du genou et de l'épaule, le Dr David a dirigé sa formation vers la chirurgie prothétique de la hanche et du genou. Finalement, un diplôme interuniversitaire de l'Université de Paris-Hôpital Cochin lui a permis d'approfondir la pathologie de la hanche et surtout de développer une passion pour la chirurgie prothétique mini- invasive.

Actuellement, son activité est sectorisée sur la pathologie dégénérative de l'articulation de la hanche et du genou.

En parallèle avec les techniques chirurgicales mini-invasives de la hanche, il s'est engagé à développer un programme de récupération rapide après une chirurgie prothétique avec la coopération de l'équipe de kinésithérapeutes et de l'équipe soignante.

Pour la pathologie dégénérative du genou, Dr David est actuellement consultant en chirurgie assistée par le robot pratiquant ainsi cette technique pour les cas d'implantation prothétique où cela est nécessaire.

20375 Victor David
CHL - CHL Eich

Orthopédie

Fax :
  +352 4411-7625
CHL Eich

Unité d'hospitalisation CE1

Tél : +352 4411-7410
CHL - CHL

Praxiszentren Steinfort

Fax :
 
CHL - CHL Eich

Clinique du Sport

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  +352 4411-7625
CHL Eich

Unité d'hospitalisation CE1

Tél : +352 4411-7410
Le CHL-Centre logistique, 1ère plate-forme logistique hospitalière au Luxembourg, fête sa première année d'existence.

Le CHL-Centre logistique, 1ère plate-forme logistique hospitalière au Luxembourg, fête sa première année d'existence.

Sous l’égide de la pharmacie hospitalière, le CHL-Centre Logistique a commencé à fonctionner le 20 mai 2019.

Depuis ce jour, cette structure hospitalière de 1000 m2 autorisée par le Ministère de la Santé est en charge de réceptionner, tracer, stocker et dispenser une majorité de produits pharmaceutiques et de consommables, nécessaires à la prise en charge des patients du CHL, mais aussi de ceux de nos partenaires externes comme l’Institut National de Chirurgie Cardiaque et de Cardiologie Interventionnelle, l’Hôpital Intercommunal de Steinfort, le Centre pénitentiaire de Luxembourg, le Centre de rétention de Luxembourg ou plus récemment le Centre de Réhabilitation Château de Colpach. Le CHL-Centre logistique garantit un approvisionnement adéquat et régulier des unités de soins et des unités médico-techniques grâce à la mise en place de 9 navettes quotidiennes.

Au delà des infrastructures, le succès du fonctionnement de cette plate-forme tient dans l’engagement de la quinzaine de personnes (pharmaciens, logisticiens, magasiniers, administratifs et apprentis) qui y travaillent quotidiennement.

Cet engagement a d’ailleurs été particulièrement nécessaire durant toute la crise COVID. En effet, durant les trois derniers mois, le personnel du CHL-Centre Logistique (et plus généralement celui de la Pharmacie) a œuvré pour faire en sorte que tous les équipements de protection individuelle (EPI), les matériels et les médicaments critiques ne soient jamais en rupture de stock (voir détail des statistiques ci-dessous).

Les efforts du personnel d’une part et l’existence de cette plate-forme d’autre part (qui a d’ailleurs pu être agrandie durant la crise de près de 600 m2 grâce à la mise à disposition gratuite par le propriétaire), sont une des ressources-clés qui ont permis au CHL et à ses partenaires hospitaliers d’affronter la crise sanitaire.

A l’heure où les autorités se demandent ce que nous avons appris durant crise, et ce qu’il faudra conserver, le CHL peut affirmer que le modèle de centre logistique qu’il a développé, mérite d’être envisagé à un échelon national !

CHL-CENTRE LOGISTIQUE : QUELQUES CHIFFRES CLÉS DE LA GESTION DE CRISE COVID-19

Afin d’assurer une prise en charge optimale de nos patients atteints du COVID+ et de nos patients NON- COVID, nos unités de soins ont été réorganisées.

  • Nombre palettes stockés spécialement pour faire face à la crise (EPI, matériel spécifique) : 202 palettes
  • Surface supplémentaire de stockage : 576 m2
  • Nombre de nouveaux fournisseurs contactés : 86
  • Nombre de références alternatives commandées en dépannage : 35
  • Nombre de références suivies quotidiennement avec la cellule logistique nationale (stock, réservations, commandes en attente, délais) : 174
  • Nombre de ruptures de stock en EPI : 0 mais des adaptations ont été nécessaires
  • Augmentation de la valeur du stock à Bertrange :
    • Inventaire déc 2019 : 634 422 € a valeur actuelle : 883 490€ = Augmentation de 39% en valeur
  • Logistique : élargissement des horaires d’ouverture du site Bertrange : ouvert tous les samedis de 10h00 à 14h00 depuis le 21 mars
  • Préparation journalière du lundi au samedi des services COVID et préparation journalière à 12h des commandes de EPI/désinfectant pour l’ensemble des services
  • Consommables du 01/03 au 15/05/2020 (% évolution par rapport 01/03 au 15/05/2019) :
    • Masques chir = 268 900 (+344%)
    • Masques FFP2 = 32 190 (+912%)
    • Masques tissus = 2 625 (new)
    • Solution hydro-alcoolique = 3500 litres (+85%) (dont 882 litres produits par la pharmacie du CHL)
    • Surblouses de protection perméables = 94 759 (+155%)

Pharmacien coordinateur logistique :

  • Laurence FLOENER- T. +352 4411-8436

Coordinateurs stock :

  • Emilie SURGET - T. +352 4411-8478
  • Christian MONCADA - T. +352 4411-8251
Modification des horaires d'ouverture de la pharmacie

Modification des horaires d'ouverture de la pharmacie

A compter du lundi 8 juin, l’accueil des patients ambulatoires de la Pharmacie (rétrocession) fonctionnera à nouveau normalement. Nous en profiterons pour ouvrir un deuxième bureau d’accueil.

L’accueil se fera sans interruption du lundi au vendredi de 8h00 à 17h30.

Samedi matin, mise en place d’un service « sur demande » :

Pour le samedi matin, un fonctionnement sur demande sera organisé. Seuls les patients ayant informé de leur venue avant le vendredi 17h30 et disposant d’une prescription valide pourront recevoir leur traitement.

  • Appel au +352 4411 4623 avant le vendredi 17h30
  • Le pharmacien fait le point sur la validité des prescriptions et la situation d’affiliation et met le traitement de côté
  • Samedi entre 9h et 13h : remise du traitement préparé en pharmacie sur justificatif d’identité du patient

Délivrance du cannabis médicinal (dans le contexte du projet pilote national)

Du lundi au vendredi

  • matin : 8h-13h
  • après-midi : 14h-16h30
Docteur Soraya Annaki ép. Timmermans

Docteur Soraya Annaki ép. Timmermans

Docteur Soraya Annaki ép. Timmermans est médecin au Praxiszentrum Steinfort, angiologie.

  • Médecine générale (thèse de médecine à l’université J.Fourier, Grenoble, 2005)
  • 2005-2007 : Capacité d’Angiologie, service médecine vasculaire et médecine interne, Pr Carpentier, université J.Fourier de Grenoble.
  • 2007-2008 : Diplôme universitaire de Phlébologie  (faculté Pierre et Marie Curie, Paris, VI) et Lymphologie (faculté de  médecine de Montpellier)
  • Membre des Sociétés Françaises de Médecine vasculaire et de Phlébologie
  • 2008-2018 :Activité libérale de médecine vasculaire de groupe, Explorations fonctionnelles (pathologie artérielle, veineuse, lymphatique) et Sclérothérapie, Centre Médipôle, Avignon, France 
  • Mars 2020 : Médecin coopérant au CHL (Praxizentren Steinfort), Angiologie, Echographie-doppler, Sclérothérapie

Langues:

  • Français
  • Anglais
  • Arabe
  • Luxembourgeois (base)

 

Le couple grand-ducal héritier a présenté ce mercredi à la presse son fils Charles, âgé de trois jours, à la sortie de la Maternité du CHL.

Le couple grand-ducal héritier a présenté ce mercredi à la presse son fils Charles, âgé de trois jours, à la sortie de la Maternité du CHL.

Avant de quitter l'hôpital, le Grand-Duc héritier Guillaume et la Grande-Duchesse héritière Stéphanie ont tenu à remercier l'équipe médico-soignante de la Maternité pour l'excellente prise en charge dont ils ont bénéficié tout au long de leur séjour.

Ils ont même pris le temps pour une photo de groupe avant de présenter le prince pour la première fois à la presse qui les attendait devant l'entrée de l'hôpital.

La Commission administrative et la Direction du CHL remercient le couple grand-ducal héritier pour la confiance qu'ils ont eue envers nos équipes médico-soignantes.

 

 

12 mai: Journée internationale de l’Infirmière - 200 ans de la naissance de Florence Nightingale

12 mai: Journée internationale de l’Infirmière - 200 ans de la naissance de Florence Nightingale

À l’occasion de la journée internationale de l’Infirmière et des 200 ans de la naissance de Florence Nightingale, Mme Monique Birkel, directrice des Soins du Centre Hospitalier de Luxembourg, a souhaité rendre hommage à ses équipes et encourager les jeunes à choisir cette profession. Découvrez son message dans le vidéo ci-dessous.

 

Réflexions par l'équipe de la Direction des Soins du Centre Hospitalier de Luxembourg à l'occasion du bicentenaire de la naissance de Florence Nightingale: Regards sur le parcours de la profession d'infirmière

Introduction

Nous fêtons ce 12 mai 2020 les 200 ans de la naissance de Florence Nightingale ce qui nous donne l’occasion de contextualiser la profession infirmière et de nous pencher sur son évolution. Parallèlement à ce bicentenaire l’OMS a proclamé en septembre dernier que 2020 serait l’année des infirmières et des sages-femmes. Cette célébration nous invite  à jeter un regard attentif, juste et réaliste, sur ce fabuleux parcours réalisé depuis plus de deux siècles. 

Au-delà des évolutions liées à la construction d’une profession, il s’agit de la transformation d’un groupe professionnel qui compte parmi les acteurs engagés de tous les systèmes de la Santé à travers le monde et les temps.  La période de crise sanitaire internationale que nous traversons actuellement affirme une fois de plus ce postulat. Florence Nightingale s’est illustrée en son temps comme la première infirmière hygiéniste de l’histoire, en sauvant des millions de vies par l’application de mesures simples, comme le lavage des mains. 

Au fil des crises sanitaires successives, l’histoire des infirmières peut se lire en trois temps et continue de s’écrire quotidiennement à la lumière des enjeux du monde contemporain.

 

1.  Hier : l’émergence d’un métier, centré sur le « Care »

À l’époque de Florence Nightingale, le rôle de l’infirmière était généralement assimilé à celui de la « nurse » : cette personne infiniment dévouée, qui avait la charge soit des jeunes enfants, soit des malades dépendants. Il ne s’agissait pas d’une profession, mais plutôt d’une vocation, voire même d’un « sacerdoce ». 

L’influence de l’église était très forte, les infirmières étaient d’ailleurs souvent de jeunes femmes aux profils très divers, parfois même peu recommandables. Les maîtres mots étaient « dévouement », « charité » et « pitié ». En l’absence de formation à proprement parler, Florence Nightingale fut à l’origine de la création d’une des premières écoles d’infirmières.

Les religieuses veillaient alors, à l’aide de concepts religieux et de techniques de soins souvent empiriques, à façonner l’éducation de ces jeunes filles, à prendre soin inconditionnellement du « malade » qui leur était confié. Le volet maternel des soins infirmiers était central, axé notamment sur les aspects de confort, d’éducation et de suppléance pour le patient. La notion de « care » est alors au premier plan. 

Le médecin revêt alors un rôle central et est le dépositaire autant de la connaissance que l’autorité. Le patient est davantage considéré comme un « objet de soins », confié à des infirmières assumant un rôle à la fois de confidente ou de garde-malade, titre qui était d’ailleurs celui des infirmières au Luxembourg jusqu’en 1968.

Le soignant, à peine visible dans cet univers, n’a pas droit à la parole : il n’est là que pour être, au mieux, le timide porte-voix du patient au cas où celui-ci serait interrogé. 

La soumission aux pouvoir médicaux et religieux est forte et laisse peu de place quant à l’épanouissement personnel ou professionnel. Véritables figurants d’une pièce qui se joue sans eux, les infirmières vont peu à peu construire ce qui sera leur métier, puis deviendra véritablement une profession. 

Ceci passera notamment par la formalisation de contenus de formation ou encore de l’écriture des concepts de soins depuis le début du 20ème siècle, par une autre grande dame : Virginia Henderson. Sa description de l’homme en bonne santé, et par déduction du malade, aura influencé toutes les infirmières en exercice dans notre pays et cela depuis des générations. Cette vision aura apporté aux infirmières de  la visibilité et de la reconnaissance dans la société.

 

2. D’un métier à une profession, la valorisation du « Cure »

Autrefois occupation réservée aux jeunes filles, la place sociétale de l’infirmière s’est peu à peu améliorée, gagnant en respectabilité et reconnaissance, particulièrement au niveau de la population. Cette évolution va de pair avec la masculinisation progressive au cours du 20ème siècle. La carrière d’infirmière relève de plus en plus souvent d’un choix, inscrit dans la durée, au travers de projets professionnels multiples, qu’il est aujourd’hui possible de construire. La durée de la vie professionnelle ne va qu’en augmentant et la première génération aura fait une carrière complète jusqu’à la retraite. 

Bien que calqué sur les horaires des ouvriers de la révolution Industrielle, les soignants, présents 24 heures par jour auprès des patients,  ont su au gré des combats qu’ils ont mené, préserver un équilibre permettant d’allier vie professionnelle et vie familiale.

Le recrutement se recentre à mesure que les contenus s’étoffent et se spécialisent. Le métier d’infirmière est dorénavant protégé par la loi, qui rend son exercice exclusif, confié à des professionnels évalués, détenteurs d’une formation sanctionnée par un diplôme et autorisés par les pouvoir publics.

Nous parlons dorénavant de formations, apportant des connaissances et des savoirs propres, qui dès 1977 ont été codifiés, encadrant la formation par une directive européenne, autorisant la libre circulation des diplômes et des professionnels.

Ces savoirs vont de pair avec le développement et la diffusion d’une pensée soignante, partagée et reconnue. Elle ne s’appuie plus sur des préceptes religieux, mais dorénavant sur les théories de soins, développées par des pairs, qui construisent, étayent et diffusent la pensée soignante.

Cette pensée repose également sur des valeurs, liées notamment à l’éthique du soin, dont les infirmières assurent fréquemment la diffusion et le partage au travers de publications et d’interventions à des congrès.

Le positionnement professionnel s’est construit et se fait  de plus en plus « à hauteur des yeux » avec le corps médical, au sein d’une relation équilibrée, dans laquelle les infirmières développent un rôle qui leur est « propre ». Il va de pair avec le développement des techniques, des progrès de la médecine (thérapies, antibiotiques, équipements de pointe…) consacrant la place du « cure » à l’hôpital.

La prise en charge des patients, devenue de plus en plus complexe, a demandé de construire un lien avec les autres disciplines, impliquées dans les prises en charge de ces patients.  Cette dynamique nous a fait entrer dans la temporalité de l’interdisciplinarité. 

Il ne s’agit pas de mimer la démarche médicale, mais bien de construire un modèle de pensée et de prise en charge différent et complémentaire, dont le premier bénéficiaire reste le patient.

À mesure de l’avancée du vingtième siècle, suscitant espoirs et avancées dans le domaine de la médecine, le métier d’infirmière s’est construit et renforcé, pour devenir aujourd’hui une profession à part entière.

La profession infirmière, reconnue comme porteuse, a pu acquérir depuis les années cinquante toutes les caractéristiques inhérentes aux professions, à savoir la présence :

  • d’objectifs reconnus par la société,
  • de contenus professionnels spécifiques,
  • d’un contexte règlementaire avec des attributions propre à la profession,
  • de responsabilités allant jusqu’au niveau médico-légal.

Le rôle soignant s’exprime dans une relation soignant-soigné où le concept du patient laisse peu à peu la place celui du client. Ce terme est à accueillir non pas dans sa signification courante, au sens commercial, mais plutôt dans une acception d’échange contractuel. Il s’agit d’un accord (formel autant qu’informel) entre un bénéficiaire et un professionnel qui se rencontrent et décident conjointement du parcours qu’ils vont réaliser ensemble. Ce parcours, déterminé sur la base de guidelines internationales et co-construit par les infirmières, veillera à retenir la meilleure organisation pour le patient, en dépit de la complexité hospitalière.

 

3. Aujourd’hui et demain : les perspectives d’une profession soutenant le « Core »

La profession infirmière a réussi à s’affirmer et se développer dans le monde contemporain de la Santé. Les leviers de cet ancrage, ont été ceux de l’expertise clinique acquise dans de nombreux domaines, ou encore par le biais de l’hyperspécialisation, allant souvent de pair avec l’investissement de nouveaux champs d’exercice, comme ceux des pratiques avancées.

Les infirmières se positionnent comme des partenaires fiables et solides dans la redéfinition des activités des différents professionnels, en proposant une nouvelle une offre de soin. Cette offre, au cœur des préoccupations contemporaines, liée notamment aux exigences de qualité et de sécurité, est portée et développée par les infirmières. En prenant en compte ses besoins, elle aide alors le patient à faire ses propres choix et l’invite à être l’acteur des décisions qu’il prend, au regard de ses valeurs et de ses sentiments.

Professionnelles au cœur des réalités économiques, sociales, sociétales et environnementales, elles savent se mobiliser face aux enjeux et défis de notre société.

Bravant leur modestie et leur discrétion naturelle, les infirmières s’affirment de plus en plus en prenant toute la part qu’il leur revient, tant au niveau managérial, associatif que politique. Elles inscrivent leurs actions et leurs combats dans une vision durable.

Le développement de la profession passe également par la pluridisciplinarité, inscrite au cœur de l’ADN soignant, notamment au travers des activités de coordination, qui font aujourd’hui la force des soignants. 

La transversalité, développée et soutenue par les infirmières, permet la reconnaissance de tous et favorise l’investissement mutuel, à part égales, avec les autres partenaires du soin.

La profession s’engage dans un nouveau futur, celui de l’académisation : évolution naturelle d’une profession mature et reconnue. Cette intégration au système universitaire est la porte d’entrée vers de nouveaux champs de possibilités, soutenus notamment par la recherche en soins, véritable moteur de développement des pratiques et concepts. 

Parallèlement, la structuration de la formation initiale autour des référentiels de compétences prépare cette académisation

L’ouverture aux parcours universitaires soutiendra cette transversalité assumée et partagée avec les autres professions de santé. Il ne s’agit plus de défendre l’exclusivité, mais plutôt de valoriser l’ouverture : le rôle infirmier, en se développant et se renforçant, laisse peu à peu la place à celui de soignant, plus vaste. 

Au-delà de la coordination interprofessionnelle, la fonction soignante ne limite plus l’évolution de ces membres à des fonctions de management ou d’exercice spécialisé, mais ouvre vers plus de possibilités dans un monde de la santé en pleine mutation.

Aujourd’hui le patient ne souhaite plus être un objet de soins dans un monde hospitalier qui s’est prodigieusement complexifié. Mieux informé, il souhaite garder son autonomie et appréhender sa maladie à la lumière de ses propres choix. Les parcours de soins seront développés, adaptés et personnalisés afin d’offrir au patient une réponse la plus adaptée à ses besoins, à sa maladie et à ses souhaits. Nous nous retrouvons dans le « core ».

Les infirmières deviennent les pivots et les passeurs de relais, au sein de nombreux partenariats, visant à une prise en charge personnalisée et pluriprofessionnelle du patient. 

Les soignants, premiers acteurs dans la création de ces parcours, devront alors développer un nouveau mode de prise en charge du patient, notamment par la coordination des différentes modalités possibles, créant passerelles et fast tracks là où c’est nécessaire.

L’approche n’est plus celle d’une contractualisation, peut-être trop restrictive et limitante, mais celle d’un partenariat, plus adapté aux nouvelles possibilités de prise en charge. 

Le patient conserve sa place centrale, il est reconnu et ses attentes, son expérience est valorisée et partagée dans une démarche de « patient partenaire » où son avis, sa contribution est attendue en vue d’améliorer l’offre de soins qui lui est proposée. Il fixe lui-même ses objectifs, prend ses décisions selon ses valeurs, ses sentiments et ses souhaits. Le soignant est là pour accompagner le patient, le conseiller et le soutenir, avec empathie, professionnalisme et respect, dans une vision holistique revendiquée.

 

Conclusion

La profession infirmière, et plus largement soignante, a su relever les défis qui lui ont été lancés et aborde avec confiance et réalisme ceux qui s’annoncent, tels la digitalisation, la pénurie des ressources, le virage ambulatoire ou encore les arbitrages macroéconomiques.

Preuve en est encore aujourd’hui où les soignants font face à l’épidémie actuelle avec courage, compétence et détermination. Ils parviennent à faire porter la voix du patient, même quand celui-ci est isolé, en mettant tout en œuvre pour lui. Dans le même temps, ils se mobilisent massivement afin d’influencer politiquement les décisions visant à protéger et conscientiser les populations face aux risques encourus.

Les professions soignantes poursuivent leur route, tracée il y a plus de deux cents ans par une des leurs. Les victoires et les crises se sont succédé, sans jamais les détourner du cœur de leur préoccupation : le patient. 

La force des professions soignantes réside sans nul doute leur résilience collective qui leur permet d’aborder le futur avec force, confiance et optimisme, plus mobilisés que jamais.

Afin de fêter ensemble cet anniversaire unique, nous avions prévu un cycle de conférences investissant tous les aspects des professions soignantes, orientés vers le futur de nos pratiques. Nous espérons pouvoir compter, respectivement fin septembre et début novembre, sur deux  intervenantes de renommée internationale qui pourront nous partager, avec nous, leurs visions. 

Modification des règles de visite à la Maternité du CHL dès le lundi 11 mai

Modification des règles de visite à la Maternité du CHL dès le lundi 11 mai

Avec la nouvelle phase de déconfinement en vigueur à partir du lundi 11 mai, les règles de visite ont été revues à la Maternité du CHL.

Désormais, une visite par séjour est autorisée pour les grands-parents.

D'autres visites de proches restent interdites jusqu'à nouvel ordre (y inclus frères et soeurs).

Prise de sang - CHL Maternité

Prise de sang - CHL Maternité

  • Les prises de sangs chez les femmes enceintes suivies à la Maternité du CHL se font au laboratoire du CHL Centre, du lundi au vendredi, de 7h00 à 15h00. Uniquement sur rendez-vous via notre système de prise de rendez-vous en ligne.
  • Une ordonnance médicale est obligatoire pour pouvoir prendre rendez-vous pour une prise de sang.
  • S'il n'y a pas de date de validité notée sur l'ordonnance, celle-ci est valable deux mois.

 

Modalités d’accès aux différents sites du CHL:

Pour votre sécurité et celle des autres, nous vous demandons aussi de respecter un certain nombre de consignes de sécurité lors de votre passage au CHL:

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